Lors de la 5e édition de Thèsez-vous?, Alex Bourque, étudiant à la maitrise en sciences de l'activité physique (Université de Sherbrooke) a généreusement partagé quelques conseils visant à faciliter la pratique de la pleine conscience. Voici quelques éléments issus de sa présentation. Dans le cadre des retraites Thèsez-Vous ?, les meilleures conditions sont offertes pour rédiger de manière efficace. Malgré ce contexte idéal, il n’en demeure pas moins qu’une personne doit être attentive sur de longues périodes. Pour améliorer la qualité de cette attention, la pratique de la pleine conscience est possible, de manière formelle en méditant ou en pratiquant le yoga, ou de manière informelle, par exemple en marchant ! La pleine conscience consiste à porter son attention dans le moment présent sans jugement. Ainsi, même lorsque des situations difficiles se présentent, on porte une présence attentive à ce qui se passe, dans le "ici et maintenant". Pourquoi pratiquer la pleine conscience ? Plusieurs études illustrent que la pratique régulière de la pleine conscience offre une multitude de bénéfices. Voici quelques exemples: Bien-être global
Capacités physiques
Santé mentale
Comment pratiquer la pleine conscience ? Pour pouvoir bénéficier des effets de la pleine conscience, il faut bien sûr pratiquer ! Deux types de pratiques sont possibles :
Ainsi, la pratique formelle englobe aux exercices qui favorisent explicitement la pratique de la pleine conscience dans ses directives. Lorsque l’on parle de pratique informelle, il s’agit plutôt d’exécuter les activités quotidiennes en étant pleinement conscient. Par exemple, lorsque vous prenez votre douche, tenez compte de la sensation de l’eau sur votre corps plutôt que de penser au conflit que vous avez avec votre direction ou alors à la prochaine date de tombée qui approche dangereusement. Et maintenant? Pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour tenter l'expérience! Dès aujourd'hui en trottant jusqu'à la bibliothèque, ou alors en groupe, lors d'une séance de rédaction ou de la prochaine retraite Thèsez-vous?. Billet rédigé par Alex Bourque, étudiant à la maîtrise en science de l’activité physique à l’Université de Sherbrooke. Son mémoire porte sur les effets d'un programme de pratique de la pleine conscience sur le niveau de fatigue, d’anxiété et de la qualité de vie de personnes atteintes de la sclérose en plaques.
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Le laboratoire "Human performance design in electronics and computer science" de l'Université de Southampton s'est penché sur la question de la performance académique et des condition qui la favorise. Sans grande surprise, bouger semble essentiel. Ce que les chercheurs de ce laboratoire soulignent, c'est que l'interactivité entre le corps et le cerveau est trop peu abordée à l'université. En d'autres mots, c'est comme si on ne se préoccupait que de ce qui se passe au-dessus du cou, voire que l'on considérait le corps comme un obstacle à l'accomplissement des tâches académiques. Pourtant, reconnaitre et exploiter l'interactivité entre le corps et le cerveau améliore la performance de tâches statiques comme la rédaction, tout en favorisant le bien-être. Une des pistes de solution évoquée par ces auteurs: Prendre des "movement snacks" à chaque 20 minutes lors de séance de travail prolongé. Dans le même ordre d'idées, l'UQAM sensibilise également sa communauté aux effets néfastes du travail en position assise (Défi énergie). Leur solution: Bouger régulièrement, au minimum 2 minutes pour chaque heure passée en position assise. Dans tous les cas, le message est clair: prendre le temps de bouger n'est pas un luxe. À noter: lors des retraites Thèsez-vous?, nous prévoyons systématiquement des activités pour ponctuer le travail cérébral, par exemple des séances matinales de yoga et de la marche en plein air. Bref, de quoi rédiger intensivement, sans nuire à sa santé! Pour lire l'article sur l'importance de bouger, publié dans The Guardian: http://www.theguardian.com/higher-education-network/blog/2014/jan/28/university-wellbeing-get-academics-moving Pour lire l'article sur l'initiative de l'UQAM pour sensibiliser sa communauté aux effets néfastes du travail prolongé en position assise: http://www.actualites.uqam.ca/2014/defi-energie-objectif-deux-minutes-debout Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? Candidate au doctorat en psychopédagogie à l'Université de Montréal |
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