Du 15 au 17 mars 2017, nous serons de retour au Manoir d'Youville pour une 15e édition des retraites Thèsez-vous?. Cette fois-ci, France Landry animera un atelier Experthèse dont le titre est Bouées de secours pour périodes creuses. Elle discutera des façons de favoriser et maintenir la motivation, l’inspiration, la créativité et l’enthousiasme au fil de la rédaction. Les éditions se suivent et nous sommes toujours aussi excité.e.s à l'idée de vous retrouver pour rédiger plus, mieux et ensemble. D'ailleurs, comme nous tolérons peu les périodes creuses, nous vous avons organisé, un peu sur un coup de tête, une activité de rédaction en marge de la Nuit Blanche: Nuit (sans page) blanche! Il reste encore quelques places, si ça vous dit de participer à l'activité la plus "nerd" de la Nuit Blanche, qui s'annonce aussi productive qu'amusante! Résumé Bien que notre sujet de thèse ou de mémoire a été choisi avec soin et surement, parce qu’il nous intéresse (du moins en partie), il est normal qu’à certains moments, il nous emballe moins ! Bien qu’à certains moments le processus d’écriture se déploie facilement, il y en a d’autres, où c’est laborieux et où la motivation et l’enthousiasme nous quitte. Durant ce mini-atelier, nous essaierons d’identifier NOS bouées. Les bouées auxquelles on peut s’accrocher lors des creux de vagues. France Landry a d’abord été étudiante éternelle dans trois universités de trois provinces différentes pour maintenant être psychologue en apprentissage à l’UQAM, chercheure associée au département de psychologie et également co-superviseure de 2 étudiants au doctorat en psychologie. Ses champs d’intérêts sont les stratégies d’études, les défis des étudiants qui vivent avec un trouble du déficit de l’attention, et bien sûr, les stratégies de survie en période de rédaction pour les étudiants aux études supérieures.
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Ce n'est pas une formule magique, mais un petit mode d’emploi pour l’organisation d’un #ThèsezVousMaison, chez soi, au chalet, chez vos parents, dans la cabane du petit cousin réquisitionnée pour la cause: votre mémoire, votre thèse, un article qui tarde, une demande de bourse qui presse, la huitième version (finale!) de ce rapport d'activité. 1) Planifiez un horaire rigide, que vous respecterez à la minute près C’est une façon concrète de s’engager dans la rédaction, en découpant la journée en cases horaires déterminées à l’avance, chacune associée à des objectifs de rédaction précis. L’idée est de diviser votre journée en périodes réalistes plutôt que d’inscrire à votre agenda RÉDACTION pour la journée entière, comme si ça allait se dérouler pendant 12 heures sans arrêt, comme si les majuscules y changeaient quelque chose... Bonus Pourquoi ne pas s’inspirer de l’horaire des retraites Thèsez-vous? qui, tranquillement, semble faire ses preuves! Remplacez simplement les ateliers par des discusions thématiques entre étudiant.e.s et les activités en plein air par votre loisir préféré. 2) Prévoyez vos pauses et ce qu’elles impliquent en termes de ravitaillement pour le corps et l'esprit La veille de votre journée de rédaction, planifiez à l’avance vos repas et collations. L’idée est de ne pas perdre de précieux temps de rédaction et, surtout, ne pas utiliser la nourriture comme excuse à la procrastination. De même, allouez-vous des pauses réelles qui n’impliquent pas d’écran (dans le doute, précisons que le cellulaire EST un écran ;) ). Bouger reste idéal. Sortez dehors, faites votre lavage avec énergie, trouvez-vous une marelle! Cela dit, il s'agit d'une pause et il faut s’y remettre ensuite. Pour faciliter la transition sans trop vous poser de questions, fixez-vous un temps de pause et, plus essentiellement, respectez-le! Bonus L’heure qui suit le diner semble être LE moment pour se dégourdir, retrouver de l'énergie et ne pas sombrer dans la démotivation de l’après-midi, caractérisée par des images persistantes de sieste ou d’apéro en terrasse. Offrez-vous une heure complète de pause, sans culpabilité pour éviter de perdre une heure à fixer l'écran sans produire quoi que ce soit de significatif. 3) Organisez votre cadre de rédaction en conséquence Votre cadre de rédaction doit favoriser la concentration. Pensez au son (des bouchons? des écouteurs?), à la lumière (suffisante et naturelle de préférence), à l’ergonomie (pourquoi ne pas vous installer pour rédiger une partie de la journée debout?), à la disponibilité des outils (livres, articles, bloc notes sous la main pour inscrire les idées à ne pas oublier, mais qui n'ont rien à voir avec votre rédaction). Si vous rédigez dans un espace où il est possible de vous déranger (au travail, auprès de votre famille, dans un espace public), assurez-vous pour que votre isolement symbolique est clair, annoncé et respecté (ceux, celles qui vous aiment comprendront). Bonus Au moment où vous vous dites « J’ai besoin d’Internet pour aller chercher des articles », doutez de vous-même. Il sera toujours préférable de se déconnecter, que ce soit via votre ordinateur ou votre cellulaire (Et le mode vibration n'est pas synonyme de déconnexion ;) ). C’est ardu, certes, mais très payant au final. Offrez-vous la quiétude d'un "blitz" de rédaction sans interruption. 4) Trouvez-vous des âmes sœurs (réelles ou virtuelles) L’une des leçons tirées de l’expérience des retraites Thèsez-vous? est l’effet positif du groupe sur la motivation. N'hésitez pas à vous allier d’étudiant.e.s qui vivent des défis similaires pour rédiger en chœur. Il apparait essentiel de déconstruire cette représentation de la rédaction qui se veut inévitablement souffrante et solitaire. Au contraire, la solidarité silencieuse qui s’installe lorsqu’on rédige à plusieurs supporte et pousse à persévérer lorsque la motivation s’effrite. Bonus Vous avez déjà participé à une activité Thèsez-vous, contactez d’ancien.ne.s participant.e.s pour des périodes hebdomadaires et collectives de rédaction non négociables. L'idée est de profiter du fait qu'il est souvent plus facile de respecter un engagement envers ses pairs qu’envers soi-même. Enfin, s’il est douloureux de rédiger en été, ce serait malhonnête de ne pas en reconnaitre ses réels avantages: On a très rarement froid aux extrémités, on peut rédiger dehors, on débute généralement après que le soleil se lève et termine avant qu’il ne se couche et personne ne semble répondre à ses courriels, invalidant par le fait même la façon par excellence de procrastiner. Autrement dit, pause de "je débute dès que j'ai répondu à mes courriels". En espérant que vous saurez profiter de ces quelques astuces, bonne rédaction et n'hésitez pas à nous envoyer vos photos #ThèsezVousMaison. On est curieux, curieuse, et ça motive les troupes! Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
Mise à jour en août 2023. Avec 4 enfants, je n'ai eu d'autres choix que de devenir la reine de la conciliation travail-étude-famille. Et même s'il s'agit souvent d'un casse-tête, cette réalité est devenue une source d'énergie et de fierté avec le temps. D'ailleurs, trop souvent, on n'entend que les difficultés de la réalité des parents-étudiants. Je vous propose donc, cette fois-ci, d'y dénicher un peu de positif! Avant mon admission au doctorat, je travaillais comme enseignante dans une école primaire. Je devais alors prendre congé pour amener mes enfants à des rendez-vous de toutes sortes, je ne pouvais commencer à préparer un repas santé avant 18h00, et ce, en prenant soin de faire étudier les mots de vocabulaire entre deux carottes à éplucher. Et lorsque je pouvais enfin m'assoir en silence, une pile de lavage se pointait le bout du nez! Depuis que je suis au doctorat, ces tâches n'ont pas disparu par magie: la pile de lavage ne semble jamais descendre et la liste des mots de vocabulaire s'allonge d'une année à l'autre. Je peux toutefois accomplir nombreuses tâches au moment souhaité, entre deux paragraphes, une liberté que m’offrent les études supérieures dans la gestion de ma vie familiale. Et ça, ça n'a pas de prix! Je vous mentirais sans doute si j’omettais de dire que ma vie est très occupée et que la fatigue se fait souvent sentir. Ce qui est le plus difficile, c’est la culpabilité. Je me sens toujours coupable lorsque je dois rédiger le dimanche, alors que le reste de la famille s’amuse. Je relativise alors, en me rappelant que la plupart du temps, je passe des moments de qualité avec les enfants et que la rédaction d’une thèse ne se fait pas sans compromis. Cela dit, pour se sentir bien dans cette conciliation travail-étude-famille, il est nécessaire d'être réaliste et souple dans les délais qu’on se fixe en matière de rédaction. Me sentir motivée fait toute la différence. Dans la mesure du possible, je tente donc de prioriser des projets selon mes intérêts et selon mes affinités avec l'équipe de travail. Je dois aussi reconnaitre la présence d'un partenaire de vie et d'une famille très impliquée, qui m’appuie dans mes choix et qui s’occupe de la marmaille lorsque je suis en quête de savoir! Se sentir comprise et soutenue, du côté du boulot comme de la famille, m'apparait essentiel pour rester motivée. Enfin, je constate que, si je suis souvent débordée à force de vouloir faire tout de dont j'ai envie, il en ressort un bel équilibre intérieur. Les études me permettent d’avoir une activité intellectuelle qui m’apporte beaucoup et qui contribue à faire de moi une meilleure mère. C'est un joli casse-tête, qui me convient parfaitement! Signée, une maman aux mille et une responsabilités… Billet rédigé par Émilie Tremblay-Wragg., Co-fondatrice de Thèsez-vous? Candidate au doctorat en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal. Ironiquement, l’art d’être étudiant ne s’apprend pas sur les bancs d’école. Surtout quand on entame des études supérieures. Plus souvent qu’autrement, on est parachuté dans un univers qui nous est inconnu, avec ses propres codes et règles tacites. L’impression d’avancer à tâtons, doublée de la sempiternelle angoisse de performance, induit chez plusieurs bien des nuits blanches Aujourd’hui, les universités offrent une ribambelle de services pour venir en aide aux étudiants dans le brouillard : ateliers de rédaction, aide à l’apprentissage, services de soutien financier, rencontres individuelles avec des conseillers d’orientation, des psychologues, des neuropsychologues, des orthopédagogues... Le hic, c’est que ce ne sont pas tous les étudiants qui ont le temps ou l’envie de profiter de ces services – dont ils ignorent parfois carrément l’existence! Néanmoins, leurs interrogations et leurs inquiétudes, elles, demeurent... C’est pourquoi, en 2011, alors que je travaillais au journal Forum de l’Université de Montréal, je suis partie en quête de tous ces précieux conseils qui échappent aux étudiants. J’ai rencontré une quinzaine d’experts qui m’ont aidé à rédiger de courtes capsules (qui a le temps de lire un traité sur la procrastination, hein?) allant de la conciliation travail-famille-études au choix du directeur de thèse en passant par la planification financière et la recherche d’emploi. En 2012, les Presses de l’Université de Montréal ont réuni 42 capsules en un ouvrage pratique et illustré : Petit guide de survie des étudiants. À l’intérieur, un chapitre complet est consacré aux études supérieures. Comment trouver le directeur de recherche qu’il vous faut? Qu’est-ce que la cotutelle de thèse et quels sont ses défis? Comment gérer un conflit entre un étudiant et un directeur de recherche? Qu’est-ce que l’éthique de la recherche? Quelles sont les étapes psychologiques de la rédaction aux cycles supérieurs? Comment devenir un bon vulgarisateur scientifique? Comment écrire un super article scientifique? Comment se préparer à l’examen de synthèse? Comment tirer un livre de sa thèse? Êtes-vous fait pour le stage postdoctoral? Voilà les questions qu’on y aborde. Au-delà des thèmes spécifiques à la maîtrise et au doctorat, le Petit guide traite de questions pouvant toucher les étudiants à n’importe quel moment de leur parcours. Comment surmonter l’angoisse de la page blanche? Comment lire de façon efficace? Comment accepter la critique? Comment tirer le maximum des avantages fiscaux et crédits d’impôt en tant qu’étudiant? Comment dénicher un mentor? Comment se préparer pour une entrevue? Et j’en passe... Le Petit guide n’a pas la prétention d’assurer votre réussite scolaire. Celle-ci reste entre vos mains. En revanche, il est un compagnon de route vers lequel on revient souvent. En tout cas, c’est ce qu’on me répète! Vous pouvez vous procurer gratuitement le Petit guide de survie des étudiants en format numérique ici. Mais si, comme moi, vous préférez le contact du papier, vous pouvez dénicher un exemplaire du livre dans n’importe quelle librairie au coût de 14,95$. Billet rédigé par Marie Lambert-Chan, journaliste indépendante et auteure du Petit guide de survie des étudiants Nous sommes très heureux d'annoncer qu'un des ateliers proposés lors du prochain Thèsez-vous? sera animé par Geneviève Belleville, auteure de livre "Assieds-toi et écris ta thèse! - Trucs et pratiques motivationnels" Résumé du livre: La rédaction scientifique est l’entreprise la plus intimidante, décourageante et anxiogène de l’expérience universitaire. Lorsque vient le temps d’écrire, tout devient plus intéressant : les courriels – même les plus insignifiants pourriels –, les appels que l’on retarde depuis toujours, le ménage et même le changement de litière du chat. Comment peut-on arriver à écrire, alors ? Et, surtout, comment peut-on arriver à le faire sans que la rédaction projette constamment cette aura de torture ou de pire corvée du monde ? Peut-on arrêter de se soumettre à contrecœur aux activités de rédaction et simplement retrouver l’envie d’écrire ? Voilà les questions abordées dans cet ouvrage. Pour plus d'information sur l'inscription à la prochaine retraite, c'est par ici! #Thèsez_vous #Onrédige #PhDAcadémie (source: www.pulaval.com/produit/assieds-toi-et-ecris-ta-these-trucs-pratiques-et-motivationnels) |
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