Thèsez-vous?, c'est une expérience de rédaction partagée avec des étudiant.e.s issu.e.s d'une diversité de disciplines et d'universités à travers le Québec. C'est donc un plaisir de vous présenter, ici et là, des portraits des étudiant.e.s qui se joignent à nous lors d'une retraite, dans l'idée de mettre en valeur leur implication et leurs recherches. 1) En quelques mots, sur quoi porte votre projet de recherche? Ma thèse de doctorat en psychologie porte sur les impacts d’une danse-thérapie groupale sur les perturbations de l’image corporelle (distorsion et insatisfaction de l’image corporelle, recherche de minceur) et de l’intéroception (déficits intéroceptifs – difficulté à identifier les sensations physiologiques et les émotions) d’adolescentes hospitalisées pour un trouble alimentaire. 2) Pourquoi participer à Thèsez-vous? Pour profiter d’un contexte propice à la rédaction, développer de bonnes stratégies de travail et partager avec d’autres étudiants le vécu parfois tumultueux, parfois épanouissant qu’amène la rédaction d’une thèse. 3) Selon vous, quel est le plus gros défi de la rédaction académique pour un étudiant? Maintenir sa motivation tout au long du processus, malgré les embûches qui se présentent et l’ampleur de la tâche à accomplir. Pour en savoir plus sur la thèse d'Élysa Côté-Séguin...
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![]() Il faut le reconnaitre, certains projets de recherche sont plus « finançables » que d’autres, du moins pour certains concours qui privilégient les démonstrations d’utilité à court terme, d’extrants concrets et d’énoncés claires vis-à-vis du « à quoi ça sert? ». Il semble aussi que certaines disciplines et certains profils plaisent davantage, alors que les thèses fondamentales, les démarches de recherche-création et tout autre projet niché sont souvent plus ardus à défendre. Cela étant, les dernières années passées à déposer des demandes ici, ailleurs, tout le temps et avec acharnement m’ont permis de constater qu'au final, la forme jouait pour beaucoup et pouvait permettre le financement de candidatures et de projets particulièrement hors normes. Comme si le savoir, le savoir-être et le savoir-faire ne suffisaient pas : encore fallait-il savoir-dire! Dans la plupart des ateliers et des fascicules sur la question, on partage des éléments clés pour préparer sa candidature, dont voici quelques exemples :
Bien qu’elles puissent paraitre évidentes, ce sont d’excellentes recommandations à ne pas sous-estimer. Toutefois, ce que je propose ici, c’est un outil complémentaire qui vise à organiser votre dossier et, surtout, vous approprier et vous assurer de couvrir l’ensemble des critères propres au programme de bourse ciblé. Je le partage en toute humilité, en espérant qu’il soit utile dans d'autres quêtes de financement et de reconnaissance. Il s’agit d’un simple tableau, à compléter dans Word, Excel ou au crayon. L’idée est de l’avoir sous la main, dès l'analyse du descriptif de la bourse, pour bien planifier le processus de mise en candidature. Le plus difficile est de le compléter une première fois, ensuite, on prend l’habitude! ![]()
Attention : la première colonne doit être modifiée en fonction des critères propres à la bourse souhaitée, les autres en fonction des documents à fournir. Ensuite, il suffit de s’assurer que l’ensemble des cases soit complété et que chaque critère soit abordé minimalement dans un, voire dans deux documents (ex. résumé du projet, lettre de motivation, lettre de recommandation), toujours en lien avec des exemples et des expériences concrètes et distinctes. Chaque document devrait se compléter, plutôt que de se répéter. Consolez-vous, le temps et l’énergie alloués à faire une telle demande valent le coup! Ce processus permet notamment de mieux s’approprier son objet, de réfléchir à sa pertinence scientifique et sociale, tout en offrant une occasion de discuter de son parcours et de ses visées avec sa direction de recherche ainsi qu’auprès de ceux et celles qui écriront vos lettres de recommandation. Enfin, n’hésitez pas à communiquer avec les personnes responsables des programmes de bourse qui sont très aidantes, surtout lorsqu’on les contacte à l’avance, avec des questions précises. De plus, il ne faut jamais hésiter à soumettre pour une deuxième ou une troisième fois à un même programme, la persistance est valorisée et souvent récompensée. Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
Lors de la 8e édition des retraites Thèsez-vous? qui se déroulera au Manoir d'Youville du 2 au 4 septembre 2016, Aurélien Fievez sera des nôtres pour animer un atelier sur la reconnaissance vocale comme outil de rédaction universitaire. Ça promet! Résumé La rédaction universitaire proprement dite est parfois longue, complexe et surtout exigeante. Afin de rendre le texte produit de qualité, la rédaction demande une concentration importante et un travail linguistique abouti de la part du chercheur. Pour ce faire, différents outils sont à notre disposition, tel que la reconnaissance vocale. Afin de comprendre son utilisation et sa pertinence, plusieurs questions émergent : Quelle est la place de la reconnaissance vocale dans le panel des outils disponibles ? Comment celle-ci peut-elle favoriser la rédaction d’un document scientifique ? Quelles sont ses limites ? Quelles sont les parties du document à privilégier ? Comment les utiliser à bon escient ? C’est à l’ensemble de ces questions que cette présentation tentera de répondre afin d’apporter un éclairage sur cette pratique de rédaction novatrice. Aurélien Fiévez est titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal avec une spécialisation en intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC), en psychopédagogie et en formation des maîtres. Il est chercheur régulier au Centre de Recherche interuniversitaire pour la Formation et la Profession enseignante (CRIFPE) et à la Chaire de recherche du Canada sur les TIC et l’éducation où il coordonne différents projets et évènements scientifiques. En parallèle, il est Expert scientifique au service du numérique éducatif à la Fédération Wallonie-Bruxelles où il s’occupe du pilotage numérique du système éducatif. Ses intérêts de recherche se centrent sur l’intégration des TIC en éducation, les modèles d’intégration, la formation enseignante et dans d’autres domaines liés aux sciences de l’éducation.
Il reste encore quelques places disponibles, inscrivez-vous dès maintenant!
Ce n'est pas une formule magique, mais un petit mode d’emploi pour l’organisation d’un #ThèsezVousMaison, chez soi, au chalet, chez vos parents, dans la cabane du petit cousin réquisitionnée pour la cause: votre mémoire, votre thèse, un article qui tarde, une demande de bourse qui presse, la huitième version (finale!) de ce rapport d'activité. 1) Planifiez un horaire rigide, que vous respecterez à la minute près C’est une façon concrète de s’engager dans la rédaction, en découpant la journée en cases horaires déterminées à l’avance, chacune associée à des objectifs de rédaction précis. L’idée est de diviser votre journée en périodes réalistes plutôt que d’inscrire à votre agenda RÉDACTION pour la journée entière, comme si ça allait se dérouler pendant 12 heures sans arrêt, comme si les majuscules y changeaient quelque chose... Bonus Pourquoi ne pas s’inspirer de l’horaire des retraites Thèsez-vous? qui, tranquillement, semble faire ses preuves! Remplacez simplement les ateliers par des discusions thématiques entre étudiant.e.s et les activités en plein air par votre loisir préféré. 2) Prévoyez vos pauses et ce qu’elles impliquent en matière de ravitaillement réel et spirituel La veille de votre journée de rédaction, planifiez à l’avance vos repas et collations. L’idée est de ne pas perdre de précieux temps de rédaction et, surtout, ne pas utiliser la nourriture comme excuse à la procrastination. De même, allouez-vous des pauses réelles qui n’impliquent pas d’écran (dans le doute, précisons que le cellulaire EST un écran). Bouger reste l’idéal. Sortez dehors, faites votre lavage avec énergie, trouvez-vous une marelle! L’important est de s’y remettre ensuite, ce pourquoi il est préférable de se fixer un temps de pause et, plus essentiellement, le respecter. Bonus L’heure qui suit le diner semble être LE moment pour se dégourdir, retrouver de l'énergie et ne pas sombrer dans la démotivation de l’après-midi, caractérisée par des images persistantes d’apéro en terrasse. Offrez-vous une heure complète de pause, sans culpabilité. 3) Organisez votre cadre de rédaction en conséquence Votre cadre de rédaction doit favoriser la concentration. Pensez au son (des bouchons? des écouteurs?), à la lumière (suffisante et naturelle de préférence), à l’ergonomie (pourquoi ne pas vous installer pour rédiger une partie de la journée debout?), à la disponibilité des outils (livres, articles, bloc notes sous la main pour inscrire les idées à ne pas oublier, mais qui n'ont rien à voir avec votre rédaction). Si vous rédigez dans un espace où il est possible de vous déranger (au travail, auprès de votre famille, dans un espace public), assurez-vous pour que votre isolement symbolique est clair, annoncé et respecté (ceux, celles qui vous aiment comprendront). Bonus Au moment où vous vous dites « J’ai besoin d’Internet pour aller chercher des articles », doutez de vous-même. Il sera toujours préférable de se déconnecter, que ce soit via votre ordinateur ou votre cellulaire (à noter: le mode vibration n'est pas synonyme de déconnexion). C’est ardu, certes, mais très payant au final. Offrez-vous la quiétude d'un "blitz" sans interruption. 4) Trouvez-vous des âmes sœurs (réelles ou virtuelles) L’une des leçons tirées de l’expérience des retraites Thèsez-vous? est l’effet positif du groupe sur la motivation. N'hésitez pas à vous allier d’étudiant.e.s qui vivent des défis similaires pour rédiger en chœur. Il apparait essentiel de déconstruire cette représentation de la rédaction qui se veut inévitablement souffrante et solitaire. Au contraire, la solidarité silencieuse qui s’installe lorsqu’on rédige à plusieurs supporte et pousse à persévérer lorsque la motivation s’effrite. Bonus Vous avez déjà participé à Thèsez-vous? Contactez d’ancien.ne.s participant.e.s pour des périodes hebdomadaires et collectives de rédaction non négociables. L'idée est de profiter du fait qu'il est souvent plus facile de respecter un engagement envers ses pairs qu’envers soi-même. Enfin, s’il est douloureux de rédiger en été, ce serait malhonnête de ne pas en reconnaitre ses réels avantages: On a très rarement froid aux extrémités, on peut rédiger dehors, on débute généralement après que le soleil se lève et termine avant qu’il ne se couche et personne ne semble répondre à ses courriels, invalidant la façon par excellence de procrastiner. On élimine le "je débute dès que j'ai répondu à mes courriels". En espérant que vous saurez profiter de ces quelques astuces, bonne rédaction et n'hésitez pas à nous envoyer vos photos #ThèsezVousMaison. On est curieux, curieuse, et ça motive les troupes! On souligne au passage que le calendrier des retraites Thèsez-vous? est maintenant accessible pour l’automne 2016! Soyez des nôtres dès la prochaine édition (2-4 septembre). La période d’inscription en ligne débute lundi, 8 aout (9h). Seulement 40 places, ne tardez pas trop! Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
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