Thèsez-vous?, c'est une expérience de rédaction partagée avec des étudiant.e.s issu.e.s d'une diversité de disciplines et d'universités à travers le Québec. C'est donc un plaisir de vous présenter, ici et là, des portraits des étudiant.e.s qui se joignent à nous lors d'une retraite, dans l'idée de mettre en valeur leur implication et leurs recherches. En quelques mots, sur quoi porte votre projet de recherche? Je m’intéresse à l’expérience de la non-maternité. Ma thèse porte plus précisément sur les parcours de vie des femmes québécoises issues de la génération du baby-boom qui n’ont pas eu d’enfant. Elles sont proportionnellement très nombreuses au Québec, mais on ne le sait pas nécessairement ! Leur invisibilité sociale me motive beaucoup à comprendre et faire connaître les parcours particuliers de ces femmes qui ont construit leur vie familiale, conjugale et professionnelle à l’extérieur de l’expérience de la maternité. Pourquoi participer à Thèsez-vous? J’ai deux enfants et ma vie familiale me demande beaucoup de temps ! La retraite me permet de prendre trois jours uniquement pour mon projet de recherche. Il s’agit d’une opportunité (rare) de rédiger une section particulière de la thèse qui demande une concentration plus soutenue. Thèsez-vous facilite selon moi la mise-en-place d’un cadre créateur et inspirant pour les dernières phases du parcours doctoral. Selon vous, quel est le plus gros défi de la rédaction académique pour un.e étudiant.e? La concentration et le respect des objectifs. La vie de doctorant.e demande nécessairement de conjuguer plusieurs projets à la fois : travail sur la thèse, contrats de recherche, enseignement, activités de réseautage, organisation de colloques scientifiques, etc. À ces activités s’ajoutent le temps et l’énergie investis dans les projets personnels, la vie familiale et conjugale. On compare souvent le doctorat à un marathon et je trouve que cette analogie est plutôt juste. Le plus important pour franchir la ligne d’arrivée est de garder la concentration et de respecter les dizaines (les centaines ?) de petits échéanciers qui permettront de faire avancer le projet jusqu’à son achèvement.
0 Commentaires
Dans moins de deux semaines, des étudiant.e.s d'une diversité d'universités du Québec prennent la direction du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour rédiger dans les meilleures conditions grace à une belle collaboration avec le MAGE-UQAC. En plus de la programmation habituelle, nous sommes fier.ère.s d'acceullir Stéphane Allaire, Doyen de la recherche et de la création à l'UQAC, pour un atelier ExperThèse dont voici un aperçu. Ça promet! Psssst Il reste encore quelques places, n'hésitez pas à vous joindre à nous! Pour les plus éloigné.e.s, il est possible de dormir sur place la veille pour aussi peu que 35$ et le covoiturage s'organise rondement. Résumé La publication d’un article scientifique est un long processus qui comporte plusieurs étapes allant de l’identification d’une thématique à la parution du texte dans une revue. L’adoption de certaines pratiques et l’évitement de pièges peuvent accroître les chances de publier un texte. Des éléments de cet ordre seront discutés, du point de vue spécifique d’un rédacteur de revue scientifique. Stéphane Allaire, Ph.D., a été embauché en tant que professeur en pratiques éducatives à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il est chercheur associé au CEFRIO et au CRIRES ainsi que membre du réseau PÉRISCOPE. Ses activités d’enseignement concernent principalement l’intervention éducative et la formation pratique des futurs enseignants. Ses intérêts de recherche concernent notamment les communautés d’apprenants en réseau, l’environnement d’apprentissage des écoles rurales ainsi que le développement de l’écriture à l’aide des technologies de collaboration. Il a été directeur du Consortium régional de recherche en éducation et rédacteur francophone de la Revue canadienne de l’éducation. Il est présentement doyen de la recherche et de la création à l'Université du Québec à Chicoutimi. Pour la 13e édition des retraites de rédaction Thèsez-vous?, nous apportons des petites modifications à la programmation, afin de tenir compte des recommandations des participant.e.s d'éditions précédentes. Nous profitons aussi de l'occasion pour tirer profit des expertises variées des étudiant.e.s présent.e.s et proposer une diversité d'activités de ressourcement entre les périodes de rédaction. Bref, en plus des 20h de rédaction, de l'atelier d'introduction et de l'atelier Experthèse, nous allons "tester" une période de rédaction aux aurores et inviter les étudiant.e.s à se changer les idées, à s'activier ou se détendre, en participant à des activités ludiques qui ont comme seul objectif de décrocher et de favoriser le bien-être. #SlowScience Vous êtes curieux.se à l'égard de l'atelier d'acroyoga qui sera animé par Caroline? Il s'agit d'un atelier hybride entre acroyoga typique (qui énergise, dynamise, stimule les rencontres à travers le jeu, ambiance ludique), acroyoga thérapeutique (qui réveille, active, étire et relaxe le corps) et yoga en partenaires (postures d'ouverture et d'étirement à deux, massages et auto-massages pour détendre dos, nuque, bras tendus par la "posture-écriture-ordinateur"). Ça promet! En prévision de la 13e édition des retraites Thèsez-vous?, qui se déroulera du 16 au 18 janvier 2017 au Manoir d'Youville, voici un aperçu de l'atelier Experthèse qui s'ajoute à la programmation habituelle, incluant l'atelier d’introduction, les séances de rédaction intensive, le yoga et les occasions de se ressourcer en plein air et d'échanger avec des étudiant.e.s d'une diversité d'universités et de disciplines. Résumé En bout de pistes, le succès d’une thèse ou d’un mémoire se résume à l’évaluation qu’en font les membres d’un jury. On n’écrit pas que pour soi... Il faut convaincre. C’est par conséquent en fonction des attentes de ce lectorat particulier que les critères d’une bonne thèse doivent être définis avant de viser un lectorat plus large. Trois critères peuvent ici servir de guide à la lecture comme à la rédaction d’une thèse : l’avancement des connaissances, la force de la démonstration et la cohérence de la démarche intellectuelle. Ce faisant, la thèse ou le mémoire offre à son rédacteur la possibilité de fixer les paramètres de sa propre pensée, et il arrive que les choix théoriques et méthodologiques réalisés dans la foulée de la rédaction accompagnent un chercheur tout au long de sa vie intellectuelle, même si tous ceux qui ont eu un jour à produire une thèse de doctorat vous expliqueront qu’ils procèderaient tout autrement aujourd’hui. Qui qu’il en soit, la thèse n’est pas a priori le lieu de la modestie, mais l’ambition à un prix : s’affranchir du connu. Or la connaissance est un bien collectif et la thèse n’est pas qu’une œuvre d’érudition. C’est là que ça se corse. Pierre Noreau est professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et chercheur du Centre de recherche en droit public, Centre dont il a été le Directeur de 2003 à 2006. Il œuvre principalement dans le domaine de la sociologie du droit. Pierre Noreau a été Président de l’Association francophone pour le savoir (l’ACFAS) de 2008 à 2012, Directeur du Bureau des Amériques de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) de 2009 à 2013 puis Vice-recteur à la programmation et au développement de l’AUF de 2011 à 2014. Ses travaux portent notamment sur le fonctionnement et l’évolution du droit contemporain, l’accès au droit et à la justice et la diversité ethnoculturelle. Ses publications récentes explorent les questions touchant à la question autochtone, la déontologie judiciaire et les conditions de la recherche interdisciplinaire en droit. Pierre Noreau détient un doctorat de l’Institut d’Études politiques de Paris. Il a dirigé au PUM, avec Emmanuel Bernheim (UQAM) l’ouvrage : La thèse : un guide pour y entrer…. et s’en sortir. |
Envie de contribuer au blogue ?N'hésitez pas à nous contacter, ainsi qu'à nous soumettre vos idées sur les enjeux de la rédaction et de la vie académique! Archives
Septembre 2023
Thèmes
Tous
|