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Les enjeux de la rédaction et de la vie académique.
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Une étude sur le sentiment de communauté scientifique

9/22/2022

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Par Cynthia Vincent, Kathy Beaupré-Boivin, Catherine E. Déri, Émilie Tremblay-Wragg et Raphaëlle Côté-Parent

Depuis ses débuts, Thèsez-vous a des visées sociales précises entourant la mise en œuvre de ses activités de rédaction en groupe. On souhaite notamment encourager la socialisation à la profession de chercheur·e (à l’écriture scientifique précisément) et favoriser le réseautage entre les étudiant·e·s aux cycles supérieurs (apprenti·e·s chercheur·e·s) de différents domaines d’études et universités d’attache. Thèsez-vous rassemble donc, entre autres, les apprenti·e·s chercheur·e·s de la communauté scientifique afin que celles et ceux-ci échangent et travaillent dans des conditions de rédaction favorables, ensemble.

En collaboration avec notre équipe de recherche, une question nous anime: si et comment peut-on mesurer le sentiment de communauté scientifique?
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Peut-on mesurer le sentiment de communauté scientifique?
Intéressée à connaître les effets des activités de rédaction en groupe qu’elle offre, l’équipe de Thèsez-vous a toujours en tête la question de la mesure utilisée dans ses recherches (p.ex., Vincent et al., 2022). C’est pourquoi nous avons entrepris une fouille de la littérature au sujet des instruments de mesure du sentiment de communauté scientifique. Au final, le constat était évident: à notre connaissance, aucune échelle ne semble avoir été développée pour mesurer tous les facteurs (incluant, mais non limités à, la perception d’appartenance, d’utilité et de compétences pour contribuer à la communauté scientifique) qui selon nous définissent le sentiment de communauté scientifique.

​Ainsi, la question qui nous anime est la suivante: Comment peut-on mesurer le sentiment de communauté scientifique? 


Pour répondre à cette question, nous avons entrepris la mise en place d’une échelle du sentiment de communauté scientifique chez les doctorant·e·s.
​
Que disent les études sur la communauté scientifique chez les apprenti·e·s chercheur·e·s?
Vekkaila et al. (2013) définissent la communauté scientifique comme le principal environnement d’apprentissage et de travail des doctorant·e·s. McAlpine et Norton (2006), elles, en parlent comme d’une entité complexe et multicouche qui peut comprendre, par exemple, un groupe de recherche spécifique faisant partie d’une faculté influencée par une discipline inscrite dans la grande communauté scientifique. Plus simplement, la communauté scientifique désigne, dans un sens large, l'ensemble des chercheur·e·s, y compris les apprenti·e·s chercheur·e·s, qui mènent des travaux de recherche scientifique. Conséquemment, la communauté scientifique sollicite la participation des chercheur·e·s, y compris des apprenti·e·s, et permet la collaboration entre les pairs (Brew et al., 2011 ; Pyhältö et Keskinen, 2012).
“Apprenti·e·s chercheur·e·s?
Les personnes étudiantes aux cycles supérieurs dans un programme nécessitant la réalisation d’un projet de recherche sont considérées comme des apprenti·e·s chercheur·e·s.”

​Pourquoi s’intéresser aux doctorant·e·s spécifiquement?
Les doctorant·e·s en recherche se démarquent des autres populations étudiantes de plusieurs façons. D’abord, vu la durée du programme (environ cinq ans) et la charge demandée par la thèse (manuscrit volumineux), les doctorant·e·s réalisent un parcours nettement plus long et exigeant intellectuellement que les autres formations post secondaires existantes. En outre, les doctorant·e·s, par leur formation au métier de chercheur·e, sont encouragé·e·s à entreprendre de multiples tâches (recherche, enseignement et services à la collectivité), faisant qu’ils·elles se considèrent comme des professionnel·le·s en formation plutôt que comme de simples étudiant·e·s (Centre d’innovation en santé mentale sur les campus, 2021). Ainsi, pour une plus longue durée et avec plus d’intensité que les autres étudiant·e·s, les doctorant·e·s éprouvent une situation de précarité, souffrent d’isolement (Cristia, 2022) et éprouvent d’importantes difficultés psychologiques (Hazell et al., 2020; Levecque et al., 2017).

Notre étude en cours pour apporter une mesure du sentiment de communauté
Des mois de travail se sont écoulés à développer des items basés sur les théories existantes sur le sentiment de communauté (p.ex. McMillan et Chavis, 1986) et sur le contexte de la recherche scientifique et du développement professionnel des apprenti·e·s chercheur·e·s. Parmi les neuf étapes de développement d’échelle de DeVellis et Thorpe (2021), nous en sommes rendues à l’administration du questionnaire.

Vous êtes curieux·euses de connaître le processus en détail et/ou les résultats concrets? Et bien, il faut d’abord participer à l’étude et/ou nous aider dans le recrutement!

Si vous êtes au doctorat, nous aimerions BEAUCOUP solliciter un peu de votre temps pour remplir le questionnaire et ainsi nous permettre d’avancer le développement de notre mesure du sentiment de communauté. Cela aidera Thèsez-vous à bonifier ses activités au besoin, et nous permettra de transférer les connaissances acquises aux milieux de la recherche et universitaire.

Comment participer?
Si vous êtes doctorant·e·s inscrit·e·s dans un programme de recherche dans une université au Québec), vous êtes invité·e·s à remplir le sondage via ce lien:
👉 https://sondage.uqam.ca/972759?newtest=Y&lang=fr 👈

Comment nous aider dans le recrutement?
Comme vous le savez, les doctorant·e·s sont souvent inondé.e.s de courriels et parfois difficiles à rejoindre. Si vous souhaitez nous aider, n'hésitez pas à partager le sondage aux doctorant·e·s que vous connaissez ou à faire circuler les publications:

  • Facebook 
  • LinkedIn 
  • Twitter 

Sur ce, nous vous remercions de l’intérêt que vous portez envers notre étude!

Références
Brew, A., Boud, D. et Un Namgung, S. (2011). Influences on the formation of academics: The role of the doctorate and structured development opportunities. Studies in Continuing Education, 33(1), 51-66.    https://doi.org/10.1080/0158037X.2010.515575       

Centre d’innovation en santé mentale sur les campus (2021). La santé mentale des étudiantes et des étudiants aux cycles supérieurs: guide pratique. https://campusmentalhealth.ca/fr/trousse-doutils/la-sante-mentale-des-etudiantes-et-des-etudiants-aux-cycles-superieurs/

Cristia, C. (2022). Le processus doctoral : entre souffrances et vulnérabilités. Revue interdisciplinaire d’Humanités, 7. https://doi.org/10.4000/essais.10762

DeVellis, R. F. et Thorpe, C. T. (2021). Scale development: Theory and applications. Sage publications.

Hazell, C. M., Chapman, L., Valeix, S. F., Roberts, P., Niven, J. E. et Berry, C. (2020). Understanding the mental health of doctoral researchers: A mixed methods systematic review with meta-analysis and meta-synthesis. Systematic reviews, 9(1), 1-30. https://doi.org/10.1186/s13643-020-01443-1

Levecque, K., Anseel, F., De Beuckelaer, A., Van der Heyden, J. et Gisle, L. (2017). Work organization and mental health problems in PhD students. Research Policy, 46(4), 868–879. https://doi.org/10.1016/j.respol.2017.02.008

McAlpine, L. et Amundsen, C. (2007). Academic communities and developing identity: The doctoral student journey. Dans P. B. Richards (dir.), Global issues in higher education, (p. 57-83). Nova Science Publishers, Inc.

McAlpine, L. et Norton, J. (2006). Reframing our approach to doctoral programs: An integrative framework for action and research. Higher Education Research & Development, 25(1), 3-17. https://doi.org/10.1080/07294360500453012

McMillan, D. W. et Chavis, D. M. (1986). Sense of community: A definition and theory. Journal of community psychology, 14(1), 6-23. https://doi.org/10.1002/1520-6629(198601)14:1<6::AID-JCOP2290140103>3.0.CO;2-I

Pyhältö, K. et Keskinen, J. (2012). Doctoral Students' Sense of Relational Agency in Their Scholarly Communities. International Journal of Higher Education, 1(2), 136-149. https://doi.org/10.5430/ijhe.v1n2p136

Tremblay Wragg, É., Vincent, C., Lison, C., Gilbert, W., Valois, P. et Mathieu-Chartier, S. (2021). Les retraites de rédaction structurées auprès des doctorant[e]s : Quelles conditions favorisent une expérience de rédaction légitime, productive et plaisante? Revue canadienne de l’éducation, 44(2), 530‑558. https://doi.org/10.53967/cje-rce.v44i2.4775

Vekkaila, J., Pyhältö, K. et Lonka, K. (2013). Experiences of disengagement: A study of doctoral students in the behavioral sciences. International Journal of Doctoral Studies, 8(2013), 61-81.

​
Vincent, C., Tremblay-Wragg, É., Déri, C. E. et Mathieu-Chartier, S. (accepté, 2022). A multi-Phase mixed-Method study defining dissertation writing enjoyment and comparing PhD students writing in the company of others to those writing alone. Higher Education Research & Development. http://doi.org/10.1080/07294360.2022.2120854.
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Lancement de Chrono: Une application-web pour rédiger ensemble de la maison

2/21/2022

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Le 26 janvier dernier, grâce à une étroite collaboration avec une équipe de recherche multidisciplinaire, nous avons lancé Chrono, la première version d’une application-web qui vise à soutenir les étudiantes et les étudiants aux cycles supérieurs à mieux rédiger de la maison. Bien que le projet ait été entamé avant la pandémie, les mesures sanitaires n’ont fait qu’exacerber les défis auxquels Chrono souhaite répondre. Prolongation, abandon, enjeux de motivation, de procrastination, d’isolement et de santé mentale... Nous nous sommes lancé le défi de soutenir les étudiant.e.s au-delà des retraites et de l’Espace Thèsez-vous.

Cela a mené au développement d’une application-web unique et accessible gratuitement, conçue pour soutenir spécifiquement la rédaction à distance, sans égard à l’université ou à la discipline, de la maîtrise au post-doctorat, en passant par tous les programmes qui exigent la rédaction de rapports d’activités (ex. DESS, MBA).

Comment fonctionne Chrono?
Chrono s’apparente à un espace de “coworking” en ligne et intègre des outils pour répondre à des besoins et des défis précis. Dès qu’on arrive sur Chrono, on trouve une carte qui permet d’apercevoir où se trouvent approximativement toutes les personnes connectées. Cette façon de visualiser le groupe favorise le sentiment d’appartenance, malgré la distance.
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En haut de l’écran, on trouve le même indicateur de temps pour l’ensemble des étudiant.e.s connecté.e.s. La minuterie alterne les 50 minutes de travail et les 10 minutes de pause, à l’image de la façon dont Thèsez-vous a adapté la technique Pomodoro. Cette synchronisation de l’horaire est une distinction importante vis-à-vis des autres applications de gestion de temps (ex. Be Focused, Forest, Flow), car elle impose une structure légèrement plus rigide, voire une petite pression sociale, qui encourage la mise en action tout en rappelant l’importance de prendre des pauses. Chaque début et fin de “tomate” (50 min) est aussi marquée par une indication sonore.
Lorsque le moment est venu de se mettre à la tâche, il faut cliquer sur “Entrez en mode rédaction”. Cette fonctionnalité permet de bien marquer le début et la fin de la séance de travail afin de protéger et réserver ce temps à la rédaction (et rien d’autre!). Pour les membres de Thèsez-vous, cela permet aussi de comptabiliser vos “tomates” qui sont ajoutées à celles réalisées à l’Espace, en retraite ou en activité en ligne dans votre profil de membre.

Que ce soit avant ou une fois entré.e en mode rédaction, il est possible de se fixer un objectif SMART pour la séance qui restera bien en vue tant que vous n’aurez pas indiqué qu’il est complété. En passe d’idée? Un blocage? Chrono propose un générateur aléatoire d’objectifs ludiques inspirés des approches d’écriture automatique. Cette fonctionnalité permet de se mettre en action et d’approcher son travail sous un nouvel angle.
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À droite de l’écran se trouve un clavardage. Une fois entré.e en mode rédaction, il est uniquement accessible lors des pauses. Ainsi, entre les tomates, les étudiant.e.s peuvent socialiser pendant 10 minutes, sans prendre le risque d’être aspiré.e par les réseaux sociaux.
Toujours dans l’idée de réduire les risques d’égarement, on trouve un bloc notes éphémère en haut à droite de l’écran qui permet de noter les pensées parasites qui n’ont rien à voir avec la rédaction ou l’objectif actuel. Ces notes sont conservées et sont accessibles à la fin de la séance de travail, après avoir cliqué sur “Quitter la tomate”.
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Une fois que la tomate est quittée, Chrono propose un récapitulatif qui intègre les objectifs accomplis et le nombre de tomates accomplies, en plus des idées inscrites au bloc notes. En utilisant bien la fonction Objectifs, cette rétroaction devient très utile pour mieux comprendre son rythme de travail.
Pour essayer Chrono dès maintenant

Une histoire de recherche-action participative

L’application Chrono a été conçue dans le cadre d’une recherche-action-participative financée par les Fonds de recherche du Québec : Quand la distance rapproche - rédiger ensemble grâce à une application de formation à distance pour soutenir la persévérance et la réussite aux cycles supérieurs. Le projet est mené par Élise Labonté-LeMoyne, chercheure au Tech3Lab de HEC Montréal, entourée d’une équipe de co-chercheur.e.s de l’UQÀM et de l’Université d’Ottawa, en plus d’impliquer des étudiant.e.s-chercheur.e.s de l’Université Laval, l’UQAC, l’UQAR, l’UQTR, l’UQO, l’Université de Sherbrooke et l’Université de Montréal. À cette équipe interuniversitaire, se joignent des chercheures communautaires de Thèsez-vous et des partenaires en design et en programmation de FJNR.
Le développement de Chrono repose sur une intégration de données tirées d’une recension des écrits ciblée, des résultats issus de l’analyse d’impact des retraites de rédaction (CRSH - Tremblay-Wragg & al.), de collectes de données à travers plusieurs groupes de discussion et d’expérimentations d’activités en ligne (ex. Watch Party, Zoom, Discord). Au fil de 2021, ces données ont servi de fondements aux séances de co-design organisées avec des membres de la communauté, les co-chercheur.euse.s ainsi que des professionnel.le.s du domaine (en programmation, en design d’application, en design UX).
Au total, une centaine d’étudiant.e.s ont contribué aux différentes étapes de documentation, de design et d'expérimentation de l’application web. Cette collaboration se poursuivra dans les futures phases du projet. Alors que les phases de prototypage indiquent des effets positifs sur le flow et le sentiment de bien-être, les données collectées sur un échantillon plus large seront diffusées au cours de 2022.
Pour participer à la recherche sur l'adoption de Chrono
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Journal d'une retraite au Manoir d'Youville

10/26/2021

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Jour 1
8h
Quand on arrive au Manoir d'Youville, c'est encore tranquille. On stationne notre auto dans l'endroit prévu et puis on rentre nos sacs à l'intérieur. C'est lourd, on a apporté plein d'affaires: du linge mou pour trois jours, des cahiers, des livres, notre ordinateur, un support, des fichiers. Et un tapis de yoga, au cas où un moment s'y prêterait.

Quand les participant.e.s sont toutes et tous arrivé.e.s, on commence l'atelier d'introduction. On explique comment ça va se passer et on prend le temps de répondre aux questions. Pour certaines personnes, c'est leur toute première retraite de rédaction. Pour d'autres, on ne les compte plus. On a le temps d'échanger quelques blagues et de connaître les programmes d'études de tout le monde, puis on s'installe dans la grande salle pour commencer la rédaction.
​
On a deux heures de travail avant le repas du midi. Pour certaines personnes, ça débute directement! On les voit ouvrir leurs documents Word ou leurs cahiers de notes et se mettre immédiatement à la tâche. Pour d'autres, comme moi, c'est plutôt le moment de planifier. J'inscris mes premiers objectifs de la journée sur des Post-its colorés et je vais les accrocher au mur. Je suis maintenant prête à commencer.

12h
La rédaction, ça creuse! J'ai déjà faim. Ça tombe bien, c’est l’heure d’aller manger. À la cafétéria, on nous accueille avec un repas extraordinairement varié: plusieurs choix de plats principaux, salades, desserts... et c'est bon, en plus! On en profite pour jaser avec les gens qui partagent notre table. Je suis entourée de personnes qui étudient en psychoéducation ou en travail social. Ce n'est pas mon domaine, mais elles sont passionnées et c'est super intéressant de les écouter!

13h
Le repas est terminé, on a une heure pour décompresser avant de se remettre au travail. J'ai envie d'aller me promener un peu sur le bord de l'eau. L'air est bon et il fait encore chaud, pour la saison. C’est fou, on se croirait l'été.

14h
On reprend le travail pour l'après-midi! Le café est en retard, mais pas de panique, il s'en vient. Du moins, c'est ce que les cuisinières nous ont dit! On l'espère, parce que je ressens un petit essoufflement d'après-midi, et je vois autour de moi que je ne suis pas la seule! Le soleil est beau, dehors. Une chance que la grande salle a de belles fenêtres, ça nous permet d'en profiter! (Le café est là, ouf! On est sauvé.e.s!)

17h
Je me sens un peu vidée, l'après-midi a été intense! Avec quelques personnes, on s'en va relaxer (s'écraser!) dans l'herbe, devant le Manoir.

18h
On mange! Il y a plein de nouvelles sortes de salade, c'est vraiment super. C'est surtout le fun de ne pas avoir à se soucier de la cuisine et de la vaisselle pour trois jours. C'est tellement libérateur et ça m’enlève une sacrée charge mentale! J'en profite! Et on a droit à un dessert décadent. Sérieux, on se délecte.

19h
C'est le temps des deux tomates de la soirée. Deux heures de travail devant nous! Va-t-on y arriver? Je vois ma voisine se servir un café. Personnellement, je préfère la tisane à cette heure-ci. C'est un peu long de me lancer, mais après quelques minutes, je prends un rythme. Normalement, je ne travaille pas très bien le soir, mais je suis surprise de constater que ça fonctionne bien en retraite, lorsque je suis entourée de gens.

21h
Quelques personnes nous ont quitté.e.s pour aller se coucher. D'autres, comme moi, ont tenu jusqu'à la fin! Nous sommes les irréductibles! On se félicite et on s'applaudit. Je vois des participant.e.s autour de moi replacer leurs affaires pour le lendemain, d'autres s'en vont prendre une bière dehors, devant le fleuve. Personnellement, la journée a été longue. Je salue tout le monde et je monte me coucher.

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Jour 2
9h
Après un succulent déjeuner, on reprend la rédaction pour la deuxième journée. J'ai décidé de changer d'endroit et d'aller rédiger au 1er étage, avec quelques personnes. On y trouve une toute petite pièce avec des fenêtres tout autour qui donnent une superbe vue sur les arbres et le fleuve. C'est beau. Le rythme de travail se reprend bien. Je sens que j'ai plus d’énergie qu’hier.

10h
On sort la collation, ce sont des boules d'énergie. Dattes, noix, chocolat, cononut, elles ont fière allure, malgré qu’elles soient restées un peu trop longtemps dans l'auto d'Audrey et qu’elles soient légèrement ramollies. Mais bon, ça ne prend pas trois secondes que tout le monde vient se servir. Le chocolat fond légèrement et, à ce qu'on dit, c'est parfait! La bonne nouvelle se répand et après une heure, il n'en reste plus une seule...

13h
On a une heure de pause avant de reprendre la rédaction et quelqu'un propose une marche dans la réserve naturelle juste à côté. On est plusieurs à la suivre. Ça fait du bien, surtout que le site est magnifique. On voit une tortue et plein de grenouilles dans le marais. Sur le chemin du retour, une énorme marmotte nous raccompagne. On se sent vraiment en nature, même si on est à peine à 30 minutes de Montréal. C'est fou! Juste en dehors de la réserve, on remarque qu'il y a des kiosques où on vend des pommes, des pâtisseries... Plusieurs d'entre nous reviennent au Manoir avec des tartes chaudes entre les mains. Un délice pour plus tard! Mais maintenant, on se remet au travail!

17h
On se réunit dans l'herbe pour une discussion informelle avant le repas. On avait prévu de partager des trucs sur la prise de notes, mais finalement, on jase de demandes de bourses pendant une heure. On se rend compte que c'est un sujet qui est prenant et stressant pour plusieurs personnes. Ça fait du bien de ventiler. Fait cocasse, on entend une voix qui nous parvient d’en haut. On lève les yeux et on voit le responsable de la réception sur le toit qui nous fait de grands gestes pour capter notre attention: « Je me suis embarré dehors! Pouvez-vous venir m'ouvrir? » On ne peut s'empêcher de rire un peu. C'est Maude qui se porte volontaire et qui monte les quatre étages pour aller secourir notre ami. Il nous en est tellement reconnaissant qu'il nous offre des brownies, en échange du sauvetage. Miam!

19h
Ouf, c'est plus dur ce soir! Je commence à sentir la fatigue arriver et je ne suis pas sûre de pouvoir tenir jusqu'à 21h. Mais on verra! Pour le moment, je peux m’aider en grignotant les brownies décadents en guise de collation pour m'aider à travailler. Il y a pire, non?

21h
C'est fini! Ouf, quelle journée! Je vais déplacer mes Post-its sur le mur. J'ai quand même réussi à terminer plusieurs objectifs, aujourd'hui! Je songe à aller me coucher, mais Brintha et Amilie nous montrent leurs sacs remplis de palettes de chocolat et de bonbons. On me prend par les sentiments et je ne peux pas résister! On s'en va jaser dehors, pas trop fort, pour ne pas déranger ceux et celles qui ont vraiment décidé d'aller se coucher. David me sort des tounes de comédies musicales, je ne peux pas m'empêcher de chanter avec lui. Puis, on sort les grands classiques: Francis Cabrel, Éric Lapointe, avec Anne. Finalement, on rentre nous coucher pas trop tard. C'est que demain, ça commence tôt...
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Jour 3
6h
Je suis toute seule devant la porte de la grande salle, en pyjama et je croise les doigts pour que les cuisiniers n'aient pas oublié de nous apporter du café pour la rédaction matinale! C'est tôt en titi! Je suis soulagée quand j'entends au loin le bruit des tasses qui tintent ensemble. Ouf! Quelques minutes plus tard, je suis rejointe par plusieurs personnes. Je suis surprise par l'énergie de ce matin. Le soleil n'est même pas encore levé! Il faut dire qu'il y a des restes de brownies de la veille et qu'on se régale encore. On commence le pomodoro, et plusieurs autres personnes se joignent à nous en cours de route. À 8h, lorsque l'heure arrive d'aller déjeuner, je ressens un puissant sentiment d'accomplissement à l'idée d'avoir déjà travaillé deux heures. Et avec le soleil qui se lève, c'est quand même beau, il faut le dire!

9h
Ça y'est, c'est parti pour un avant-midi de rédaction! Le dernier. Je suis de retour dans la grande salle, aujourd'hui. L'énergie est bonne, j'entends autour de moi les doigts se faire aller sur les claviers. J'essaie de terminer mon article. Je ne sais pas si je vais y arriver, mais au moins, j'aurai bien avancé.

14h
Dernière tomate... go go go, on lâche pas!

15h
Ça y'est, on a terminé la rédaction! Je sens des exclamations de joie et de contentement autour de moi. Tout le monde se lève, ramasse ses affaires, refait son sac. Pendant que j'enroule mon fil d'ordinateur, je vois les derniers Post-its se déplacer sur le mur. Maintenant, la section « Terminé » est pleine. Je vois que tout le monde se sourit. On dirait qu'on vient de traverser quelque chose de vraiment intense ensemble. D'intense, mais d'immensément satisfaisant.

Avant de quitter, on se rassemble une dernière fois ensemble pour jaser de comment ça s'est passé. Audrey et moi, on guide les échanges, car on veut entendre les impressions et les commentaires de tout le monde. Pour plusieurs, c'était la première expérience, et elles et ils racontent leur surprise et leur contentement. « C'est fou, j'ai tellement avancé! » dit une participante. Une autre avoue être arrivée sceptique, pour totalement embrasser la formule. Pour une autre personne, la rédaction matinale a été une vraie révélation. Elle compte s'inscrire à la cohorte Tomatinale dès le mois prochain.
​

Une douce impression reste une fois que les participant.e.s sont quitté les lieux. Un sentiment de connexion avec les autres, de partage. De bonheur. De nature. Des amitiés se sont créées, on a même vu des personnes s'échanger leurs numéros de téléphone. « On rédigera ensemble par zoom! ». Pour d'autres, ce sera un rendez-vous dans une prochaine retraite : « Je me suis inscrite à la prochaine retraite déjà! ». Il règne aussi une impression de bien-être. Ça a fait du bien de quitter notre quotidien pour quelques jours. J'ai moi-même l'impression d'avoir pris des vacances, même si je suis épuisée intellectuellement.
​

C'était le fun, cette retraite. On se refait ça?


par Marion Gingras-Gagné, doctorante en études littéraires et animatrice à Thèsez-vous
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Un petit mot de Sara...

9/22/2021

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Passer à travers la pandémie en étant au cœur des activités de Thèsez-vous représente une des phases les plus intenses de ma vie. Encore aujourd’hui, je rattrape des retards, certains courriels et autres engagements qui m’ont glissé entre les doigts entre deux remous. Dans ce contexte, plusieurs questionnements ont émergé, d’autres se sont amplifiés, notamment à l’égard du rôle que doit jouer la direction générale d’un organisme comme le nôtre. J’en suis venue à la conclusion qu’il était temps de passer le flambeau. C’est vrai, ça a peut-être à voir avec la petite fatigue qui m’habite, ainsi que les études et les projets mis en pause depuis trop longtemps. Je dirais toutefois qu’un rationnel plus profond a motivé ma décision.

En effet, six ans plus tard, je saisis davantage les nuances entre les habiletés qui mènent à la fondation d’une initiative comme Thèsez-vous et celles propres à sa gestion. Je perçois aussi, non pas sans fierté, que l’équipe et les projets ont gagné en ampleur et en complexité et que cela exige toute une coordination. Dans les derniers mois, le besoin de bousculer la structure d’origine me semblait de plus en plus présent, dans l’idée d’intégrer des façons de faire moins systématiquement liées à moi, cofondatrice et directrice, dont le pouvoir symbolique reste inévitablement fort, peu importe les approches de gestion adoptées. Ainsi, cette transition est essentiellement une démarche d’humilité qui me pousse à reconnaître que non seulement je ne suis plus indispensable à Thèsez-vous, mais que mon départ entraînera une bonne dose d’innovation et de systématisation.

Me voilà donc à la fin de cette histoire, reconnaissante d’avoir eu l’occasion de réfléchir, créer, tester, faire des faux pas, réussir, critiquer, analyser et rire (beaucoup!) avec des personnes dont le degré de rigueur et de mobilisation sont rares. Certaines d’entre elles sont là depuis les débuts et restent des alliées fortes, critiques et généreuses, qui font évoluer l’organisation et sa mission à travers les années. D’autres ont été de passage ou se sont greffées plus récemment. L’arrivée et le départ de ces personnes ont toujours provoqué des remises en question porteuses et stimulantes. Et c’est pour le mieux. J’ai vite compris que le confort est peu souhaitable quand on veut transformer une culture aussi profondément ancrée que celle du milieu universitaire. Puis, il y a les étudiantes et les étudiants qui ont participé aux activités de rédaction structurées et collectives que nous avons organisées. Je ne compte plus les « c’est la pause » et les moments où j’ai eu le privilège d’écouter leurs préoccupations, dont plusieurs ont mené à proposer de nouvelles activités de rédaction ou de formation. Ce n’est pas pour rien que nous tenons à répéter que Thèsez-vous c’est du « par et pour ». Dans notre quotidien, c’est très concret, ça s’exprime dans le choix des membres de nos équipes, mais également dans la façon de s’ajuster et de valoriser l’expérience des principaux et des principales intéressées par nos activités et notre mission. Il s’agit d’un processus continu et exigeant, qui me manquera profondément. Le sens de nos activités se trouve dans cette communauté.

Je quitte mon poste avec une grande confiance envers l’équipe et Brintha Koneshachandra qui me remplace à la direction générale. J’ai hâte de voir les projets qui seront privilégiés, avec la confiance qu’ils refléteront une hybridation entre l’analyse des besoins des universitaires et des environnements, l’évaluation des effets souhaitables, ou non, de nos activités, ainsi qu’une créativité débordante. J’ai même l’intuition que certains jeux de mots persisteront. ;)

À partir d’octobre, mon implication au sein de Thèsez-vous s’articulera au niveau de nos activités de recherche et de formation. À temps partiel, j’animerai les ateliers et je contribuerai à titre de co-chercheuse à la réalisation des projets de recherche affiliés à l’OBNL. Je ne serai donc pas très loin, et toujours aussi motivée.

Je termine avec un merci trop bref aux ami.e.s et collègues, d’hier et d’aujourd’hui, à nos partenaires, aux organismes subventionnaires et aux universités qui se sont joints à nous, aux incubateurs et aux fondations qui m’ont permis d’apprivoiser l’entrepreneuriat et de l’actualiser à ma façon. C’est un cumul de beaucoup d’expériences et de personnes, dont j’espère pouvoir faire mention de façon plus explicite, dès que je trouve le temps de produire quelque chose de plus substantiel sur les leçons tirées de la fondation de Thèsez-vous. À suivre…

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Le Blitz BIPOC, c'est quoi?

9/9/2021

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Il y a quelques semaines, ma collègue Sara m’a envoyé un article paru récemment dans le Journal of Contemporary Ethnography. Intitulé Facing the Storm: Our First Annual Faculty of Color Writing Retreat as a Microcosm for Being a Black Woman in the Academy, l’article explorait l’expérience de Mikkaka Overstreet, Janee’ Avent Harris, Loni Crumb et Christy Howard, quatre femmes noires faisant partie du corps professoral d’une université américaine. L’épuisement induit par les luttes antiracistes (racial battle fatigue), les microagressions, la présomption d’incompétence de la part des collègues et étudiant.e.s… la liste des stresseurs avec lesquels elles devaient dealer était longue. J’avais mal au cœur, mais j’étais soulagée de voir la parole de femmes racisées libérée dans cette contribution.
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Chez Thèsez-vous, on discute déjà, depuis plusieurs mois, de l’organisation d’activités par et pour des étudiant.e.s issu.e.s de groupes marginalisés et/ou sous-représentés. À force de vouloir bien faire ou plutôt par peur de mal faire, on a longtemps repoussé l’initiative à plus tard. Regrouper toutes les minorités marginalisées et créer une cohorte d’étudiant.e.s racisées, LGBTQIA2+, vivant avec un handicap et risquer d’invisibiliser les réalités propres à chaque groupe et sous-groupe? Cibler un groupe spécifique et en négliger d’autres qui vivent des enjeux tout aussi légitimes? On a spinné longtemps! On a fini par prendre la décision de passer à l’action et commencer quelque part et la parution de cet article n’aurait pu mieux tomber pour nous encourager à annoncer le Blitz BIPOC : 6 heures de rédaction en ligne – par et pour les personnes racisées.
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Le choix d’appeler cette nouveauté le Blitz BIPOC est plus qu’une belle allitération. L’acronyme BIPOC signifie en anglais «Black, Indigenous and People of Color», même si son équivalent francophone, le sigle NAPDC (Noir.e.s, autochtones et personnes de couleur) existe, le premier demeure plus populaire. Même si l’acronyme BIPOC met en emphase l’oppression historique vécue par les personnes noires et autochtones, il demeure controversé et il est important de l’utiliser avec précautions et de demeurer ouvert.e.s à la critique [1]. Les personnes BIPOC, et surtout celles qui se retrouvent à l’intersection de plusieurs identités marginalisées—comme les femmes noires— rapportent un sentiment d’isolement et un détachement de la camaraderie professionnelle et du support de leurs collègues dans les institutions à prédominance blanche (Kelly and Winkle-Wagner, 2017). C’est ce à quoi Thèsez-vous souhaite s’attaquer avec cette activité de rédaction.
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Avoir des activités “par et pour” est une façon d’occuper les espaces desquels on était exlu.e.s ou desquels on s’autoexcluait instinctivement par désir de s’autopréserver. C’est donc aussi une façon de se sentir plus en sécurité, de s’offrir une petite pause du code-switching [2], de cette pression à porter un masque pour se sentir accepté.e, et d’avoir l’occasion de libérer la parole sur les barrières, mais aussi sur les facteurs facilitants qui nous permettraient de mieux naviguer les espaces académiques et de ne pas priver le monde de nos idées et de nos contributions.
Le premier Blitz BIPOC aura lieu le vendredi 1er octobre prochain dès 8h et sera ouvert à toutes les personnes BIPOC aux cycles supérieurs, même celles qui ne sont pas membres de Thèsez-vous ! Si vous ne pouvez pas rejoindre la séance de rédaction, rejoignez-nous dès 16h pour une période de discussion !
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Si vous avez des questions, commentaires ou suggestions en lien avec cette acitivté, n’hésitez pas à me contacter : rayane.zahal@thesez-vous.com


[1] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1798414/bipoc-pandc-lutte-contre-le-racisme

[2] https://www.facebook.com/watch/?v=2487209838047050
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Écrire parmi les autres: explication du phénomène de flow social dans les activités de rédaction structurées en groupe

9/2/2021

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Derrière les activités de rédaction en groupe offertes par Thèsez-vous se loge un principe qui est parfois incompris : rédiger parmi d’autres (write among others). Quelle est cette idée de rédiger parmi d’autres lorsqu’on travaille sur un projet de rédaction aussi individuel qu’un mémoire ou une thèse?
 
Dans le monde académique, l’idée que la rédaction soit un processus social est bien établie1. On rédige POUR les autres (write for others), car l'écriture est une forme de communication et c’est elle qui nous permet, dans le cadre de notre projet de maîtrise ou de doctorat, de transmettre les résultats de notre processus. On rédige aussi AVEC les autres (write with others), ce qui correspond à la co-écriture, entre autres lorsqu’on se fait relire par notre direction de recherche et qu’elle y apporte des commentaires. Mais, contrairement aux croyances populaires, les possibilités de rédaction sociale ne s’arrêtent pas là. Notamment, grâce à Thèsez-vous, on rédige PARMI les autres.
 
Rédiger en groupe « ça n’a pas de prix parce que c’est comme un marathon avec ou sans Gatorade ». – Ruby (participante à une entrevue de recherche sur les activités de rédaction Thèsez-vous)3
Rédiger parmi les autres lors d’activités organisées par Thèsez-vous, c’est rédiger individuellement en compagnie d’autres étudiant.e.s de cycles supérieurs qui réalisent la même chose. C’est s’entourer de personnes qui vivent une réalité universitaire semblable, tout en rendant visibles les obstacles plus importants ou particuliers auxquels font face certain.e.s étudiant.e.s. Quelque soit l’activité de rédaction structurée, en retraite, en ligne ou à l’Espace Thèsez-vous, tou.te.s les participant.e.s forgent leur texte en même temps, au rythme de la technique pomodoro. Chaque 50 minutes d’engagement dans la rédaction est ensuite suivis par 10 minutes de pause permettant une socialisation entre les participant.e.s. En résultat, les participant.e.s, vivent une énergie de groupe extrêmement motivante, parfois qualifié d’un effet de groupe magique. Ce phénomène porte en fait un nom : le flow social.
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Le flow social?
Le flow, concept popularisé par Csikszentmihalyi (1990), est décrit comme une expérience qui se produit généralement lorsqu'on réalise une tâche individuelle en manifestant une totale absorption dans celle-ci, une perte de la notion du temps et de la joie, de l’enthousiasme, voire, de l’exaltation au moment d’achever la tâche. Au final, la raison d'être de l'activité prend un sens d’autant plus important qui se traduit par un désir de répéter l'expérience. Walter (2010) a étendu le concept de flow à celui de flow social en réalisant que ce phénomène peut aussi être vécu lorsqu’on réalise une tâche en groupe, dont les membres sont uniformément très compétents et les défis des uns et des autres sont importants et significatifs pour l'ensemble du groupe. Les indicateurs ajoutés sont la forte attention portée et l’abandon de soi au groupe, au sens de se soumettre à l’atmosphère collective de productivité. Il émerge alors une contagion émotionnelle au sein du groupe qui peut même être constaté par des observateurs externes. Ce sentiment de joie partagé motive le groupe à répéter l'expérience.
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C'est mystérieux comme phénomène, un peu comme la théorie des neurones miroirs. Le fait qu’on soit tous en train de faire la même chose [écrire] fait en sorte qu’on devient plus fort ensemble. – James (participant à une entrevue de recherche sur les activités de rédaction Thèsez-vous)3

Vous avez l’impression que la solitude et l’autonomie favorise votre rédaction, voire votre productivité? Rappelez-vous que l’humain est un animal grégaire! Il y a tellement d’étudiant.e.s qui réalisent l’importance du groupe lorsqu’iels participent à une activité de Thèsez-vous… Peut-être que ça vaut le coup d’essayer et d’expérimenter ce mystérieux flow social de rédaction ;)

Billet rédigé par Cynthia Vincent.


Références:
 

1. Bodenberg, M. M., & Nichols, K. (2019). Time for an “upgrade:” How incorporating social habits can further boost your writing potential. Currents in Pharmacy Teaching and Learning, 11(11), 1077-1082.
 
2. Csikszentmihalyi, M. (1990). Flow: The psychology of optimal experience. New York, NY: Harper & Row.
 
3. Vincent, C., Tremblay-Wragg, É., Déri, C., Plante, I. et Mathieu-C., S. (2021). Writing retreats: An ideal opportunity for dissertation writing while enhancing writing self-efficacy and self-regulation in PhD candidates. Teaching in higher education. doi: 10.1080/13562517.2021.1918661
 
4. Walker, C. J. (2010). Experiencing flow: Is doing it together better than doing it alone?. The Journal of Positive Psychology, 5(1), 3-11.

5. Walker C.J. (2021) Social Flow. In: Peifer C., Engeser S. (eds) Advances in Flow Research. Springer, Cham. doi: 10.1007/978-3-030-53468-4_10
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Unir nos forces pour venir à bout des (fameuses) demandes de bourses!

8/5/2021

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Pour plusieurs d'entre nous, les demandes de bourses sont une étape cruciale du cheminement à la maîtrise au doctorat, mais bien souvent, nous y sommes confronté sans préparation ou encadrement, ce qui génère beaucoup de questionnements et de stress. De plus, les dates limites arrivent vite! À peine la rentrée scolaire est-elle commencée que déjà, c'est le moment d'envoyer ces précieux documents.
À Thèsez-vous, nous avons réfléchi à une manière de renverser la vapeur. Notre objectif? Nous y mettre ensemble, pour diminuer la charge reliée à ces demandes, partager nos savoirs et éviter de se retrouver coincé.es à la dernière minute!

L'union fait la force... et la communauté de Thèsez-vous est grande!

Comment mettre en valeurs nos forces dans une lettre de motivation convaincante? Comment rédiger une description de notre projet qui lui rend honneur? Quels sont les trucs et astuces qu'il faut savoir? Les écueils à éviter? L'équipe de Thèsez-vous s'est réunie pour mettre en commun quelques idées issues de l'expérience de ses membres, mais nous voulons aussi entendre les vôtres! Nous croyons que c'est en échangeant nos savoirs, et ce malgré la différence de nos domaines respectifs, il y a de grandes chances que nous puissions arriver à des demandes plus complètes, riches et satisfaisantes.
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Comment on fait, concrètement?
Pour ce faire, nous avons mis sur pied « B&B: Blocs et Bourses », deux semaines de blocs virtuels en formule spéciale, où l'accent est mis sur les demandes de bourses. Comment ça fonctionne?
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Chaque jour de la semaine, on se concentre sur une section en particulier de demande de bourse (CV, lettre de motivation, description du projet, justification du milieu, lettre de référence).
  • Les blocs de l'avant-midi (8h-12h) commencent par une tomate où l'animateur ou l'animatrice partage des conseils clés concernant le thème du jour. Ensuite, on travaille individuellement en mode Pomodoro.
  • Les bloc de l'après-midi (13h-17h) commencent par une tomate d'échanges informels entre participant.e.s sur les noeuds et les questionnements vis-à-vis du thème du jour et des défis qu'il soulève. Ensuite, on s'y remet individuellement en mode Pomodoro.

Ça vous intéresse? Vous pouvez vous inscrire aux blocs virtuels juste ici: >> https://www.thesez-vous.com/virtuel.html
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Travailler en vacances, vraiment? Trucs et inspiration pour rédiger (de manière efficace et pas trop stressante) ailleurs ou sur la route

7/13/2021

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Devoir travailler en vacances? Même si on sait qu’il est nécessaire de prendre des congés exempts de rédaction, parfois, on n’a juste pas le choix. Pour ma part, ça m'est arrivé il y a un an et demi. J’avais planifié un séjour à New York avec ma sœur pour aller voir des comédies musicales. La date limite d’un contrat tombait en même temps et malgré mes efforts, je n’avais pas réussi à terminer mon travail avant de partir. J’ai donc dû apporter mon ordinateur en vacances, et terminer mes tâches pendant mon séjour.

Plusieurs ami.es et collègues m’ont affirmé avoir fait la même chose. Pour Maude, dont le dépôt de la thèse était imminent, c’était sur les routes du Québec qu'elle a rédigé, alors qu’elle était en road trip avec sa copine. Pour Sara, c’était en voyage à l’étranger alors qu’elle passait du temps dans sa belle-famille. Eugénie, elle, a traîné son ordinateur dans son backpack, alors qu’elle arpentait l’Europe après un échange étudiant: la date limite donnée par son directeur approchait trop vite pour qu'elle passe un mois sans rédiger.

Les exigences du monde académique, les délais serrés, les imprévus et l’imminence d’un dépôt sont certaines des raisons pour lesquelles plusieurs étudiant.es doivent travailler pendant les vacances, ou du moins, pendant une partie importante de celles-ci. Mais si les contraintes peuvent en être la source, la liberté d’horaire et la nature du travail académique peuvent être, d'un autre côté, propices à bouger, à s’exiler, à rédiger ailleurs ou sur la route. Ainsi, travailler en vacances peut devenir une belle opportunité pour changer d’air, découvrir de nouveaux coins et même, qui sait, rédiger mieux? 

​Pour vous inspirer à rédiger ailleurs et autrement, voici des témoignages et des idées pour travailler de manière productive (et sans trop de stress!) en vacances. 
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Des bienfaits de la rédaction nomade
Quand j’ai parlé à des amies et des collègues du sujet de mon article, la plupart m’ont témoigné leur enthousiasme pour la pratique de la rédaction « nomade », et m’ont aussitôt partagé leur expérience. Il s’avère que, avec un peu d’organisation, elles en ont tiré beaucoup de positif!

Pour Myriam, travailler en nature ou loin de chez elle rend définitivement le travail plus agréable. Elle dit même arriver à se sentir en vacances, malgré la charge de travail, et revient chez elle particulièrement reposée. Pour Julie, rédiger en vacances lui permet de mieux travailler et d'être plus concentrée. Le fait d’être dans un autre environnement lui amène structure et concentration. Pour Sara, qui a rédigé un peu partout - incluant le fin fond de la forêt, le cœur de Londres, la campagne française et même Las Vegas - le fait de vouloir visiter les endroits où elle se trouve est une grande motivation à être disciplinée. En effet, en travaillant efficacement pendant une partie de la journée, elle a le loisir d’aller se promener par la suite, et de vraiment en profiter.

Un avantage majeur, selon Sara, c’est que la distance physique et, parfois, le décalage horaire, aident à refuser des sollicitations personnelles ou professionnelles qui auraient pu entrer en conflit avec la rédaction, ce qui fait écho au principe entourant les retraites Thèsez-vous. Il est souvent plus facile de dire non et de prendre rendez-vous avec son mémoire ou sa thèse lorsque nous sommes loin et hors de notre routine quotidienne.

Rédiger, mais pas toute la journée
Ce qui revient le plus dans le propos des personnes avec qui j'ai discuté, c'est l'importance de bien organiser son horaire. En effet, travailler en vacances peut facilement devenir chaotique et stressant si on ne prend pas la peine de se demander quand et comment on veut travailler. Une bonne idée, selon Sara et Maude, c'est de bien définir les frontières des périodes de travail et repos, afin d'être productif.ves, mais aussi de pouvoir profiter, sans culpabilité, des endroits visités. Les deux m'ont parlé d'un horaire de travail le matin, puis d'activités l'après-midi. Et pas touche aux week-ends, pour être présent.es pour les gens qui les entourent! Eugénie, quant à elle, prône la flexibilité, malgré l'importance de la discipline. Pour elle, tout est une question de météo. S'il fait beau le matin et que de la pluie se fait attendre en après-midi, elle inverse ses périodes de rédaction.

Dans tous les cas, il est pertinent de questionner nos rythmes naturels, à savoir si nous sommes plus productif.ves le matin ou le soir. Il peut aussi être intéressant de planifier la rédaction pendant les moments où il y a moins de risques d'être sollicité.es (par les membres de votre famille qui vous proposent des activités, par l'envie d'aller jouer dehors, etc.).

Pour ma part, à New York, j'ai profité du matin très tôt pour avancer mes dernières tâches de contrat. Alors que l'auberge au complet dormait encore, je suis descendue dans la salle à manger, vide à cette heure, pour travailler. Après deux heures de travail intense de 6h à 8h, j'étais prête à profiter de ma journée avec ma soeur (qui ne s'est même pas rendue compte que je m'étais éclipsée!). Ce qui fait le pont avec un deuxième élément important.
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 Se mettre à l'abri des distractions
« Les gens qui amènent leur portable sur la plage me font toujours pitié : soit vous décidez de travailler et vous le faites dans un milieu propice (climatisé et à l’abri des distractions), soit vous profitez de vos vacances. Travaillez ou profitez, mais ne profitez pas de vos vacances pour travailler. Délimitez clairement vos périodes de rédaction et ne les laissez pas déteindre sur vos périodes d’arrêt, de relaxation, de ressourcement. » (La grande sagesse de Geneviève Belleville, dans son ouvrage Assieds-toi et écris ta thèse, p. 14).

Pour éviter de travailler au milieu de votre famille qui est beaucoup trop en mode vacances, ou côte à côte avec votre chum ou blonde qui prend son café sur la terrasse en vous parlant toutes les deux minutes, le choix du lieu de rédaction est crucial à un travail efficace et sans distractions. Une pièce fermée, un endroit éloigné, un café tranquille, tant qu'il est possible de vous mettre au travail quelques heures de manière productive.

Pour Maude, alors que la route et les journées de repos alternaient au fil de son road trip, les cafés ou les bibliothèques municipales et universitaires des villes qu'elle visitait étaient des endroits idéals pour travailler. Pour Eugénie, les auberges de jeunesse vides lui permettaient d'avancer significativement son travail sans être dérangée - en plus de bénéficier des recommandations privilégiées des employé.es pour des cafés fantastiques à proximité.

Éliminer les distractions peut être encore plus difficile en vacances! Cela dit, fermez la porte, bloquez vos notifications, cachez votre téléphone, fermez les rideaux de la fenêtre qui porte sur la plage où s'amusent les baigneurs... et informez vos proches que vous ne serez pas disponible pendant cette période. Ce qui nous amène au dernier point.

Une fois le travail terminé, allez profiter de vos vacances!
​Vous venez de travailler une, deux heures ou un avant-midi, de manière concentrée? Il est temps de fermer votre ordinateur et d'aller profiter de la nature, de la ville ou des gens avec qui vous voyagez! Et surtout, n'oubliez pas de vous garder des journées où vous ne travaillerez pas, afin de pouvoir faire le plein d'énergie. Cela est essentiel, selon Sara, à la poursuite des objectifs de rédaction ainsi qu'au soutien de la motivation.

Maude le dit franchement: il y aura forcément des journées où vos plans tomberont à l'eau. Il ne faut pas trop s'en faire. On peut en profiter pour évaluer rapidement les circonstances qui sont à la source de l'abandon, et tenter de pallier ces éléments pour la prochaine période de rédaction. Rédiger sur la route nécessite ainsi une bonne dose de flexibilité et d'organisation.
​
Mais ne laissez pas des détails vous empêcher d'essayer! Dans votre valise pour vos prochaines vacances, pourquoi ne pas apporter votre maillot de bain, votre crème solaire et... votre ordinateur? Qui sait quels spots de rêve vous trouverez pour rédiger! (Pour ma part, je m'en vais de ce pas préparer mon sac pour un séjour de rédaction en Abitibi chez ma mère... ! Bye là!).

Billet rédigé par Marion Gingras-Gagné 

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Thèsez-vous fête ses 6 ans!

6/23/2021

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Il y a 6 ans se déroulait la toute première retraite de rédaction de Thèsez-vous, dans un camp à St-Alphonse Rodriguez. Née d’une idée un peu folle, mais aussi d’une intuition forte, cette retraite a été magique et révélatrice. C’est là qu’ont germé les premières idées pour l'organisme.

S'en est suivi la mise en place de quelques retraites par année, un peu partout au Québec, qui ont attiré un grand nombre d’étudiant.es. En parallèle, ça commençait à s’organiser en-dehors des retraites, entre étudiant.es, car il y avait cette volonté de reproduire la motivation et la productivité de ces évènements lors du retour à la maison! C'est ce qui a mené au groupe Facebook Thèsez-vous Ensemble, et les rencontres dans les cafés et les bibliothèques ont commencé à devenir plus fréquentes, les étudiant.es initiaient des rendez-vous en publiant des annonces sur le groupe. Une fois rendu.e.s sur place, c’était facile, il suffisait de repérer les épingles à linge sur les ordinateurs pour trouver ses coéquipier.ères!
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Pendant que le nombre de retraites augmentait à grande vitesse, Thèsez-vous organisait régulièrement des séances de rédaction collectives au café Chez l’Éditeur. Pendant ce temps, les rendez-vous informels de rédaction se multipliaient, et l’humour de tomates a commencé à prendre bien sa place! Cette expérience à permis à l'équipe d'entrevoir la possible ouverture d’un Espace permanent de rédaction, pour accueillir des étudiant.es tout au long de l’année.
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En 2018, l’Espace Thèsez-vous a ouvert ses portes dans Villeray. Pendant presque deux ans, il a accueilli des étudiant.es à presque pleine capacité tous les jours! Dans ce lieu magique se sont organisées des journées spéciales, de la Rédaction nocturne, des activités informelles, des ateliers sur la rédaction, des rassemblements, des groupes d'écriture... mais ont surtout germé des idées, et se sont écrit des pages et des pages de mémoires et de thèses (en ajoutant à cela beaucoup beaucoup de café et de thé bu...!)
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Puis, en mars 2020, comme tout le monde, l'organisme a été ébranlé. Espace fermées, retraites reportées... En quelques mois, nous avons dû créer une toute nouvelle organisation, éviter la faillite et la fermeture de l’Espace, et mettre en place des services virtuels pour continuer de soutenir les étudiant.es en télétravail forcé. Depuis l’avatar Thomas Te jusqu’aux Cohortes et Blitz virtuels, en passant par la Rédaction de saison, on a beaucoup sué, mais on a aussi réussi à mettre en place des services qui ont solidifié la communauté des étudiant.es aux cycles supérieurs. Maintenant, il est courant de rédiger en ligne avec des étudiant.es d’autres régions et même d’autres pays, même en restant chez soi!

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Et parce qu’on avait envie de se challenger (encore) un petit peu, on a aussi mis en place une série d’ateliers sur différents aspects de la rédaction, auxquels participent un nombre croissant d’étudiant.es, enregistré un balado intitulé « C.H.U.T » et fait revivre la place Parlez-vous!

Ouf! Depuis 6 ans, on en a fait, du chemin! 6 ans, ça fait beaucoup de retraites, de services virtuels, de fins de sessions, de soutenances, de tomates, de « C’est la pause »…! 6 ans, c'est une communauté qui a grandi de manière exponentielle, c'est un réseau qui se développe, c'est les amitiés créées, les collègues, les liens qu'on a vus naître, c'est une équipe dynamique qui prend de l'expansion... De ces 6 années surprenantes et mémorables est née une solidarité aussi forte qu'inattendue.
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Maintenant qu'on est rendu.e.s là, qu'est-ce que l'avenir réserve à Thèsez-vous? 🙂

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Le « AirbnBlitz » ou l'alternative originale à la rédaction en chalet

5/25/2021

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L'idée est venue d'une participante à un Blitz virtuel, Vanessa, qui disait squatter l'appartement de ses ami.e.s en vacances pour rédiger quelques jours en dehors de son environnement quotidien. Quelle merveilleuse idée, si simple, évidente et pleine de potentiel!
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Plusieurs d'entre nous devrons rédiger (beaucoup!) cet été sans toutefois pouvoir s'évader dans une retraite de rédaction ou un chalet. La situation sanitaire actuelle complique drôlement les déplacements, les disponibilités de chalets sont en voie d'extinction ou hors de prix... Il y a de quoi être embêté.e.s et démotivé.e.s! L'idée d'occuper l'appartement ou la maison de personnes qui nous entourent pendant leur absence devient une alternative vraiment bien pensée et tout à fait pertinente!
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​Alors, pendant quelques jours, on peut se recréer une petite retraite maison loin de notre bureau à la maison, des tâches et de notre quotidien, pour s'offrir du temps de qualité (et sans distraction!) avec notre mémoire ou notre thèse.

En ce sens, sortir de chez soi pour s'installer quelques jours ailleurs peut être drôlement efficace, en plus d'être souvent gratuit, par un simple échange de service. Votre meilleure amie, votre voisin, vos parents ou n'importe qui dans votre entourage part en camping ou à la plage et a besoin de quelqu'un.e pour arroser ses plantes, nourrir son chat ou veiller sur son potager? Pensez à offrir vos services en échange de quelques jours de tranquilité!

Ou bien peut-être que c'est vous qui partez en vacances? SI c'est votre cas, pensez aux étudiant.es que vous connaissez!
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