Les meilleures idées sont parfois toutes simples... Comme celle de réunir 40 étudiant.e.s dans un lieu reculé pour qu'ils, qu'elles puissent se dédier complètement à la tâche, apprendre les un.e.s des autres et discuter du monde académique. De celui qui existe, mais aussi de celui qui est encore à faire. Un an plus tard, une OBNL de créée, 7 exils réussis, plus de 250 étudiant.e.s rencontré.e.s, de 14 universités, inscrit.e.s dans une cinquantaine de programmes, 2 bourses allouées, 5 concours remportés, 3 émissions de radio et 7 articles décrivant l'initiative. Je suis toujours surprise par l'ampleur qu'a pris le projet, en l'espace de quelques mois, alors que je me voie encore, assise au Café Larue et fils, à me demander s'il s'agit d'une bonne idée... Mais sous cette accumulation de chiffres, se cache quelque chose d'encore mieux. Chaque fois qu'on me demande de raconter l'histoire de Thèsez-vous?, j'ai la chance de pouvoir expliquer en quoi, pour moi, le projet représente une façon de renouer avec ce qu'il y a de plus inspirant dans le monde universitaire. En effet, chacune des retraites devient cette occasion particulière d'échanger avec des personnes passionnées par un sujet précis, complexe, parfois improbable et bien éloigné de mes préoccupations quotidiennes. Ça donne des discussions colorées, des silences solidaires, des regards entendus, un humour un peu trop niché et un regain collectif d'énergie qui fait du bien. Et j'ai alors l'impression d'appartenir à une communauté qui me ressemble. Avec laquelle je veux réfléchir le monde. Après un an, j'ai la conviction que nous avons plus que jamais besoin de ces espaces communs, pour être "seul-ensemble", pour être à "plusieurs devant nos hypothèses personnelles", et plus encore, pour être en dialogue interdisciplinaire, interuniversitaire, dans la douceur de l'informel, de son aspect sécuritaire et non-compétitif. Au-delà de la rédaction, les retraites permettent de répondre à ce besoin. Il nous reste maintenant à en tirer un maximum et à multiplier les initiatives complémentaires. La prochaine année s'annonce donc chargée pour l'équipe derrière Thèsez-vous?. Douze retraites prévues à partir de septembre 2016, un CA qui va s'éclater davantage, une tournée et des antennes à travers la province, une #BiblioThèse interactive, une communauté en ligne pour favoriser l'émergence de retraites locales, par et pour les étudiant.e.s d'ici et d'ailleurs, et d'autres surprises, collaborations, dans l'idée de concevoir des expériences accessibles et riches en apprentissage, en partage, en possible. Et je souhaite très fort que vous soyez de la partie! D'ici là, une petite pause estivale se dessine. Mais pas avant d'avoir célébrer cette première année en bonne et due forme! Joignez-vous à toute l'équipe, pour un 5 à 7 tout simple (10 juillet, au AlexandraPlatz), une occasion de se donner une tape dans le dos, se féliciter et rigoler, avant de se lancer dans un été qui, dans mon cas, sera ponctué de rédaction ;) Merci encore une fois à l'Acfas, à PME-Mtl et à la FAECUM pour le financement alloué, dès nos débuts, alors que plusieurs n'y croyaient pas. Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
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Benevolus, l’origine latine du mot bénévolat, signifie « bonne volonté ». Une étymologie qui met en valeur l’altruisme dont font preuve les personnes qui décident de s’impliquer socialement au fil de leur parcours scolaire, sans l’ombre d’une rétribution monétaire. Aux études supérieures, il est toutefois légitime de se demander si cette bonne volonté suffit à justifier des heures de bénévolat, alors que l’agenda déborde de cours, de conférences, de lectures, de blocs de rédaction et, peut-être, de retraites Thèsez-vous? (!). Force est de reconnaitre que cette activité paraprofessionnelle peut s’avérer une riche source de motivation, de ressources et d’apprentissage. Malheureusement, il est non seulement difficile de trouver du temps pour s’impliquer, mais il peut s’avérer ardu de trouver où, quand et comment le faire... Malgré les obstacles, voici 4 raisons qui poussent à faire une petite place à l’implication sociale dans son horaire auxquelles nous avons réfléchis à la lumière des expériences issues de Thèsez-vous? et de Simplyk, deux jeunes OBNL menées par des étudiant.e.s.
Si le fait de trouver le temps de s'engager représente un défi, il faut garder en tête les diverses conséquences positives, et parfois inattendues, que le bénévolat peut entrainer. Cela peut devenir une occasion de décompresser, de se couper momentanément des tâches académiques, tout en se rendant utile! Il s’agit aussi d’une façon toute indiquée de rester connecté aux préoccupations du « terrain », desquelles on peut rapidement s’éloigner lorsque l’on entre dans les hautes sphères universitaires... Bref, avec un peu de « bonne volonté », on peut garder les pieds sur terre et offrir quelques heures, ici et là! Billet corédigé par François De Kerret, cofondateur de Simplyk et l'équipe de Thèsez-vous?.
Découvrez la plateforme de Simplyk par ici: www.simplyk.io |
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