Thèsez-vous?, c'est une expérience de rédaction partagée avec des étudiant.e.s issu.e.s d'une diversité de disciplines et d'universités à travers le Québec. C'est donc un plaisir de vous présenter, ici et là, des portraits des étudiant.e.s qui se joignent à nous lors d'une retraite, dans l'idée de mettre en valeur leur implication et leurs recherches. Marie-France Goyer Étudiante au doctorat en sexologie Université du Québec à Montréal Retraite de juin 2015 et de décembre 2015 1)En quelques mots, sur quoi porte votre projet de recherche?
En continuité avec mon mémoire de maitrise, mon projet de thèse porte sur les trajectoires relationnelles des personnes en relation polyamoureuse. Plus précisément, je m’intéresse aux besoins que les personnes cherchent à combler dans leurs relations en émettant l’hypothèse que les besoins que les partenaires cherchent à combler influencent la configuration relationnelle qu’ils privilégient (relation mono/polyamoureuse). Aussi, comme le polyamour se heurte à un contexte social mononormatif, je cherche à décrire les défis rencontrés par les partenaires engagés dans ces relations ainsi que les stratégies mises en place pour répondre à ces défis. Finalement, je souhaite documenter le parcours relationnel de personnes en relation polyamoureuse de façon à identifier les trajectoires qui s’en dégagent. 2)Pourquoi participer à Thèsez-vous? D’abord pour réserver trois journées complètes consécutives à la rédaction en se libérant des distractions quotidiennes, mais aussi et surtout parce que la formule de la retraite (horaire fixe, activités extérieures, ateliers, etc.) permet d’identifier les conditions favorisant la rédaction. En identifiant ces conditions favorables, il est ensuite possible de les reproduire à la maison. 3)Selon vous, quel est le plus gros défi de la rédaction académique pour une étudiante? Pour moi, le plus grand défi de la rédaction académique consiste à dépasser l’anxiété qu’elle suscite. Complexe de l’imposteur, perfectionnisme, volonté (que dis-je, obsession!) de pondre de belles phrases dès le premier coup de crayon… Ces pensées sont toutes autant d’ennemis qui favorisent le syndrome de la page blanche. Je dirais que le plus grand défi est d'apprendre à tolérer l’imperfection.
0 Commentaires
Votre commentaire sera affiché après son approbation.
Laisser un réponse. |
Envie de contribuer au blogue ?N'hésitez pas à nous contacter, ainsi qu'à nous soumettre vos idées sur les enjeux de la rédaction et de la vie académique! Archives
Septembre 2023
Thèmes
Tous
|