Du 19 au 21 juin 2017, 40 étudiant.e.s se retrouveront au Manoir d'Youville pour rédiger ensemble, contrer la procrastination et échanger sur la (les!) réalité des étudiant.e.s aux cycles supérieurs. Il s'agit de notre dernière retraite avant l'été et, surtout, de notre retraite "anniversaire". Eh oui! Nous avons peine à le réaliser, mais déjà deux ans se sont écoulées depuis la toute première retraite Thèsez-vous?. Depuis le tout début, nous sommes très soucieuses de bonifier la formule offerte aux étudiant.e.s qui se joignent à nous et à l'écoute de vos commentaires et suggestions. La preuve: nous tentons une nouvelle formule pour l'atelier ExperThèse, plus interactive et adaptée à la diversité de profils disciplinaires. Intrigué.e.s? En voici un aperçu. RÉSUMÉ Aux études supérieures, les statistiques nous démontrent qu’il y a encore beaucoup plus d’aspirants que de gradués. La traversée est souvent longue et parsemée d’imprévus et de défis. Cet atelier vous convie à réfléchir collectivement à divers questionnements cruciaux que chaque étudiant devrait se poser à un moment ou l’autre de son long processus de production d’un mémoire ou d’une thèse et qui pourraient sans doute lui éviter bien des dérives. Venez coconstruire avec nous pour arriver à bon port… et à temps… au bout de cette grande aventure que sont les études supérieures! BIOGRAPHIE Carole Raby est professeure au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal et chercheuse régulière au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante. Elle a dirigé l’antenne « Université du Québec » du CRIFPE, le CRIFPE-UQ, de 2010 à 2013. Elle occupe la fonction de vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM depuis 2013. Elle a dirigé et codirigé, encadré en stage et soutenu une vingtaine d’étudiants aux 2e et 3ecycles, dont neuf ont gradué jusqu’à maintenant. Elle a également participé à de nombreux jurys de thèses (4), de projet de thèse (1), de mémoires (24) et de projets de mémoire (16). En recherche, elle s’intéresse notamment à l’établissement de communautés d’apprentissage au sein desquelles s’installe un processus de coconstruction et de production de savoirs pour favoriser la formation continue du personnel scolaire.
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Thèsez-vous?, c'est une expérience de rédaction partagée avec des étudiant.e.s issu.e.s d'une diversité de disciplines et d'universités à travers le Québec. C'est donc un plaisir de vous présenter, ici et là, des portraits des étudiant.e.s qui se joignent à nous lors d'une retraite, dans l'idée de mettre en valeur leur implication et leurs recherches. En quelques mots, sur quoi porte votre projet de recherche? Je m’intéresse à l’expérience de la non-maternité. Ma thèse porte plus précisément sur les parcours de vie des femmes québécoises issues de la génération du baby-boom qui n’ont pas eu d’enfant. Elles sont proportionnellement très nombreuses au Québec, mais on ne le sait pas nécessairement ! Leur invisibilité sociale me motive beaucoup à comprendre et faire connaître les parcours particuliers de ces femmes qui ont construit leur vie familiale, conjugale et professionnelle à l’extérieur de l’expérience de la maternité. Pourquoi participer à Thèsez-vous? J’ai deux enfants et ma vie familiale me demande beaucoup de temps ! La retraite me permet de prendre trois jours uniquement pour mon projet de recherche. Il s’agit d’une opportunité (rare) de rédiger une section particulière de la thèse qui demande une concentration plus soutenue. Thèsez-vous facilite selon moi la mise-en-place d’un cadre créateur et inspirant pour les dernières phases du parcours doctoral. Selon vous, quel est le plus gros défi de la rédaction académique pour un.e étudiant.e? La concentration et le respect des objectifs. La vie de doctorant.e demande nécessairement de conjuguer plusieurs projets à la fois : travail sur la thèse, contrats de recherche, enseignement, activités de réseautage, organisation de colloques scientifiques, etc. À ces activités s’ajoutent le temps et l’énergie investis dans les projets personnels, la vie familiale et conjugale. On compare souvent le doctorat à un marathon et je trouve que cette analogie est plutôt juste. Le plus important pour franchir la ligne d’arrivée est de garder la concentration et de respecter les dizaines (les centaines ?) de petits échéanciers qui permettront de faire avancer le projet jusqu’à son achèvement. |
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