Voici un aperçu des conférencier.ères qui se joindront à nous lors de la retraite Thèsez-vous? du 21 au 23 juin 2016 au Couvent Val Morin. ATELIER 1 : À travers les cours universitaires et l'encadrement des professeurs qui vous dirigent, vous avez appris comment réaliser une recherche. Mais vous a-t-on déjà enseigné à bien utiliser, dans vos écrits, le mot recherche lui-même? Savez-vous manier tous ces mots liés de près à la rédaction d'articles scientifiques (question, données, chercheurs, résultats, etc.)? Dans cet atelier, nous verrons comment utiliser les dictionnaires et les filtres de révision du logiciel Antidote afin de soutenir le processus de rédaction et de révision des textes qui parlent de votre recherche. Un atelier pour ceux et celles qui ne veulent pas seulement se contenter de faire une recherche, mais qui ont l'ambition de la conduire, la mener, la poursuivre et surtout... la terminer! Animé par Ophélie Tremblay, professeure de didactique de français, au département de didactique des langues de l'Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche s'inscrivent dans le domaine de l'enseignement et de l'apprentissage du vocabulaire et portent sur les usages du dictionnaire en classe, sur les démarches pédagogiques qui favorisent le développement de la conscience lexicale (un rapport à la fois affectif et cognitif envers le monde des mots) et sur les interactions entre vocabulaire courant et vocabulaire disciplinaire. Elle s'intéresse également à la place de la créativité dans le processus d'écriture et à la démarche des cercles d'auteurs comme approche innovante pour enseigner l'écriture au primaire. Ses recherches et ses activités d'enseignement prennent racine dans son amour pour les mots et pour la langue et son désir de partager cette passion linguistique. ATELIER 2 : Comment s’organiser pour rédiger un travail de longue haleine? Comment un groupe de rédaction peut-il vous soutenir dans ce défi? Participant à un groupe de rédaction de thèse depuis deux ans, un doctorant et une psychologue en soutien à l’apprentissage vous partageront leurs outils et conseils pour mieux structurer vos idées et les regrouper. Ils vous présenteront aussi le déroulement des séances de leur groupe, question d’illustrer concrètement ce qui en fait un processus dynamique, riche et motivant. Intéressés à participer, voire démarrer votre groupe de rédaction? Vous repartirez de la retraite d’écriture avec nos recommandations pour le mettre sur pied! Animé par Josée Sabourin, psychologue en soutien à l’apprentissage au Centre étudiant de soutien à la réussite des SAÉ de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux enjeux psychologiques de l’apprentissage et notamment au parcours des étudiants et étudiantes en période de rédaction aux études supérieures: elle les accompagne dans ce processus, anime des ateliers et développe des lieux d’échanges à l’université à propos des enjeux de la rédaction. Depuis quelques années, elle a créé des groupes de rédaction en collaboration avec des doctorants et doctorantes. Et Frédéric Lauzon Duguay, candidat au doctorat en relations industrielles à l’Université de Montréal et chercheur doctoral au Centre interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT). Frédéric s’intéresse à la gestion des entreprises dans l’économie mondialisée et plus particulièrement aux pratiques d’emploi dans les multinationales. Sa thèse porte sur la compréhension des facteurs qui peuvent influencer les pratiques d’emploi et mener à des inégalités, à travers une étude comparative du Canada et du Mexique. Depuis le début de sa thèse, il participe à un groupe de rédaction qui l’aide à franchir les différentes étapes de sa recherche doctorale mais également à se préparer à la carrière universitaire.
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En guise de clin d'oeil du dimanche, nous partageons une jolie illustration de Gemma Correll qui fait sourire et nous pousse à réfléchir à certaines habitudes de rédaction. Lors des retraites Thèsez-vous?, un horaire est imposé, ce qui bouscule parfois les habitudes de certain.e.s participant.e.s qui préfèrent rédiger jusqu'à tard dans la nuit ou aux aurores. Plusieurs sont toutefois surpris.e.s de constater à quel point ils, elles peuvent être efficaces à d'autres moments de la journée, lorsque les conditions optimales sont réunies. Autrement dit, s'il est important de respecter son rythme, d'autres facteurs sont à prendre en considération... Et parfois, ça vaut le coup d'essayer de faire les choses autrement! Contribution de Gemma Correll, qui a gentiment accepté que l'équipe de Thèsez-vous? traduise et partage son illustration. Pour en savoir plus sur son travail, c'est par ici: www.gemmacorrell.com.
Quel est le plus grand défi? Être en rédaction ou être en couple avec une personne en rédaction...6/4/2016 Lors des retraites Thèsez-vous?, plusieurs participant.e.s partagent avec d'humour, de sympathiques anecdotes sur la conciliation vie sentimentale / vie académique. Le mémoire ou la thèse étant souvent perçus comme une longue quête personnelle, ponctuée d'aléas, de questionnements, d'angoisses et d'accomplissements individuels, il n'est pas étonnant que les amoureux, amoureuses aient parfois du mal à suivre! Pour notre clin d'oeil du dimanche, on fait dans la PhD-Psycho-Pop et on vous invite à vous prononcer... Que vous soyez en rédaction ou en couple avec une personne en rédaction, n'hésitez pas à nous faire part de vos meilleures anecdotes, vos blagues, ou commentaires sur la question. On aimerait bien documenter davantage le sujet pour un futur billet de blogue étant donné que le sujet semble en préoccuper plusieurs! Lors de la 5e édition de Thèsez-vous?, Alex Bourque, étudiant à la maitrise en sciences de l'activité physique (Université de Sherbrooke) a généreusement partagé quelques conseils visant à faciliter la pratique de la pleine conscience. Voici quelques éléments issus de sa présentation. Dans le cadre des retraites Thèsez-Vous ?, les meilleures conditions sont offertes pour rédiger de manière efficace. Malgré ce contexte idéal, il n’en demeure pas moins qu’une personne doit être attentive sur de longues périodes. Pour améliorer la qualité de cette attention, la pratique de la pleine conscience est possible, de manière formelle en méditant ou en pratiquant le yoga, ou de manière informelle, par exemple en marchant ! La pleine conscience consiste à porter son attention dans le moment présent sans jugement. Ainsi, même lorsque des situations difficiles se présentent, on porte une présence attentive à ce qui se passe, dans le "ici et maintenant". Pourquoi pratiquer la pleine conscience ? Plusieurs études illustrent que la pratique régulière de la pleine conscience offre une multitude de bénéfices. Voici quelques exemples: Bien-être global
Capacités physiques
Santé mentale
Comment pratiquer la pleine conscience ? Pour pouvoir bénéficier des effets de la pleine conscience, il faut bien sûr pratiquer ! Deux types de pratiques sont possibles :
Ainsi, la pratique formelle englobe aux exercices qui favorisent explicitement la pratique de la pleine conscience dans ses directives. Lorsque l’on parle de pratique informelle, il s’agit plutôt d’exécuter les activités quotidiennes en étant pleinement conscient. Par exemple, lorsque vous prenez votre douche, tenez compte de la sensation de l’eau sur votre corps plutôt que de penser au conflit que vous avez avec votre direction ou alors à la prochaine date de tombée qui approche dangereusement. Et maintenant? Pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour tenter l'expérience! Dès aujourd'hui en trottant jusqu'à la bibliothèque, ou alors en groupe, lors d'une séance de rédaction ou de la prochaine retraite Thèsez-vous?. Billet rédigé par Alex Bourque, étudiant à la maîtrise en science de l’activité physique à l’Université de Sherbrooke. Son mémoire porte sur les effets d'un programme de pratique de la pleine conscience sur le niveau de fatigue, d’anxiété et de la qualité de vie de personnes atteintes de la sclérose en plaques. Voici un aperçu des conférencières qui se joindront à nous lors de la retraite Thèsez-vous? du 23 au 25 mai 2016 au Manoir du Lac Delage près de Québec. ATELIER 1 : Cet atelier présente des pistes pour le transfert de connaissances issues d’un mémoire ou d’une thèse. En plus de présenter des principes généraux liés au transfert de connaissances, la conférencière accompagnera sa présentation d’exemples concrets pour appuyer les idées qu’elle partagera. Animé par Josianne Caron, doctorante en éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle accompagne un groupe de codéveloppement professionnel composé d’enseignantes associées du primaire. Ses travaux de recherche se situent dans la sphère de l’utilisation de connaissances issues de la recherche par des praticiens dans leurs pratiques d’encadrement réflexif du stagiaire. Ses expériences de rédaction liées à son travail de chercheure l’ont amenée à corédiger avec une praticienne et une étudiante. ATELIER 2 : Lors de la 2e édition de Thèsez-vous?, Geneviève Belleville a généreusement partagé ses recommandations pour faire de la rédaction une priorité. Elle récidive lors de la 6e édition en abordant les trucs et astuces pour rédiger mieux et, surtout, de façon plus productive. Animé par Geneviève Belleville, est professeure-chercheure à l’Université Laval et auteure du (fameux) livre Assieds-toi et écris ta thèse!. Avant de rejoindre l’École de psychologie de l'Université Laval, elle a obtenu son doctorat (Ph. D.) en psychologie avec orientation clinique de l’Université Laval. Ses intérêts de recherche et cliniques portent sur les troubles anxieux, les troubles de l’humeur et les problèmes de sommeil. À la demande générale, nous partagerons sous peu une bibliographie commentée des livres qui abordent la rédaction académique et les aléas propres au monde universitaire.
Et on a besoin de vous! Dites-nous quel livre vous a marqué? Inspiré? Particulièrement aidé depuis votre saut aux cycles supérieurs? Dites-nous vos coups de coeur et vos coups de tête dans les commentaires. Aidez-nous à ne pas omettre LE livre qui a changé votre vie d'unitaire! Thèsez-vous?, c'est une expérience de rédaction partagée avec des étudiant.e.s issu.e.s d'une diversité de disciplines et d'universités à travers le Québec. C'est donc un plaisir de vous présenter, ici et là, des portraits des étudiant.e.s qui se joignent à nous lors d'une retraite, dans l'idée de mettre en valeur leur implication et leurs recherches Marie-Claude Jacques Étudiante au doctorat en Sciences cliniques, spécialisation en sciences infirmières Université de Sherbrooke Retraite de mars 2016 1)En quelques mots, sur quoi porte votre projet de recherche?
Je m’intéresse à l’adaptation des personnes vivant avec la schizophrénie. Lors de ma maitrise, j'ai remarqué que les personnes vivant avec la schizophrénie qui avaient un soutien important de leur famille voyaient se multiplier leurs chances de réussir à se rétablir. Au contraire, de celles qui étaient en situation d’itinérance ou d’instabilité résidentielle, pour qui chaque journée se déroulait plutôt en mode survie. Ceci compromet de façon importantes leurs chances de se rétablir à leur plein potentiel. Or, puisqu'elles présentent un cheminement instable, des problèmes psychosociaux et de consommation de drogues importants, ces personnes sont rarement rejointes par la recherche. J’ai donc décidé de leur consacrer mon projet de doctorat. Il est souhaité que cette recherche serve de porte-voix aux personnes vivant avec la schizophrénie et qui ont peu de soutien social, afin que soient leur expérience et leur cheminement soient mieux compris. Ma thèse présente donc une recherche sur le processus d’adaptation des personnes vivant avec la schizophrénie et dont le soutien social est limité. 2)Pourquoi participer à Thèsez-vous? D’abord afin de pouvoir m’offrir le luxe de n’avoir rien d’autre à faire et à penser que la rédaction de ma thèse. Avec deux enfants à la maison et un poste de professeur chargé d’enseignement à temps plein, c’est très difficile de me libérer complètement pour l’écriture. Les retraites Thésez-vous offrent une opportunité d’avancer ma rédaction que je ne saurais créer autrement. Les horaires de rédactions son bien planifiés et entrecoupées d’autres activités qui favorisent de saines habitudes: manger à des heures régulièresde la nourriture santé, faire un peu d’exercice et apprendre par des ateliers forts pertinents. Je trouve aussi que la retraite Thésez-vous permet de briser l’isolement en temps de rédaction. De pouvoir partager nos expériences et constater que nous vivons à peu près tous les mêmes angoisses apporte beaucoup de soulagement! 3)Selon vous, quel est le plus gros défi de la rédaction académique pour une étudiante? Ça aura l’air galvaudé comme défi, mais je dirais apprendre à dire non. C’est un conseil que j’ai maintes fois reçu, et c’est seulement dans la dernière année que j’ai compris ce que cela voulait vraiment dire. Je croyais, auparavant que je disais non assez souvent. Mais je sais maintenant que si la thèse c’est pas en priorité numéro 1, c’est très difficile de pouvoir y consacrer suffisamment de temps afin d’enfin la terminer! Il faut accepter qu’on va décevoir des gens et que certaines choses ou opportunités vont nous échapper. Entre décevoir quelques personnes, manquer quelques projets ou ne jamais terminer votre thèse, que préféreriez-vous? Dans le cadre des activités de Thèsez-vous?, nous tentons d'effectuer une veille scientifique et de dénicher une diversité de ressources et de réflexions à propos de la rédaction académique et des enjeux qui l'entourent. L'idée est de soutenir la "Communauté Thèsez-vous?" entre les retraites. Vous êtes chaleureusement invité.e à y contribuer! Dernièrement, je suis donc tombée sur ce billet rédigé par Dr Raul Pacheco-Vega. Il discute de 5 stratégies qu'il utilise personnellement pour débloquer lorsque la rédaction devient trop difficile. En voici un court résumé commenté! 1. Écrire un résumé Il s'agit d'un conseil de base, mais très efficace et sous-utilisé, qu'il soit question d'un écrit à rédiger ou en cours. Cela permet de libérer l'esprit, de se mettre en mode rédaction, sans pression, en plus d'aider à conceptualiser les choses de façon plus créative. 2. Établir un objectif en termes de petit nombre de phrases ou de paragraphes Plutôt que d'établir un objectif difficile (ex. 2 heures de rédaction sans arrêt), l'auteur privilégie de petits objectifs faciles à atteindre qui lui permettent d'entrer dans une "flow" de rédaction agréable et satisfaisant. 3. Répondre à des questions liées à sa recherche L'idée est de structurer l'écriture en répondant à des questions, voire de se demander qu'elles sont les questions que le lecteur ou la lectrice se pose, probablement les raisons qui le ou la mèneront à consulter votre mémoire, thèse, article. En plus d'être aidante, cette stratégie favorise la rédaction de textes agréables à lire et bien structurés. 4. Lire un article et en rédiger un résumé Plutôt que de vivre de la frustration liée au syndrome de la page blanche, choisissez un article lié à votre recherche et résumez-le! Non seulement le cumul de ces "mémos" de lecture risque d'être utile au fil de votre carrière, mais cela mettra probablement fin à votre blocage en vous replongeant dans un "flow" de rédaction académique. 5. Prendre une marche, armé.e d'un crayon et d'un calepin L'auteur recommande de faire prendre une marche à ses idées lorsqu'un blocage survient. L'idée est de décrocher momentanément et stratégiquement de la rédaction pour mieux y replonger. La marche permet de prendre du recul, les idées notées au fil du parcours favorisent un retour à l'écriture en douceur. Attention! Comme l'auteur le souligne, il ne s'agit pas de stratégies universelles, bien qu'elles fonctionnent plutôt bien pour lui. Bref, à réfléchir, à essayer, à adapter! Faites nous part de vos stratégies dans les commentaires, sur la page FB ou par courriel. D'ailleurs, le format des retraites Thèsez-vous permet de les mettre à profit, de les discuter et de les expérimenter sur place, en solo ou avec d'autres étudiant.e.s. Profitez-en! Pour lire le texte original (en anglais): http://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2016/01/19/five-strategies-to-get-your-academic-writing-unstuck-raul-pacheco-vega/?platform=hootsuite À noter: Dr Raul Pacheco-Vega est très actif sur les médias sociaux. Il est à l'origine du #ScholarSunday (à découvrir), en plus d'écrire des billets sur le soutien accordé aux étudiant.e.s gradué.e.s et les aléas du monde universitaire. Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
Le travail de rédaction... De nombreuses heures, parfois bien stressantes, passées en position assise, avec une sollicitation intellectuelle importante. Avez-vous déjà réfléchi à votre consommation alimentaire durant ces périodes et constaté que vous mangiez plus qu'à l'habitude? Ce ne serait pas un hasard! Plusieurs travaux suggèrent que le travail mental et/ou le stress lié à ce dernier seraient associés à une ingestion calorique plus importante, et ce, même si la dépense calorique associée au travail mental n’est pas significativement plus élevée qu’au repos. Outre l’effet compensateur ou consolateur que peut procurer la nourriture face à un stress émotionnel relié à une tâche mentale, il est suggéré que le travail mental produise lui-même des effets physiologiques promouvant une balance énergétique positive. Les mécanismes précis sont encore mal connus, mais les variations de la glycémie observées durant des conditions de travail mental (rappelons que le cerveau carbure au glucose) pourraient expliquer, en partie, l'ingestion calorique plus élevée. À long terme, le travail mental pourrait donc être une condition favorable à un gain de poids. Comment remédier à cette problématique? En bougeant! En plus d’engendrer une dépense énergétique, l’activité physique peut avoir un impact sur la consommation alimentaire post-exercice et les sensations liées à l’appétit. En effet, un effet "coupe-faim" de l’activité physique a été observé dans plusieurs études, ceci étant notamment associé à une réduction des taux circulants de ghreline acylée, une hormone favorisant l’appétit. Dans le cadre de mon projet de maîtrise, nous avons testé l'impact sur le bilan énergétique de l'introduction d'une pause d'activité physique et d'une pause de relaxation entre un travail mental et un repas. Les participants sont venus à trois reprises au laboratoire et nous avons mesuré leur dépense énergétique lors de différentes tâches (exercice, relaxation, travail mental). Suite à la réalisation de ces tâches, les sujets ont été exposés à un buffet où ils mangeaient tout ce qu’ils voulaient à volonté. Leur ingestion calorique a été aussi calculée. Les résultats démontrent qu’une période d’activité physique de 30 minutes à une intensité modérée (70% FCmax) est largement suffisante pour compenser pour les calories en extra ingérées suite au travail mental stressant. La période de relaxation, quant à elle, n'a pas permis de réduire l'ingestion calorique lors du repas. Conclusion: essayez d'intégrer une période d'activité physique d'une trentaine de minutes ou plus lors de vos journées de travail mental (et idéalement les autres jours aussi!). Non seulement vous contribuerez au maintien d'un poids corporel sain, mais votre concentration et votre niveau de stress en seront positivement affectés! Billet rédigé par une blogueuse invitée, Valérie Lemay., kinésiologue, candidate au doctorat en sciences de l'activité physique, Université e Montréal. Les travaux de recherche ont également fait l'objet d'un article dans La Presse, le 23 mars 2016.
Lors de la 3e édition de Thèsez-vous?, Simon Collin, professeur-chercheur (UQAM), auteur des chapitres de sa thèse (!) et de nombreux articles scientifiques, a généreusement partagé quelques conseils visant à faciliter la rédaction d'un chapitre de mémoire ou de thèse. En voici quelques-uns! Tâche inévitable: dresser le plan détaillé de votre chapitre. Essayez de donner un titre à chacune des idées que vous souhaitez aborder. Ce titre pourra ensuite servir lors de la phase de révision, afin de vous assurer que l’argumentaire est bien ficelé. Il est préférable de n'aborder qu’une seule idée par paragraphe. Aidez-vous en annotant chacune de ces idées à l’aide de la fonction "Suivi de commentaires". Si jamais plus d’une idée est associée au même paragraphe, n’hésitez pas à le scinder. Votre texte sera ainsi plus facile à lire. À ce sujet, gardez en tête qu'il n'est pas suffisant de nommer cette idée, il faut plutôt la faire comprendre au lecteur. Rédigez sans vous arrêter. N'attendez pas l’inspiration ou la phrase parfaite. Il n'y a rien de mal à mettre entre parenthèses les références à trouver, surligner les éléments de forme à peaufiner, inscrire d'une autre couleur les idées à développer ou valider dans un second temps, etc. Tolérez l’imprécision et l’inexactitude au fil de la rédaction, vous aurez l'occasion d'y revenir. Coupez votre texte de manière à mettre en exergue le "fil rouge" du chapitre. Demandez-vous toujours si la coupe du texte affecte le sens du texte. Sachez éliminer les idées secondaires qui n’affectent pas le sens, ne conservez que les idées primaires. Enfin, lorsque vous frappez un mur, n’hésitez pas à retourner aux lectures, à prendre de la distance et à discuter avec des collègues. Cette pause de rédaction vous donnera l’occasion de vous ressourcer pour y remettre en force un peu plus tard. Et avant de vous laisser retourner à la rédaction de votre prochain chapitre, gardez en tête que l’écriture, c’est 90% de travail et 10% d’inspiration ! Il est donc surtout question de «persévérer, persévérer, persévérer » (Cossette, 2009, p.97). Billet rédigé par Émilie Tremblay-Wragg., Co-fondatrice de Thèsez-vous? Candidate au doctorat en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal à partir de l'atelier animé par Simon Collin, professeur à l'UQAM, lors de la 3e édition de Thèsez-vous? |
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