Thèsez-vous?
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Portraits des membres

Thèsez-vous réunit des étudiant.e.s et des chercheur.e.s de toutes les disciplines et de toutes les université du Québec le temps d’une ou de plusieurs activités de rédaction. Nous sommes fièr.e.s de vous présenter les membres de cette vaste communauté ainsi que leur recherche et leur implication.
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Les bénévoles de l'Espace Thèsez-vous et des membres de l'équipe d'animation des retraites

4/25/2019

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À l'occasion de la semaine des bénévoles de l'Espace (du 13 au 20 mai 2019), nous vous présentons l'équipe de bénévoles qui ont été impliqué à l'automne 2018 et à l'hiver 2019. Plusieurs parmi eux.elles seront aussi bénévoles pour la session estivale 2019.  Le portrait des bénévoles démontre la multidisciplinarité qui existe au sein de la communauté de Thèsez-vous. 

Ils et elles partagent avec vous une pensée sur leur implication au sein de l'organisme, ce que l'organisme leur apporte ou encore une réflexion sur la rédaction!
Photo
ANNABELLE PONSIN
Sociologie
​UQÀM
Bénévole et animatrice de retraite
Thèsez-vous met du commun dans nos parcours singuliers.
Un café à la fois, ça me fait plaisir de le cultiver !
Photo
PHILIPPE SARRASIN ROBICHAUD
Littérature / Histoire de la médecine
UQTR - SORBONNE
​Bénévole à l'Espace 
L'Espace ouvre près de chez moi au moment où j'en ai le plus besoin?
C'est une intervention divine.
N'allons pas à l'encontre
des voeux du Très-Haut.
Photo
AUDREY BÉLANGER
Sémiologie
UQAM
Bénévole et animatrice de retraite
Peu importe ce qui arrivera, grâce à Thèsez-vous, l'Espace, les retraites et surtout la communauté, je sais que vais terminer ma thèse.
Photo
ÉLIANE RACINE
Relations industrielles
Université de Montréal
Bénévole à l'Espace
Je suis bien contente de pouvoir faire partie d’un aussi beau projet !

​
Photo
LAURA ISEUT LAFRANCE ST-MARTIN
Sémiologie
Université de Montréal
Bénévole à l'Espace et entretiens
Thèsez-vous m'a fait retrouver le plaisir de la thèse, je suis très contente de pouvoir m'impliquer dans ce projet et de découvrir chaque fois de superbes projets de recherche.
Photo
PHILIPPE VALOIS
Psychologie de l'éducation
UQAM
Bénévole et animateur de retraite
Thèsez-Vous m'a permis d'écrire ma thèse. Agir auprès de cet organisme me permet de donner au suivant.
Photo
YAN ST-ONGE
Sémiologie
UQAM
Bénévole et animateur de retraite
C'est un honneur d'être jardinier des tomates, ninja du sablier et bénévole de l'Espace! Sans l'existence de Thèsez-Vous?, j'aurais probablement abandonné mon doctorat.

Photo
ISABELLE VALOIS
Hygiène du travail
Université de Montréal
Bénévole à l'Espace
Thèsez-vous m'offre un équilibre et il me fait plaisir de redonner à cette communauté.

Photo
MARIANNE FALARDEAU
Écologie et développement durable
McGill
Bénévole de l'Espace et prof de yoga
Quelle chance d'avoir découvert Thèsez-vous durant mon parcours! Merci pour toutes les techniques de rédaction productive (vive les tomates!) et pour cette belle communauté. On s'entraide, on se supporte, et on écrit en choeur!

Photo
SÉVERINE LANOUE
Sciences de l'activité physique
Université de Sherbrooke
Animatrice des retraites 
Thèsez-Vous a sauvé ma thèse...
À chacune de mes animations de retraite je me sens énergisée et satisfaisante sur tous les plans (social, affectif et cognitif) grâce au contact avec des participants.es riches de leurs expériences variées.
Photo
MATTHIEU JOSSELIN
Langage / Éducation
UQTR - Nantes
Bénévole, animateur de retraite et administrateur sur le CA
Mon implication à Thèsez-vous, c'est pour rendre à l'organisme tout ce qu'il m'a apporté et son rôle dans ma réussite doctorale (j'en approche!).
Photo
ROXANE MEILLEUR
Psychologie organisationnelle
Université de Sherbrooke
Bénévole à l'Espace
​

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Alice Vanlint

3/29/2019

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​Je suis professeure au département des sciences de l’éducation de l’UQTR depuis le mois d’août 2018 soit quelques mois après avoir soutenu ma thèse.

Mes intérêts de recherche concernent les questions d’enseignement de l’écriture à l’école primaire et plus particulièrement celles liées à la collaboration interprofessionnelle (orthopédagogues, enseignantes, chercheuses, etc.) à cet égard.​
J’ai connu l’initiative Thèsez-vous alors que j’étais étudiante au doctorat. Je revenais de deux années passées à travailler sur ma thèse depuis l’Australie. J’avais donc goûté à l’isolement de la doctorante au sens propre comme au figuré.
​

Ma première retraite a sauvé ma thèse!
Cette retraite m’a permis de retrouver ma motivation et mon estime de moi comme apprenti-chercheuse. Les retraites suivantes m’ont permis de finalement en voir le bout après 7 longues années.

Les retraites m’ont permis de retrouver le goût de la rédaction, mais aussi de comprendre que les difficultés que je vivais étaient partagées par beaucoup. Je n’étais donc pas la seule à procrastiner, à m’en vouloir de ne pas être productive tous les jours et à m’auto-punir pour les heures passées à « scroller » cette fameuse page bleue plutôt que d’écrire mon cadre théorique ! Quel soulagement que de s’en rendre compte et de l’entendre de la bouche d’une chercheuse, Geneviève Belleville, venue animer une conférence dans le cadre d’une de ces retraites.

Après avoir été étudiante participante aux activités de Thèsez-vous, «continuer de contribuer à la communauté Thèsez-vous en tant que professeure, c’est me donner l’occasion de continuer d’apprendre sur la rédaction, d’y réfléchir avec d’autres et de contribuer à leur apprentissage.»

Les conditions de rédaction doivent varier afin de s’assortir à mon humeur du jour !
Selon moi, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises conditions pour écrire. L’important est de trouver les conditions qui nous conviennent. «J’écris d’ailleurs ce portrait depuis l’aire d’attente du centre du pneu du Costco».
L’une des forces de Thèsez-vous, c’est de nous offrir le temps, l’espace et les interactions entre collègues pour y réfléchir et expérimenter certaines conditions sans imposer de « recette ». Pour ma part, j’écris généralement mieux le matin mais parfois, je préfère l’après-midi. Parfois, je m’installe dans mon divan, à mon bureau ou encore dans un café.

Une relation d’amour-haine avec la rédaction
Il suffit que j’y sois plongée pour apprécier l’activité, avoir des idées et trouver plaisir à chercher la formulation qui permettra de rendre justice à mon idée. Mais « l’avant » la rédaction… c’est une autre histoire ! J’ai tendance à repousser les tâches de rédaction au lendemain (ou à plus tard encore). Une petite tâche, mélangée à la culpabilité de la procrastination, finit alors par paraître être une montagne.
​

​Les retraites m’ont permis de comprendre qu’écrire, ça s’apprend.
Se faire un horaire, se fixer des objectifs, trouver les conditions optimales, apprendre à déconnecter de temps en temps, etc. sont autant d’apprentissages que la thèse nous oblige à faire et qui, aujourd’hui, me servent encore en tant que professeure afin d’éviter, autant que possible, de faire de la rédaction une montagne épuisante à gravir. 
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Kharoll-Ann Souffrant

2/26/2019

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Crédit photo: Audrey Rivet

​Des raisons diverses nous mènent
vers les études supérieures.
Nous avons tous et toutes des parcours différents.


Voici celui de Kharoll-Ann Souffrant, étudiante en service social et nouvellement administratrice du conseil d’administration de Thèsez-vous.

Maîtrise en service social (McGill)
Dès septembre 2019: Doctorat en service social (Ottawa)

Se pencher sur un sujet de recherche bien d'actualité 
J’ai fait le choix de me pencher sur la question des agressions sexuelles, et ce, selon des perspectives et des méthodologies féministes. À la maîtrise, je suis allée à la rencontre d’intervenantes sociales qui oeuvrent auprès de survivantes d’agression sexuelle afin de mieux comprendre ce que signifie « respecter la dignité » lorsqu’une femme dévoile avoir vécu une agression sexuelle, que ce soit à des intervenants du réseau de la santé et des services sociaux, à des représentants de l’ordre et de la justice, en milieu scolaire, etc. Dans la même veine, ma thèse doctorale portera sur les mouvements de dénonciation d’agressions sexuelles au Québec, et ce, à travers les cas #AgressionNonDénoncée et #moiaussi. Je souhaite documenter la compréhension qu’ont une diversité d’acteurs de ces deux mouvements sociaux d’importance ainsi que les impacts qu’ils perçoivent et anticipent à la suite de ces prises de paroles publiques. J’ai aussi une grande préoccupation quant à la perspective de groupes de femmes qui ont été invisibilisées lorsque ces mouvements étaient à leur apogée ce qui constitue un angle peu exploré à ce jour.
Ultimement, je souhaite que mes recherches aident à une meilleure réponse sociale, médiatique, légale et/ou politique entourant la problématique des agressions sexuelles, et ce, pour une diversité de victimes. 
​
​Pourquoi avoir entamé des études supérieures?

Je suis travailleuse sociale de formation. J’ai aussi complété un diplôme d’études collégiales en Techniques d’intervention en délinquance. J’ai de l’expérience de terrain en tant qu’intervenante et bénévole dans plusieurs milieux de pratique.
C’est dans les milieux où j’ai été en contact direct avec des femmes ayant été victimes de violences que j’ai été le plus interpellée, et ce, pour deux raisons. 
​D’une part, l’ampleur de cette problématique me choque, et ce, depuis mon plus jeune âge. Je reçois des confidences d’amies, de connaissances et d’inconnues de manière régulière, et ce, depuis l’adolescence en ce qui a trait à la violence sexuelle. D’autre part, je suis troublée par l’impunité et la banalisation qui caractérise souvent ces crimes. Même si je considère que l’on a cheminé, je continue de penser qu’il y a beaucoup de travail à faire. Je pense aussi qu’il y a certaines victimes qui suscitent moins l’empathie du public, des médias et de notre système de justice. Je crois qu’il faut reconnaître l’apport des sciences sociales, des méthodologies qualitatives et féministes dans la mise en lumière de nombreux angles morts de nos systèmes en ce qui a trait à la question des violences faites aux femmes. 

Poursuivre au doctorat
Je suis très consciente et lucide sur le fait que ce ne sera pas toujours facile au cours des prochaines années (et peut-être même après mon doctorat). Or, j’ai une très bonne connaissance de mes forces et de mes limites. J’ai confiance en ma capacité d’adaptation et de débrouillardise, car elles ne m’ont jamais lâchée. Je suis aussi entourée de gens qui ont confiance en ma capacité de pouvoir mener à terme ce cheminement. Je me considère comme têtue et peu influençable et j’ai décidé que je ne laisserai pas les doutes d’autrui m’empêcher de foncer. Je refuse de me condamner avant d’avoir essayé.

S'impliquer dans son sujet de recherche autrement
Je fais des conférences depuis 2015 sur le thème de la santé mentale. Ce ne sont pas des conférences académiques ou théoriques, mais plutôt des témoignages qui parlent de mon propre combat en ce qui à trait à la santé mentale. La première conférence que j’ai donnée était à TEDxQuébec. J’étais âgée de 22 ans. Ça m’a demandé du courage. Néanmoins, je n’ai jamais regretté mon choix d’avoir parlé publiquement du fait que j’avais vécu des difficultés dans mon enfance et dans mon adolescence, car je considère que ces expériences amplifient ma capacité d’empathie envers les autres, peu importe la problématique sociale qu’ils peuvent vivre.
​

L'apport de Thèsez-vous à travers le parcours universitaire
La première activité à laquelle j’ai assisté était les séances d’écriture au Café l’Éditeur les mercredis matins. À l’époque, j’étais assistante de recherche pour ma superviseure avant le début de mes études de maîtrise, et donc, j’ai voulu m’outiller et m’entourer le plus tôt possible. Thèsez-vous est arrivé à point dans ma vie !
Je suis la première de ma famille à avoir eu un diplôme universitaire.
Le fait d’avoir côtoyé des personnes aux cycles supérieurs à travers Thèsez-vous a rendu la possibilité
​de poursuivre des études de maîtrise et de doctorat moins intimidant à mes yeux. 
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Diane Bouthillier

1/18/2019

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Crédit photo: Audrey Rivet






​Diane Bouthillier
Membre étudiante de Thèsez-vous et étudiante à la maitrise en éducation (UQAM)

Entrevue avec une participante régulière de l'Espace Thèsez-vous

Quel est ton champ d'expertise?
​
En 1990, j'ai obtenu un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale et en 2001, un baccalauréat en psychologie. La maîtrise actuelle est un peu la jonction entre ces deux disciplines.

En quoi consiste ton projet de recherche?
L'enseignement de la science et de la technologie a souvent recours aux démonstrations, aux expérimentations, aux schémas, aux images, aux diagrammes et aux graphiques. Il est difficile d'imaginer que des élèves puissent participer pleinement à ce type d'activités d'apprentissage ou d'utiliser ces différents outils de communication sans l'usage de la vue. Actuellement, les dessins en relief sont largement employés pour donner accès aux images de manière tactile. Cependant, on peut se demander si ce type d’adaptation est vraiment efficace pour adapter des images complexes. Mon projet de recherche vise à mieux comprendre quel serait l’impact de dispositifs tridimensionnel pour favoriser de bonnes images mentales chez les élèves aveugles.

Quels sont les impacts des projets professionnels déjà mis en place?
À titre d’exemple, j’ai coordonné des ateliers d'initiation à l'astronomie pour les personnes ayant une déficience visuelle (un projet un peu fou!). Nous avons conçu dix ateliers d'astronomie: l'utilisation de matériel tactile était à la base de tout. Le résultat fut très concluant puisque les participants à ces ateliers ont tous amélioré leurs connaissances de l'astronomie et beaucoup d'entre eux ont démontré de l'intérêt en continuant de lire sur le sujet.

Comment as-tu entendu parler de Thèsez-vous et à quelles activités participes-tu?
J’ai entendu parler de Thèsez-vous alors que ça faisait plusieurs mois que j'avais de la difficulté à avancer dans ma rédaction. J'en étais venue à remettre en question la pertinence de mon mémoire et le découragement me gagnait.
Je cherchais un moyen de résoudre ce problème et j'ai tout de suite senti que d'aller rédiger dans un contexte où tout est pensé pour favoriser la concentration serait la meilleure solution.
À
chaque fois que je me rends à l'Espace , je sais que la journée que je vais y passer sera productive et satisfaisante et que je serai motivée à rédiger.


L’écoute et la flexibilité des membres de l’équipe m'ont fait comprendre qu’elles étaient disposées à adapter tout ce qu'il faut pour que je puisse intégrer ce milieu de vie, et ce, en considérant ma condition de personne non-voyante.  

Voudrais-tu nous partager un apprentissage qui t’a aidé à progresser dans ta recherche ou dans ta rédaction?
Je crois que la rédaction c'est comme la vie: lorsque tu rencontres un obstacle et que tu as peur, il faut le regarder en face et foncer. Plus tu tentes d'éviter la difficulté, plus elle revient en force. J'avais peur d'écrire comme si je n'étais jamais certaine d'avoir bien compris mes lectures.

«Ce qui m'a le plus aidée à avancer, c'est de cesser de chercher à tout savoir avant d'oser écrire une ligne. »

J'avais un tel objectif de perfection et un tel sentiment d'imposteur que je ne me donnais pas le droit d'écrire quoi que ce soit. On m'a conseillé de ne pas attendre d'avoir tout lu sur le sujet avant d'écrire, mais plutôt de me mettre à la tâche chaque jour. Je comprends maintenant que la rédaction est un aller-retour continu entre les lectures et la rédaction.
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Geneviève Messier

12/11/2018

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PhotoCrédit photo: Audrey Rivet


   

​
  Questions à Geneviève Messier
      Membre professeure depuis novembre 2018

Université d’attache: Université du Québec à Montréal
Champ d’expertise: Didactique générale, formation pratique, littératie en contexte universitaire, didactique de l’oral.
 
Son lien avec Thèsez-vous
J’ai eu le bonheur de participer à une retraite d’écriture organisée par le CRIFPE en août 2018 au Manoir D’Youville. Dans le cadre d’un de mes cours, j'utilise l’Espace Thèsez-vous avec mes étudiant.e.s afin de leur faire découvrir et de les mettre en contact avec de nouvelles façons de rédiger.

L’expérience vécue à travers les retraites Thèsez-vous
J’ai redécouvert le plaisir d’écrire sans me sentir coupable de le faire, d’en refaire une priorité. J’ai compris que j’avais réussi à perdre de vue cela. Je ne reviendrais plus en arrière. Allez hop, allons faire des tomates !  

Pourquoi contribuer en tant que membre professeure?
Je crois que comme professeure, je trouve important d’être un modèle pour mes étudiant.e.s. Si je me donne du temps de qualité pour écrire et que cela porte fruit, je crois que cela pourra les inspirer. Je veux aussi montrer que vivre des difficultés en écrivant est humain, que je ne suis pas à l’abri des obstacles liés à l’écriture parce que je suis professeure.

Sa perception de la relation entre le comité de direction et un.e étudiant.e
Accompagner un étudiant est pour moi un privilège et un superbe défi. C’est une relation d’accompagnement où je dois aider mon étudiant à s’approprier à la fois ce en quoi consiste la recherche, mais aussi l’écriture scientifique.
 
Sa relation avec la rédaction
Que dire… Honnêtement, c’est une relation tumultueuse. À la fois exaltante, à la fois dérangeante et exigeante.

Ses meilleures et pires conditions de travail
Les meilleures : Dans un café bondé où je peux m’isoler pour ne pas être distraite par les va-et-vient de l’université.
Les pires : Dans mon bureau et être distraite par les va-et-vient de l’université.
 
Ses trucs et recommandations infaillibles à la rédaction
1) Se couper de toute procrastination possible
  • Pas d’Internet;
  • Activation de SelfControl [https://selfcontrolapp.com/];
  • Être à l’extérieur de la maison ou du bureau (pour éviter la brassée de lavage ou la surproduction de muffins ou de biscuits).

2) Se donner des pauses pendant l’écriture 
C’est même documenté ! À ce sujet, lisez cet article d’Hélène Paradis :
Paradis, H. (2013). La mise en texte, ou comment gérer simultanément un nombre incroyable de données. Correspondance, 18(2). Repéré à http://correspo.ccdmd.qc.ca/index.php/document/hors-des-sentiers-battus/la-mise-en-texte-ou-comment-gerer-simultanement-un-nombre-incroyable-de-donnees/  

Ce qu'elle n'a jamais dit sur ses habitudes de rédaction
J’écris souvent avec comme musique d’ambiance des listes de musique des années 1980.
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Jean-Frédérick Ménard

12/5/2018

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Je suis professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke et je suis spécialiste du droit et de l’éthique de la santé. Je complète actuellement mon doctorat à University College London (Royaume-Uni). Dans le cadre de mes recherches doctorales, j’ai mené une enquête qualitative sur la prise de décision éthique et juridique concernant les soins critiques offerts aux nouveau-nés dans deux unités de réanimation néonatale, à Londres et à Paris.  

​En plus d'être membre-professeur de Thèsez-vous, j'y offre parfois des ateliers. Le prochain portera sur des stratégies pour distinguer la réflexion et la rédaction. Pour plus d'information sur cet atelier. 

Conciliation double(triple) identitaire: professeur - étudiant - parent

Je suis un membre fervent et enthousiaste de la communauté Thèsez-vous? depuis ma participation à la 20e retraite en septembre 2017 à Châteaugay.  En fait, même si je me suis inscrit comme membre professeur, mon rapport à la communauté Thèsez-vous est avant tout celui d’un étudiant.
​

Je profite beaucoup de mon appartenance à cette communauté, car elle me permet de protéger des plages de temps que je veux consacrer à la rédaction de ma thèse au milieu de sollicitations multiples. Je participe régulièrement à des retraites de rédaction et j’ai souvent organisé ou rejoint des rendez-vous « Thèsez-vous ensemble ». Cela me permet aussi de rencontrer des personnes brillantes et allumées et de m’ouvrir à des champs de recherche fascinants dont je sais pas grand-chose, même s’ils peuvent être pertinents pour mes propres travaux. Petit à petit, c’est un réseau interdisciplinaire qui se forme et dans lequel je m’insère.

Je prends aussi rendez-vous avec ma thèse quelquefois par semaine au magnifique nouvel Espace Thèsez-vous? à Montréal. L’avantage de la discipline de rédaction concentrée que propose Thèsez-vous? est, selon moi, le sentiment d’accomplissement qui suit une séquence de « tomates » bien remplie. Cela m’aide à ne pas me laisser déconcentrer par l’appel lancinant de ma thèse quand je me consacre aux autres volets de ma vie personnelle et professionnelle.  En travaillant de manière plus concentrée, plus mesurée et plus efficace sur la thèse, on peut aussi mieux s’investir et se consacrer à la réalisation de ses autres priorités.

Je jongle en ce moment avec deux identités professionnelles principales, soit celles de professeur-chercheur et celle d’étudiant au doctorat. Dans le domaine du droit, il n’est pas si rare que des doctorants réussissent à décrocher des postes de professeur. Toutefois, cela engendre un défi supplémentaire, car il faut dès lors se dépêcher à terminer sa thèse dans un contexte où les nouvelles responsabilités se multiplient. À cela s’ajoute mes responsabilités comme papa de deux garçons de 7 et 10 ans qui font du soccer, du karaté, du hockey cosom, du tricot et des échecs et qui veulent se déguiser en R2D2 pour l’Halloween (souvent tout ça dans la même journée).

Contribuer en tant professeur

​Je considère que c’est pour moi une chance que de pouvoir participer et d’être témoin de l’essor fulgurant de Thèsez-vous?. Non seulement l’organisme répond à des besoins criants des étudiants aux cycle supérieurs, mais de plus Thèsez-vous s’attaque à ces besoins de manière exemplaire en conjuguant la rigueur scientifique, l’humanisme et la démocratie. L’approche Thèsez-vous va au-delà d’une approche technique de la rédaction en suscitant l’émergence d’une véritable solidarité étudiante en transcendant les frontières institutionnelles et disciplinaires. 

Il faut continuer le développement et la diffusion de cette approche pour que le plus grand nombre d’étudiants puissent la découvrir et continuer à en profiter.  Bien que plusieurs des moyens mis en œuvre par Thèsez-vous peuvent être transposées dans d’autres contextes et générer des retombées positives (que ce soit la technique pomodoro ou la rédaction en groupe), il y a aussi quelque chose de plus qui émerge de l’expérience intégrale. 

J’ai contribué ponctuellement à la réflexion sur le développement de Thèsez-vous?, notamment en participant à des ateliers et des groupes de discussion. J’espère pouvoir continuer à le faire quand j’aurai terminé ma thèse et que je poursuivrai mon parcours comme professeur. À cet égard, l’un des aspects qui m’intéressent particulièrement est le genre d’appui spécifique qu’il serait possible d’offrir aux étudiants qui sont aussi parents de jeunes enfants et qui doivent conjuguer cette importante responsabilité avec les défis propres aux études supérieures.

Jean-Frédérick nous parle de rédaction

Un chemin ardu, mais accessible pour parvenir à «la zone de rédaction»
Il n’y a rien comme entrer dans « la zone » où le temps s’arrête et les phrases se bousculent sur l’écran. Il faut avoir du temps, il faut être disposé, ne pas être trop fatigué, il faut aussi, idéalement, que la question de savoir « qu’est-ce qu’on mange ce soir? » soit relativement réglée. Pour bien rédiger, il faut se méfier des interruptions, surtout celles de la petite machine à interruption que l’on porte sur soi et qui ne veut que détourner notre attention des tâches plus ardues qui pourtant sont aussi les plus satisfaisantes.

Son truc infaillible à la rédaction
J’ai appris un truc durant mes études doctorales que j’applique régulièrement pour bonifier un paragraphe d’analyse. Il faut d’abord reconnaître que la façon dont on rédige le premier jet d’un argument n’est souvent pas la meilleure façon de le présenter. Souvent, l’on pense à des exemples ou des illustrations et l’on en tire des conclusions. Toutefois, si l’on veut vraiment mettre notre analyse en valeur, il faut prendre ces phrases-conclusions, les ramener au début du paragraphe pour que les exemples et les illustrations suivent. Si une autre conclusion vient, elle peut rejoindre l’analyse au début du paragraphe, et ainsi de suite.

Quand rédiger rime avec se promener - anecdote de rédaction
Je rédige toujours bien dans les transports, probablement parce qu’un trajet est généralement limité dans le temps et que les interruptions se font plus rares, mais qu’on n’y trouve pas non plus un silence complet et assourdissant. C’est pourquoi il m’est déjà arrivé durant mes études à Londres de m’installer au deuxième étage d’un autobus à impériale et de faire le circuit en boucle pour travailler sur mon manuscrit.


À chacun sa façon de rédiger... l’important est de trouver ce qui marche pour soi!
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Jean-François Thibault, Thomas Mayer-Cheret et Martin Blanchard: entrevue croisée auprès de trois étudiants à la maitrise à HEC Montréal

11/13/2018

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Jean-François Thibault (M.Sc. Management) s’intéresse aux enjeux liés à l’acceptabilité sociale dans le cadre d'un projet comme l'oléoduc Énergie Est, Thomas Mayer-Cheret (M.Sc. Stratégie) creuse les liens entre identité et légitimité des organisations, alors que Martin Blanchard (M.Sc. Ingénierie financière) tente de développer un algorithme qui permet la division des dimensions et leur analyse individuelle afin d’en arriver à une tarification d’options. Ces trois étudiants avaient d’abord été réunis pour contribuer à la réflexion entourant l’identité visuelle de Thèsez-vous et la portée de l'OBNL dans des programmes autres que ceux de sciences sociales et humaines. Plus récemment, ils ont candidement accepté de venir discuter de leur parcours, de la rédaction scientifique et de recherche de façon plus générale. En voici quelques extraits. 

Pourquoi faire de la recherche alors que vous pourriez travailler dans l’industrie?

Les motivations qui se cachent derrière un projet de maitrise ou de doctorat sont variées. Pour Jean-François, la recherche et la rédaction sont parfois ardues, mais elles représentent une des stratégies essentielles pour rendre compte de réalités nouvelles, complexes et difficiles à comprendre. C’est plutôt l’idée de participer à une grande conversation scientifique qui anime Thomas qui souhaite « ajouter une pierre à l’édifice ». Martin, plus pragmatique, aime la recherche car il s’agit d’une démarche de résolution de problèmes. Il parle de son projet comme un défi à relever. 

Quelles sont vos conditions idéales de rédaction?

Lorsqu'il est question de rédaction efficace, Jean-François évoque l’importance du silence et de l’absence de distraction. Lui et Thomas s'entendent pour reconnaitre l'effet positif et surprenant que le groupe peut avoir sur la motivation. À l’inverse, Martin se perçoit comme un solitaire qui a besoin d’être dans sa bulle pour rédiger. Thomas insiste aussi sur le fait qu’il faut tenter de trouver des occasions de renouer avec le plaisir de rédiger, de sentir qu’on avance, sans quoi la route peut être bien longue!
 
« Le groupe donne de l’énergie dans les moments où, seul, on aurait été moins productif. C’est plus facile quand les gens se motivent entre eux pour rédiger. » 
Jean-François Thibault, M.Sc. Management, HEC Montréal
 
C’est peut-être ce qui explique la participation de plusieurs étudiant.e.s de HEC aux activités de Thèsez-vous ensemble. « C’est une façon de normaliser ce que l’on vit, surtout lorsque l’on fait face à des obstacles, en se donnant des occasions de partager sa réalité avec d’autres étudiant.e.s dans la même situation », explique Thomas. Au niveau des stratégies très concrètes, Martin défend l’intérêt d’adopter un rythme de rédaction séquencé: 
 
«Je donne de grands coups, puis je laisse le projet de côté quelques temps. J’ai l’impression que ça me donne une nouvelle perspective quand j’y reviens et que je me tanne moins de mon projet. »
Martin Blanchard, M.Sc. Ingénierie financière, HEC Montréal

Et que diriez-vous à des étudiant.e.s en début de parcours?

​Lorsqu’on leur demande ce qu’ils souhaitent aux étudiant.e.s qui débutent, on décèle une certaine cohérence entre les propos des trois collègues. Par exemple, Jean-François souhaite aux étudiant.e.s de trouver leur champ d’application et que leurs travaux ne restent pas lettres mortes. Selon lui, « il n’y a rien de plus beau et de plus juste que de voir des gens aller jusqu’au bout de leurs talents ». Pour sa part, Thomas souhaite « que des belles choses! » à ceux et celles qui se lancent dans une maitrise ou un doctorat, mais surtout de nourrir leur passion même si ce n’est pas toujours facile. Une des façons de conserver cette passion est certainement d’en discuter avec des étudiant.e.s qui travaillent dans des champs disciplinaires complètement différents aux nôtres, il faut profiter de ces occasions lorsqu’elles se présentent!
 
« Je souhaite que de bonnes choses aux étudiant.e.s qui rédigent! De réussir, d’avancer, mais surtout de rester curieux, curieuses et passionné.e.s au fil du processus, de ne pas oublier de faire ce qui leur plaît. »
Thomas Mayer-Cheret, M.Sc. Stratégie, HEC Montréal
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Geneviève Belleville

11/6/2018

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Marc-André Girard Photographie
Professeure de psychologie à l’Université Laval, Geneviève Belleville s’intéresse à la psychologie clinique des troubles anxieux, post-traumatiques et du sommeil. Depuis 2016, elle a entrepris une série de recherches portant sur l’anxiété, le perfectionnisme et la procrastination chez les étudiants au doctorat. Auteure de l’ouvrage Assieds-toi et écris ta thèse (2014), Geneviève a contribué en tant qu’Experthèse à l’occasion de trois retraites de rédaction Thèsez-vous.

Même après une vingtaine d’années d’expérience en rédaction, Geneviève avoue que sa relation avec cette tâche est...compliquée!

Un moyen qu’elle privilégie pour renouer avec cette relation: aller à la rencontre de personnes provenant de multiples horizons et affrontant diverses obligations. Selon elle, ces rencontres représentent de bonnes occasions pour échanger des stratégies et elles contribuent à briser son propre isolement et à normaliser les défis qu’elle rencontre (encore et toujours) dans ses tâches de rédaction.

La professeure accorde une grande importance à l’accompagnement à s’organiser pour atteindre leurs objectifs professionnels des étudiant.e.s qu’elle dirige. Elle tente de démystifier la rédaction et souhaite réduire l’anxiété (la peur!) associée à la rédaction et encourage les étudiant.e.s à simplement se mettre au travail, à appliquer une méthode pour écrire leur thèse ou leur mémoire de façon régulière, sans trop de stress. Pour Geneviève,
la rédaction scientifique est une habileté et en ce sens, elle nécessite de la pratique, comme maîtriser une activité sportive.

«Écrire n’est en soi ni mystique ni bien palpitant,
​mais pas atroce pour autant! »

Frappée par le calme et le bien-être qui se dégage des retraites de rédaction, elle compare les retraites à des cures de désintoxication de la procrastination. Selon la professeure, le véritable défi est de poursuivre ces comportements de rédaction dans le « vrai monde »! Le plus grand bénéfice des retraites selon elle est l’accès à un environnement très privilégié et adapté pour réapprivoiser la rédaction, se sortir d’un blocage ou avancer significativement un texte.
​

Fière d’être associée à l’initiative depuis ses tous débuts, Geneviève explique pourquoi elle contribue à Thèsez-vous à titre de membre professeur.e «Thèsez-vous représente le fruit d’un processus de résolution de problème modèle et propose des solutions concrètes. Des étudiantes ont constaté une difficulté en rédaction. Plutôt que de s’isoler, elles ont décidé de travailler à comprendre et à surmonter ces difficultés. Elles ont appuyé leurs efforts de données probantes tout en tissant des liens forts avec la communauté des étudiant.e.s aux cycles supérieurs. Que Thèsez-vous soit en plus un OBNL démontre toute l’authenticité de la démarche.»

As-tu UNE recommandation que personne ne dit, mais qui fonctionne bien en rédaction?
​Chut, c'est un secret: Tu dois t'asseoir... et écrire!

je soutiens l'initiative,
​je deviens membre membre thèsez-vous
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Émilie Tremblay-Wragg

9/6/2018

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@AudreyRivet

​Émilie est nulle autre que l’une des fondatrices de l’OBNL Thèsez-vous. Après avoir complété un doctorat en éducation à l’UQAM, elle est maintenant chercheure post-doctorale en pédagogie de l’enseignement supérieur à l’Université de Sherbrooke. Elle étudie l’impact des retraites de rédaction sur la persévérance et la réussite des étudiant.e.s aux cycles supérieurs. 
«J’aime quand la recherche atteint vraiment les gens: c’est le cas de la recherche sur Thèsez-vous. Les étudiant.e.s nous écrivent souvent pour nous dire à quel point les retraites ont changé leur vie. Je veux savoir si leur passage à Thèsez-vous les a réellement aidé.e.s dans leur parcours de maîtrise ou de de doctorat, et si oui, comment.»
La rédaction fait partie de son quotidien depuis plusieurs années. «La rédaction reste la tâche la plus ardue dans ma semaine, même si je viens de terminer ma thèse. J’ai eu plusieurs fois le syndrome de l’imposteur. Toutefois, entre le début de ma maîtrise et la fin de ma thèse, j’ai constaté une amélioration significative: l’expérience rentre, on se sent plus confiant, c’est plus facile. Je réussis à mieux saisir où je m’en vais avec mon projet d’écriture et je sais solliciter les bonnes personnes pour m’épauler. Je suis tellement fière de moi après avoir écrit un passage qui me plaît, ça me rend heureuse!»

Une autre stratégie d’Émilie est de suivre un horaire structuré mais équilibré, qui respecte son rythme naturel. «Je suis une personne matinale, je sais que ma productivité est à son maximum le matin. Par exemple, je commence à 8h et je termine à 16h. Vers 14h, je sors toujours faire du sport pour m’aérer l’esprit. »

Au souvenir de la première retraite de rédaction organisée en 2015, ses yeux s’allument.
«La première retraite a été magique. C’est là qu’on a vraiment constaté qu’on mettait le doigt sur quelque chose, qu’on répondait à un réel besoin. Certain.e.s étudiant.e.s nous disaient ne pas avoir touché à leur thèse depuis plusieurs mois: la retraite était l’occasion de voir s’ils et elles pouvaient s’y remettre et se motiver à poursuivre malgré les difficultés rencontrées. C’est à ce moment qu’on a réalisé qu’il fallait former un OBNL pour pouvoir répéter l’expérience et partager cette belle énergie avec plus d’étudiant.e.s.»
Le fait de travailler ensemble aux cycles supérieurs peut sembler contre-intuitif, mais c’est pourtant l’un des éléments-clés pour Émilie : «Les retraites et la communauté qui s’est formée autour de Thèsez-vous sont pour moi des occasions uniques de socialiser quand la rédaction devient trop solitaire. Une amie et moi nous rencontrons fréquemment pour travailler chez moi. C’est ça qui est fascinant: le fait de travailler ensemble en parallèle crée une synergie hallucinante.»

Outre son travail de chercheure et son implication à Thèsez-vous, Émilie est aussi une sportive déterminée et la mère de 4 enfants. «Je suis inscrite au demi-marathon de Montréal fin septembre. Un premier vrai défi sportif pour moi en 6 ans de course.» Comment parvient-elle à concilier toute cela? «La conciliation travail-étude-famille-bénévolat est parfois difficile, mais c’est aussi facile étant donné la flexibilité de l’horaire que nous avons. J’aime faire mes propres choix, donner du temps où j’en ai envie et selon mes priorités du moment.»
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