Comme la saison estivale est une période où le travail à l’ordinateur est moins attrayant, voici quelques constats et conseils qui permettent d’entrevoir que rédiger l’été peut être profitable et plus agréable... Pour la plupart d'entre nous, le nombre de cours, d’engagements et de rencontres est réduit, allégeant l’agenda et permettant un horaire de travail plus souple et modulable. Le piège: inscrire que vous allez rédiger tous les jours dans cet agenda allégé...
Le nombre de sollicitations et de courriels est aussi diminué. En comparaison avec d’autres périodes de l’année, nous retrouvons (enfin!) un peu de temps pour nous.
Après avoir constaté que vous étiez très productif.ve lors des retraites Thèsez-vous?, vous êtes déçu.e qu’il n’y en ait pas avant l'automne 2018 (on vous prépare toute une saison 2018-19)…
À noter: Si ce n'est pas déjà fait, on vous invite à expérimenter la formule Pomodoro pour vos séances de rédaction. Cette technique permet de maintenir un niveau de concentration et de productivité pendant de longues périodes, tout en structurant les pauses (s’en permettre suffisamment, sans débordement). Peu importe où vous vous retrouverez cet été, dans un café, sur une plage (pourquoi pas!), dans une bibliothèque, dans votre cour arrière, n’hésitez pas à inviter d'autres étudiant.e.s à se joindre à vous. Il s'agit de créer des moments de co-pratique où vous tirez un maximum de l'énergie du groupe. Faites-nous confiance, ça fonctionne! Enfin, vous êtes plusieurs à mettre des photos de vos séances de rédaction et de vos « retraites maison » en ligne, on adore ça! Ça inspire même quelques débordements graphiques et autres démonstrations d’humour académique, notamment... Billet rédigé par Marie-eve Gadbois, étudiante au doctorat en sciences de l'éducation à l'UQAM et
membre de l'équipe Thèsez-vous?. NB. Il s'agit d'une mise à jour d'un billet diffusé une première fois en juillet 2017.
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Le saviez-vous? La 5e édition de Thèsez-vous? prévoit une ParenThèse : pour la première fois, les enfants âgés de 0 à 2 ans sont les bienvenus et un service de gardiennage est offert lors des périodes de rédaction. Dans ce contexte, on en profite pour vous partager le témoignage de deux bloggeuses invitées, doctorantes et mamans : Stéphanie Lanctot et Elisabeth Boily. UN SAUT DANS L'AGENDA DE STÉPHANIE Mère de deux enfants d’âge préscolaire, doctorante en éducation et apprentie chercheure engagée, je suis fière de ce que j’accomplis chaque jour. Cela n’est évidemment pas toujours simple. Voici un petit saut dans ce que j’appelle affectueusement ma folie quotidienne! Premier quart de travail : Parent 6 h 23 : Ce matin, comme bien d’autres, mon cadran ne sonnera pas. Ma fille prend le relai depuis quatre ans, secondée de son frère cadet. Le temps d’un café, d’un gobelet de lait, on se réveille lentement collés sur le sofa. Moment d’accalmie avant la tempête et puis, hop, c’est parti! Déjeuner, habillage, obstination, je dépose mes enfants à la garderie et reviens chez moi, dans ce doux chaos laissé par une famille trop pressée. Deuxième quart de travail : Travailleuse/étudiante 8 h 31 : [soupir] Ma boite de courriels me rappelle des notions lointaines de génération spontanée. Une demande de subvention, un travail d’équipe, une recension des écrits, un doodle, un appel à communications, un rappel pour un article à rédiger, des demandes d’explication d’étudiants… Comment en suis-je venue à être si occupée? 14 h 9 : Oups… j’ai oublié de diner. Vite, un plat réchauffé. 16 h 27 : [soupir] Je n’ai pas terminé tout ce que j’avais planifié… Go! Mes enfants m’attendent! Troisième quart de travail : Parent 16 h 45 : De retour à la maison avec mes héritiers, me voilà propulsée dans un triathlon. Première épreuve : occuper les enfants tout en préparant le souper. Deuxième épreuve : nourrir minidictateur et fine épicurienne tout en restant calme. Troisième épreuve : retourner bosser. Quatrième quart de travail : Travailleuse/étudiante 20 h 10 : Dernier sprint intellectuel. Cinquième quart de travail : Qui déjà? Heure indéterminée : Je ferme mon portable et monte à ma chambre. J’enlève un à un les chapeaux portés pendant la journée et les accroche sur leur support respectif : maman, étudiante, travailleuse. Il m’arrive d’en garder un plus longtemps que les autres, le temps de laisser passer une angoisse ou un remord. Dans ces moments, j’essaie d’identifier ce que j’ai fait de bien dans la journée (qui d’autre le fera sinon?) et de me rappeler un objectif important à mes yeux : être, pour mes enfants, un exemple de détermination et de réussite. LA SOLUTION D’ÉLISABETH: ÉCRIRE SA THÈSE EN 45 MINUTES PAR JOUR La rédaction d’une thèse de doctorat n’est pas réputée pour être une tâche facile. L’arrivée d’un nouveau-né dans la vie d’un parent amène également son lot de nouvelles responsabilités. Comment faire pour conjuguer les deux? Sans avoir de réponse claire ni de recette parfaite, voici quelques réflexions qui ont émergées dans les 8 derniers mois… Rédiger une thèse avec un bébé est un projet exigeant, mais à mon sens, tout-à-fait réalisable et je dirais même qu’il a été bénéfique pour moi! Le premier apport est que cet évènement m’a permis de prendre du recul. Comme j’ai pris un temps d’arrêt complet de trois mois à la naissance de mon fils, je suis revenue avec une tout autre perspective sur mon projet de recherche. Les longues périodes d’allaitement répétées des premiers mois m’ont permis de faire le vide, mais aussi de réfléchir en profondeur à mes objectifs de recherche. Je suis certaine que mon projet de doctorat a grandement été bonifié par cette période de recul et de réflexion. Après cette période de pause (cruciale je le répète!), je me suis remise progressivement à reprendre le travail. Ces séances sont évidemment courtes, mais très productives. Même si chaque bébé est différent, voici quelques trucs développés au fil des mois :
Pour finir, j’ai envie d’insister sur l’importance de ne pas se sentir coupable et de ne pas trop se mettre de pression! Lorsque je suis en train de jouer avec mon fils, je pourrais me sentir coupable de ne pas travailler sur ma thèse et l’inverse est aussi vrai. Cela devient un cycle infernal! J’essaie d’assumer et de profiter pleinement de ce que je suis en train de faire sans culpabilité, en me répétant qu’il y a un moment pour chaque chose. Les promenades en poussette, les randonnées en sac-à-dos, le ski de fond, les diners entre amies et surtout les siestes ont tout à fait leur place dans mon horaire! Après tout, ces moments de bonheur avec bébé ne repasseront pas deux fois et il faut savoir en profiter. Vous êtes parent en rédaction? N'hésitez pas à partager vos trucs, astuces, recommandations et ressources. On espère vous rencontrer lors de notre première ParenThèse! Billet rédigé par deux blogueuses invitées: Élisabeth Boily (doctorat en éducation, UQAM) et
Stéphanie Lanctôt (doctorat en éducation, Université de Sherbrooke). Avec 4 enfants, je n'ai eu d'autres choix que de devenir la reine de la conciliation travail-étude-famille. Et même s'il s'agit souvent d'un casse-tête, cette réalité est devenue une source d'énergie et de fierté avec le temps. D'ailleurs, trop souvent, on n'entend que les difficultés de la réalité des parents-étudiants. Je vous propose donc, cette fois-ci, d'y dénicher un peu de positif! Avant mon admission au doctorat, je travaillais comme enseignante dans une école primaire. Je devais alors prendre congé pour amener mes enfants à des rendez-vous de toutes sortes, je ne pouvais commencer à préparer un repas santé avant 18h00, et ce, en prenant soin de faire étudier les mots de vocabulaire entre deux carottes à éplucher. Et lorsque je pouvais enfin m'assoir en silence, une pile de lavage se pointait le bout du nez! Depuis que je suis au doctorat, ces tâches n'ont pas disparu par magie: la pile de lavage ne semble jamais descendre et la liste des mots de vocabulaire s'allonge d'une année à l'autre. Je peux toutefois accomplir nombreuses tâches au moment souhaité, entre deux paragraphes, une liberté que m’offrent les études supérieures dans la gestion de ma vie familiale. Et ça, ça n'a pas de prix! Je vous mentirais sans doute si j’omettais de dire que ma vie est très occupée et que la fatigue se fait souvent sentir. Ce qui est le plus difficile, c’est la culpabilité. Je me sens toujours coupable lorsque je dois rédiger le dimanche, alors que le reste de la famille s’amuse. Je relativise alors, en me rappelant que la plupart du temps, je passe des moments de qualité avec les enfants et que la rédaction d’une thèse ne se fait pas sans compromis. Cela dit, pour se sentir bien dans cette conciliation travail-étude-famille, il est nécessaire d'être réaliste et souple dans les délais qu’on se fixe en matière de rédaction. Me sentir motivée fait toute la différence. Dans la mesure du possible, je tente donc de prioriser des projets selon mes intérêts et selon mes affinités avec l'équipe de travail. Je dois aussi reconnaitre la présence d'un partenaire de vie et d'une famille très impliquée, qui m’appuie dans mes choix et qui s’occupe de la marmaille lorsque je suis en quête de savoir! Se sentir comprise et soutenue, du côté du boulot comme de la famille, m'apparait essentiel pour rester motivée. Enfin, je constate que, si je suis souvent débordée à force de vouloir faire tout de dont j'ai envie, il en ressort un bel équilibre intérieur. Les études me permettent d’avoir une activité intellectuelle qui m’apporte beaucoup et qui contribue à faire de moi une meilleure mère. C'est un joli casse-tête, qui me convient parfaitement! Signée, une maman aux mille et une responsabilités… Billet rédigé par Émilie Tremblay-Wragg., Co-fondatrice de Thèsez-vous? Candidate au doctorat en sciences de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal. Ravis de l'enthousiasme suscité par l'initiative Thèsez-vous?, nous mettons les bouchées doubles pour planifier une année 2016 riche en projets, où les retraites et les services offerts aux étudiant.e.s seront aussi accessibles que stimulants. Et pour bien faire les choses, nous avons besoin d'un petit coup de pouce! En fait, il existe plusieurs façons de contribuer au développement de Thèsez-vous?. Des gestes simples, en quelques minutes, qui pourraient faire une grande différence pour les prochains mois! Voici quelques suggestions... Aidez-vous à trouver de nouveaux COLLABORATEURS
Partagez avec nous les sources de FINANCEMENT potentielles Nous sommes fiers d'avoir plusieurs partenaires comme Érudit, le CRIFPE et l'INRS qui financent l'inscription de plusieurs participant.e.s. Aidez-vous à en trouver d'autres en approchant vos associations, votre direction, votre groupe de recherche, les services aux étudiants de votre université. Contribuez à notre blogue Vous êtes inspiré.e par le thème de la rédaction, de la pression de performance, de la procrastination ou de l'équilibre? Le blogue Thèsez-vous? est une belle façon de partager vos réflexions (400 mots) auprès d'un large auditoire. Enfin, Parlez de THÈSEZ-VOUS? et de PAUSEZ-VOUS! aux étudiant.e.s et aux professeur.e.s qui vous entourent. Faites connaitre l'initiative par le biais de l'infolettre, du blogue, la page FB. La pérennité de Thèsez-vous? en dépend! À noter: Nous sommes en plein développement de retraites thématiques, notamment All Write (rédaction en anglais), Parent-Thèse (avec un service de garderie), ZenÉtude (méditation et yoga) et RédAction (rétroaction entre participant.e.s). Vous avez des idées, des recommandations ou un jeu de mots à nous proposer, n'hésitez pas! Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? Candidate au doctorat en psychopédagogie à l'Université de Montréal |
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