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BLOGUE

Les enjeux de la rédaction et de la vie académique.

Thèsez-vous: 10 mythes à déboulonner

12/2/2019

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Les inscriptions aux retraites d’hiver 2020 arrivent très vite. Pour l’occasion, Thèsez-vous déboulonne 10 mythes souvent entendus à propos des retraites de rédaction.
​
1. Est-ce une secte?
Non, ce n’est pas une secte. La tomate n’est pas une divinité que nous vénérons. Il s’agit tout simplement d’une méthode de travail – la technique pomodoro (tomate en italien) – qui a su faire ses preuves. Nous croyons également au pouvoir des espaces structurés et chaleureux ainsi qu’à celui du partage en communauté. 

2. Ça doit être dispendieux! 
Pour des retraites d’une valeur d’environ 500$ par personne, le prix est de 260$ (+tx) pour les membres. Ce tarif comprend l’hébergement, les repas, les collations et le café à volonté ;).
De plus, plusieurs universités offrent des bourses de 100$ à 260$ à leurs étudiant.e.s. De par notre statut d’OBNL, Thèsez-vous est conçu de manière à fournir des services au plus faible coût possible à ses membres. Cela signifie que lorsqu’il y a des surplus, ils sont nécessairement réinvestis dans les services à la communauté. Par ici pour en savoir plus sur les bourses. 


3. Il faut participer à toutes les activités de ressourcement!
Non, aucune activité n’est obligatoire et personne ne vous obligera à jouer à Battleship avec eux (promis!). Si vous préférez la sieste au yoga, chez Thèsez-vous, on respecte toutes les passions!

4. Il faut nécessairement socialiser!
Non, il n’est pas nécessaire de socialiser. Si vous préférez rester en solo pendant les pauses, personne ne vous le reprochera. Mais si vous changez d’avis à un quelconque moment de votre retraite, vous trouverez toujours quelqu’un de sympathique avec qui échanger.

5. C’est certain que ça doit virer en gros party!
Tout dépend de votre définition de gros party. Si c’est synonyme de jeux de société en sirotant une petite boisson avec ou sans alcool, alors, oui, il peut arriver (selon les sites de retraite) que les participant.e.s profitent de la soirée pour s’amuser un peu après une journée productive. Mais ce n’est probablement pas ce que la majorité appellerait un gros party…  Il y a fort à parier qu’après une longue journée de rédaction, la chose qui vous fera le plus envie, c’est votre lit.

​6. Il y a sûrement juste des filles!
Il est vrai que la plupart des membres Thèsez-vous s’identifient comme femme , ce qui correspond de manière générale à la réalité des cycles supérieurs. Mais la gente masculine est bien présente au sein de notre communauté. Une chose est sure : Thèsez-vous propose des environnements inclusifs et sécuritaires aux étudiant.e.s, peu importe le genre auquel iels s’identifient :)  

7. Ça revient pas au même que de rédiger 3 jours à l’Espace?
Pas tout à fait. L’effet « retraite Thèsez-vous », c’est 1) se retirer momentanément des tracas et responsabilités du quotidien 2) être logé.e, nourri.e et caféiné.e 3) se synchroniser avec des dizaines d’autres personnes en rédaction. Ces trois éléments font des retraites Thèsez-vous un petit oasis de rédaction, à l’écart de toutes les distractions, pour un maximum de productivité.

8. Les animateurs et animatrices nous surveillent!
Le rôle des animateur.trice.sest de « caller les tomates », comme on dit chez Thèsez-vous. Non, ce n’est pas un type de chasse, mais plutôt la façon d’annoncer le début et la fin de chaque période pomodoro, c’est-à-dire de rédaction silencieuse. L’animation permet de guider et répondre aux questions des participant.e.s. Leur rôle est donc d’accompagner et d’aucune façon de surveiller les étudiant.e.s qui sont libres de faire ce qu’ils, elles veulent (à condition de ne pas déranger). De plus, les animateur.trice.s sont aussi aux études et là pour rédiger!

9. Les téléphones sont-ils vraiment interdits?
Les téléphones ne sont pas interdits. Nous vous conseillons fortement de ne pas l’avoir sous les yeux pendant les pomodoros (périodes de rédaction silencieuse), car, comme on dit, loin des yeux, loin des périodes-interminables-de-procrastination. Il ne s’agit que d’une recommandation.La seule chose qui importe, c’est que votre téléphone soit en mode silencieux et que l’usage que vous en faites ne dérange pas les autres.

10. C’est tellement plus productif qu’à la maison!
Ah, ça, par contre, c’est vrai! À la maison, une tonne de distractions et de tâches quotidiennes nous empêchent de réellement nous concentrer sur notre rédaction. Pendant les retraites Thèsez-vous, tout est pensé d’avance pour vous : vos repas sont faits, votre café et thé est préparé et mis à votre disposition en tout temps et vous n’avez même pas de vaisselle à faire! 
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Répondre aux questions à la suite d’une communication orale : Conseils de Nathan Hall, traduits et adaptés pour la communauté Thèsez-vous

7/17/2019

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En avril dernier, une étudiante aux cycles supérieures, Tabitha G. Wilbur, partageait une réflexion sur Twitter qui peut se résumer ainsi : Comment se préparer à répondre aux questions posées à la suite d’une communication orale lors d’un congrès? 
 
Nathan Hall, professeur à l’Université McGill, notamment connu pour le compte aussi hilarant que niché @ShitAcademicsSay, a proposé une série de conseils pour faire face à ce défi. Avec sa bénédiction, j’ai traduit et adapté ses conseils pour la communauté Thèsez-vous.  
 
Plutôt que d’opter pour la stratégie «  poursuivre sa communication au-delà du délai alloué » par crainte de répondre aux questions, voici 20 conseils pour se préparer adéquatement, diminuer le stress et tirer profit de ces interactions.
 
Pour instaurer une bonne ambiance
  1. Débuter sa réponse par « Merci pour votre question » est non seulement courtois, mais pose les bases d’une ambiance positive et respectueuse pour les questions suivantes.
  2. Prendre des notes lors de la séance de questions suggère visuellement une posture d’apprentissage et tend à rendre l’auditoire plus favorable.
  3. Demander « Est-ce que cela répond à votre question? » permet de conclure l’échange, en plus de susciter de l’introspection chez la personne qui pose la question en posant l’attention de l’auditoire sur son expertise (et son tact!).
  4. L’humour peut-être particulièrement désarmant. Lorsque l’auditoire sourit, il est du côté du ou de la conférencière ou du conférencier, ce qui diminue la motivation à tenter de trouver les failles.
 
Pour organiser sa pensée
  1. Reformuler une question dans ses propres mots ou demander de répéter une question est une façon simple de gagner du temps pour organiser ses pensées.
  2. Apprendre à diviser la question en plusieurs parties et, si nécessaire, cibler une de ces parties. Une bonne réponses partielles vaut plus qu’une tentative ratée de répondre à tout.
  3. Prendre une gorgée d’eau, respirer profondément après avoir demandé de reformuler une question difficile permet de se recentrer sur la réponse.
 
Pour être bien préparé.e
  1. Réviser les différentes facettes de son travail avant une communication afin de se sentir confortable et de retrouver rapidement les éléments de réponse lors de la séance de questions.
  2. Se garder quelques diapositives cachées liées aux questions prévisibles.
  3. Avoir des copies de ses outils de collecte, des extraits significatifs, notes essentielles, son « codebook » à portée de main, afin de répondre aisément à toutes questions concernant la démarche.
  4. Citer des références externes et des auteurs et autrices lors d’une réponse est une stratégie efficace pour contrecarrer des questions stimulées par l’égo.
  5. Se trouver des contextes sécuritaires pour pratiquer sa présentation, auprès de ses collègues, lors d’une rencontre d’équipe, auprès de sa direction, de ses pairs. Demander d'être exigeant et pointilleux à cet auditoire de pratique. 
 
Pour faire preuve d’humilité
  1. Lorsque qu’aucune réponse immédiate ne vient, souligner la qualité de la question comme une piste intéressante d’approfondissement. Il est parfois possible d’inviter l’interlocuteur ou l’interlocutrice à collaborer.
  2. Plutôt que de mettre l’accent sur les limites du projet de recherche, opter pour l’angles des pistes d’amélioration et de poursuite du travail. Un seul projet ne peut pas tout couvrir ou tout régler! 
  3. Reconnaître franchement qu’on ne connaît pas une réponse et que la question soulève des enjeux importants illustre une conscience des limites de son travail. Cela empêche aussi de s’engager dans des pentes glissantes et spéculatives.

Pour contre-carrer les questions stimulées par l’ego
  1. Si le contexte le permet, renvoyer les questions vers l’audience, voire interpeller certaines personnes directement (ex. inviter Reviewer 1 à discuter avec Reviewer 2).
  2. À ce sujet, les questions stimulées par l’égo sont aisément dissolues en soulevant la grande qualité de la question et en prenant des notes.
  3. Se rappeler qu’on est incroyable de s’être rendu.e aussi loin! Cela donne de la perspective par rapport à cette courte séance de questions-réponses.
 
Tel que le souligne Nathan Hall, toute bonne question, aussi difficile soit-elle, peut mener à l’amélioration du travail et être incorporée dans des publications futures, le mémoire ou la thèse. Les questions ardues mettent au défi sur le moment, mais elles peuvent définitivement susciter une amélioration du travail et des façons de le communiquer.
 
Bref, la prochaine fois que vous recevez une question difficile, osez terminer par
​Merci, puis-je en avoir une autre?
​Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
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Rédaction et parentalité : le mythe du parent parfait

6/18/2019

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Avoir un ou quatre enfants ramène toujours au même constat: concilier rédaction et parentalité est une réalité avec laquelle les parents en rédaction doivent jongler au quotidien. Fort de notre expérience personnelle, nous souhaitons aborder les impacts de la rédaction sur nos vies et esquisser quelques pistes de solutions. Ce premier billet d’une série de deux vise à déconstruire quelques mythes. Le deuxième billet abordera certains trucs et astuces pour garder la tête hors de l’eau.

Le mythe du parent parfait
Qui ne s’est pas imaginé avant d’avoir des enfants qu’il, elle excellerait dans cette noble tâche et qu’il, elle éviterait tous les écueils rencontrés par leurs amis et leurs proches. Si nous avons décidé de faire des études supérieures, c’est probablement parce que nous avons une petite veine perfectionniste en nous.

Quelles sont donc ces attentes que nous avons envers le parent parfait? En voici quelques exemples: se consacrer entièrement au bonheur et à l'épanouissement de ses enfants, être de bonne humeur, demeurer calme et serein en TOUT temps; être parfaitement organisé; intervenir en fonction des dernières théories du développement et des données probantes en éducation.

Ces attentes, qui sont celles de nombreux parents, qu’il.elle.s soient étudiant.e.s ou non, imposent une pression immense et génèrent de la souffrance pour plusieurs d’entre nous. Il y a donc lieu de déconstruire ce mythe du parent parfait et de réajuster nos attentes. Par exemple saviez-vous que les parents d’aujourd’hui passent plus d’heures par semaine avec leurs enfants que les parents des années 60 (Milkie, Nomaguchi et Denny, 2015). Pourtant, à écouter le discours ambiant on croirait plutôt le contraire. On pourrait aussi penser que les parents qui n’y arrivent pas sont mal organisés et qu’ils en sont les seuls responsables. Nous souhaitons rappeler que ce fardeau ne doit pas reposer uniquement sur les épaules des individus, mais qu’il devrait être porté par l’ensemble de la société.

En conclusion, il faut admettre que notre thèse ne sera pas parfaite et que nous devons être solidaires et tolérer la vaisselle laissée en plan le matin et les céréales sur le plancher. Pour nous, un.e étudiant.e qui a une saine conciliation rédaction et parentalité est celui.celle qui réussit à avoir du plaisir et des passions, est équilibré (au moins un peu), est fier.ère de ce qu’il réalise, et s’affirme (même avec sa direction de recherche). Évidemment, voilà qui est plus facile à dire qu’à faire. C’est pourquoi nous reviendrons bientôt avec un prochain billet où nous explorerons certaines pistes de solution pour tendre vers cet idéal. D’ici là, nous vous encourageons à partager dans les commentaires de ce billet des ressources qui favorisent une conciliation positive dans toutes les sphères de la vie !

Billet rédigé par Émilie Tremblay-Wragg 
et Jean-Frédéric Ménard à la suite de leur atelier sur la conciliation famille et rédaction académique à l'Espace Thèsez-vous en avril 2019.

Références:
​https://lejalon.ca/PDF/CONCILIATION-TRAVAIL-FAMILLE.pdf
Milkie, Melissa, Kei Nomaguchi, et Kathleen Denny. « Does the Amount of Time Mothers Spend With Children or Adolescents Matter? » Journal of Marriage & Family 77, no 2 (avril 2015): 355‑72. https://doi.org/10.1111/jomf.12170
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Se rassembler pour discuter d'initiatives soutenant les étudiant.e.s en période de rédaction

6/10/2019

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Le 27 mai dernier, dans le cadre du 87e Congrès de l'ACFAS qui se tenait à l'UQO, les membres de l'équipe de Thèsez-vous ont tenu un premier colloque sous le thème du soutien aux étudiant.e.s aux cycles supérieurs en période de rédaction. À cette occasion, des étudiant.e.s, professeur.e.s, responsables de service à la vie étudiante et autres services aux étudiant.e.s des universités québécoises se sont rencontrés pour s'inspirer d'initiatives québécoises et françaises en vue d'orienter une stratégie concertée et maximiser les retombées. 

D'abord lancées par deux tables rondes rassemblant des initiatives du Québec, puis de la France,  les discussions se sont ensuite organisées autour d'atelier de cocostruction inspirée du Design thinking, animés par Louis-Félix Binette (Mouvement des accélérateurs d'innovation du Québec). Des capsules sur des méthodes de rédaction, une recension des écrits et une recherche sur l'impact des retraites de rédaction ont aussi été présentées au cours de la journée, alimentant les discussions.

Les participant.e.s au colloque ont souligné l'importance d'établir une cartographie des services offerts et de travailler afin d'offrir des services complémentaires aux étudiant.e.s aux cycles supérieurs. Un réseau rassemblant les initiatives devrait voir le jour au cours de l'année à venir! 
La journée s'est conclue en se donnant rendez-vous en 2020:  les initiatives intéressées à prendre part à ces discussions sont invitées à communiquer avec l'Équipe de Thèsez-vous: info@thesez-vous.com. 
Cette journée aura aussi été l'occasion parfaite pour présenter officiellement les 4 affiches du projet SynThèse en partenariat entre Thèsez-vous et l'ACFAS (Fond René-Pomerleau). Les 4 thématiques de ces affiches sont:
1) La recension des écrits: Une démarche à démystifer
2) La relation avec la direction de recherche: Optimiser la collaboration
3) Les objectifs SMART: Un outil en soutien à la rédaction
4) La technique Pomodoro: Adaptée à la rédaction collective.
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​​Ces affiches seront bientôt disponibles en version téléchargeable sur notre site Web!
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Les tomates et la sédentarité

4/25/2019

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La technique de rédaction Pomodoro telle qu’adaptée dans le cadre des activités de Thèsez-vous est appréciée de plusieurs. Ces 50 minutes de rédaction suivis de 10 minutes de pause permettent de rester concentré de nombreuses heures dans une journée et d’être réellement efficaces.

Mais cette technique a-t-elle d’autres avantages que la concentration?
À mon avis, la technique Pomodoro est aussi bénéfique pour la santé puisqu’elle favorise les interruptions fréquentes de la position assise.
Depuis une vingtaine d’années, le concept de sédentarité suscite l’intérêt de plusieurs chercheurs en santé publique. Nos environnements se sont considérablement sédentarisés et nous passons désormais près de 10h par jour en position assise. En plus du temps passé en position assise au travail ou à l’école, nous passons une grande partie de notre temps hors du travail ou de l’école à être assis, soit pour se déplacer, pour manger, pour écouter la télévision, etc.

Actif et sédentaire, est-ce possible?
La sédentarité désigne l’ensemble des comportements nécessitant une faible dépense énergétique (par ex.: lire un livre ou écouter la télévision en position assise). L’inactivité physique est un concept souvent utilisé à tort comme synonyme de sédentarité. Ce sont deux concepts bien différents. L’inactivité physique désigne le fait de ne pas atteindre les recommandations établies par l’Organisation mondiale de la Santé en matière d’activité physique. Pour un adulte, cela signifie de ne pas atteindre 150 minutes d’activité physique d'intensité moyenne à élevée par semaine ou 75 minutes à intensité élevée.

Ainsi, une personne peut être à la fois active, puisqu’elle atteint une quantité suffisante d’activité physique, mais également sédentaire, car elle passe plusieurs heures en position assise par jour.


Quel est votre profil de sédentaire?
La quantité grandissante des comportements sédentaires de la majorité de la population inquiète de nombreux scientifiques qui étudient cette problématique, puisque la sédentarité serait associée à plusieurs risques pour la santé, notamment à un risque de mortalité précoce plus élevé et à un risque accru de maladies cardiovasculaires. De plus, les risques associés à la sédentarité sont indépendants du niveau d’activité physique. Eh oui, il semble même que des gens actifs, c’est-à-dire qui pratiquent régulièrement de l’activité physique, ne soient pas à l’abri des risques associés à la sédentarité. En plus du temps sédentaire total qui désigne le nombre d’heures passées en position assise par jour, la façon dont est cumulé ce temps pourrait aussi représenter des risques importants pour la santé. La façon dont est cumulé le temps sédentaire fait référence au profil de sédentaire.
​

On distingue deux profils de sédentaire 

  1. Le profil de sédentaire en continu représente un individu qui accumule son temps sédentaire de façon prolongée et continue.
  2. Le profil du sédentaire par intermittence désigne un individu qui accumule son temps sédentaire en interrompant la position assise régulièrement. 

L’un des deux profils est à privilégier puisqu’il offre des bénéfices pour la santé. Vous-vous doutez sûrement duquel!

Le profil par intermittence est celui à prioriser au quotidien afin de diminuer les risques associés à la sédentarité. C’est donc à ce moment-ci que vous devriez vous réjouir : chaque fois que vous vous levez de votre chaise, vous contribuez à votre santé! L’idée est donc d’interrompre le plus régulièrement possible sa position assise par la position debout ou par une activité à intensité faible, comme simplement de marcher.
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Illustration de Sébastien Dorion



La technique Pomodoro semble tout à fait appropriée au profil par intermittence. Les pauses après chaque tomate représentent une occasion d’interrompre sa position assise : profitez-en pour vous lever, vous étirez, faire un tour de la pièce, faire un aller-retour dans le corridor, monter un étage d’escaliers, etc. 

​Lors des séances de rédaction avec la technique Pomodoro, la minuterie joue donc un double rôle, soit celui de baliser le temps de rédaction et, par le fait même, de contrôler le temps en position assise. 
Bref, la chaise fait partie intégrante de notre quotidien, encore plus aux cycles supérieurs. L’une des façons de contrer les effets néfastes de la sédentarité sur la santé est d’interrompre régulièrement la position assise. Ainsi, toutes les raisons pour se lever sont bonnes!

D’ailleurs, un prochain billet proposant des façons originales d’interrompre sa position assise est à venir. D’ici-là, bonne rédaction, et n’oubliez pas de profiter des pauses de 10 minutes pour vous lever!  

Valérie Hervieux
Participante et yogi à la 39e édition des retraites Thèsez-vous

Références
Healy, G. N., Dunstan, D. W., Salmon, J., Cerin, E., Shaw, J. E., Zimmet, P. Z., & Owen, N. (2008a). Breaks in sedentary time. Diabetes care, 31(4), 661-666. 
Healy, G. N., Wijndaele, K., Dunstan, D. W., Shaw, J. E., Salmon, J., Zimmet, P. Z., & Owen, N. (2008b). Objectively measured sedentary time, physical activity, and metabolic risk: the Australian Diabetes, Obesity and Lifestyle Study (AusDiab). Diabetes care, 31(2), 369-371.

Katzmarzyk, P. T., Church, T. S., Craig, C. L., & Bouchard, C. (2009). Sitting time and mortality from all causes, cardiovascular disease, and cancer. Medicine & Science in Sports & Exercise, 41(5), 998-1005.
Koren, K., Pišot, R., & Šimunič, B. (2016). Active workstation allows office workers to work efficiently while sitting and exercising moderately. Applied ergonomics, 54, 83-89.
Organisation mondiale de la santé (2010) Recommandations mondiales sur l'activité physique pour la santé. 60 p.
Proper, K. I., Singh, A. S., Van Mechelen, W., & Chinapaw, M. J. (2011). Sedentary behaviors and health outcomes among adults: a systematic review of prospective studies. American journal of preventive medicine, 40(2), 174-182. 
Rao, D. P., Orpana, H., & Krewski, D. (2016). Physical activity and non-movement behaviours: their independent and combined associations with metabolic syndrome. International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity
, 13(1), 26.
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Mind Map: La rédaction d’un mémoire ou d’une thèse c’est… ?

2/5/2019

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Le Mind map est un outil de schématisation des idées qui gagne en popularité depuis le début des années 70. Il a été popularisé par Tony Buzan un psychologue Anglais. Il est aujourd’hui facile d’être submergé d’informations sur ce sujet par une simple recherche sur Internet. Le terme Mind map est en fait un terme général qui englobe plusieurs sous-types de schématisations (carte conceptuelle, carte de gestion de projet, arbre de décisions, etc.).
​Pour la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse, le Mind map s’avère un outil qui permet entre autres de structurer sa rédaction.

Le Mind map c’est quoi…
  • Une façon d’organiser sa pensée;
  • ​Une représentation de l’organisation des idées ou de la structure d’un projet;
  • Un outil de stimulation de la réflexion et de la créativité;
  • À la fois un visuel de l’évolution d’un projet ainsi que de sa ligne directrice;
  • Une image qui favorise la mémoire et l’association d’idées;
  • Un outil pour établir des objectif SMART-ER.

Les avantages
  • La stimulation intellectuelle (comme réfléchir à voix haute avec soi-même);
  • Une meilleure organisation des idées et des étapes;
  • Une meilleure perception de la productivité (+25% ; Frey, 2010) et de la gestion du temps;
  • Une amélioration de la mémorisation (+10%; Farrand et Hennessy, 2002).

Les inconvénients
  • Demande de la pratique (donc un investissement de temps au départ);
  • Possède une part de subjectivité (impact possible sur la compréhension des autres);
  • La schématisation de concepts ou de structures complexes peut engendrer un visuel chaotique (force à refaire/repenser le Mind map ce qui peut être un bonne pratique de développement d’idées);
  • Ne sont pas adaptés à tous (possiblement plus favorables pour les visuels et les kinesthésiques).
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Le processus
Étant donné le caractère créatif du Mind map, il n’existe pas de recette unique pour produire une telle schématisation d’idées. Il existe tout de même quelques astuces pouvant favoriser votre réussite dans le production d’un Mind map.
  1. Effectuez un “brainstorm” sans filtre sur le thème dont traite votre Mind map. Ce «brainstorm» peut déjà prendre la forme d’un schéma ou s’effectuer par liste.
  2. Catégorisez et/ou hiérarchisez vos idées pour faire ressortir la ligne directrice, les différents niveaux d’idées ou les regroupements.
  3. Structurez et schématisez vos idées. N’oubliez pas qu’un Mind map peut, et souvent devrait, évoluer, alors soyez indulgent et souple.
L’expérience!
Dans le contexte d’un atelier présenté à la retraite Thèsez-vous à Baie St-Paul (33e édition, du 23 au 25 novembre 2018, Auberge des Balcons), 24 participant.e.s ont vécu l’expérience de production d’un Mind map collectif sur le thème: La rédaction d’un mémoire ou d’une thèse c’est… L’atelier a utilisé une pédagogie active de «fish bowl» afin d’initier les participants au processus et à la production d’un Mind map ainsi qu’offrir une occasion de partager entre pairs sur l’expérience du Mind map et sur l’expérience de la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse. C’est dans un temps circonscrit de 25 minutes que les participant.e.s, divisé.e.s en trois équipes ont produit trois Mind map collectif sur le thème proposé.

Les résultats
Réflexions

À propos du résultat

Les participant.e.s ont rapidement constaté que les Mind map produits étaient différents. Il est possible de constater que certaines map prennent une forme plus écosystémique (figure 2), plus linéaire (figure 3) ou encore, plus catégoriel/hiérarchique (figure 4). Ces différences n’empêche pas que l’idée commune et assez centrale des trois Mind map semble être que la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse c’est: un processus!

L’aspect visuel différent des Mind map était attendu. Ce qui a paru surprenant pour certain.e.s c’est que le processus pour arriver au Mind map avait été tout aussi différent d’une équipe à l’autre:
  • Une équipe s’est lancée avec peu d’hésitation dans la production et a commencé à schématiser dès le départ avec les idées émises spontanément;
  • Une autre équipe a débuté avec une idée très linéaire du thème ce qui a ensuite mené à une vive discussion et à un débat pour faire évoluer le schéma vers sa version finale;
  • La troisième équipe s’est montrée très systématique sur le «brainstorming» et a travaillé longuement à établir un consensus avant de produire une schématisation.
Ces observations sont une démonstration qu’il n’y a pas de recette unique, il s’agit d’un processus créatif.

À propos de l’expérience

Un outil tel le Mind map doit s’apprivoiser: Commencer avec la schématisation de concepts, l’élaboration d’échéancier ou la structure d’une seule section de votre mémoire ou de votre thèse semble des voies à privilégier pour des premières Mind map.

Trois réalisations supplémentaires ressortent de l’expérience:
1. La subjectivité d’un Mind map.
Diverger de la pensée qu’un mémoire ou une thèse avait toujours la même structure: c’est avec surprise que sont constatés les différentes visions et perceptions selon la discipline d’appartenance et le vécu de chacun.e. Les trois figures présentées en résultat montrent que les angles d’entrée sont différents malgré la présence de plusieurs points communs.

2. Le concessus
Cette observation est spécifique à la production d’un Mind map collectif, mais elle permet de réitérer la part de subjectivité d’un Mind map et de considérer qu’une personne externe peut ne pas comprendre ou être en désaccord avec des éléments de votre schématisation. Le Mind map dans ce cas peut devenir un outil précieux pour démarrer une conversation sur un sujet avec son équipe d’encadrement ou des collègues. Un Mind map sert également de visuel lors de la verbalisation de nos idées, il est donc important de pouvoir l’expliquer. Ainsi, la pensée et les idées sont confrontées et elles évoluent, souvent au bénéfice de notre propre développement et du développement de notre projet.

3. Le potentiel du Mind map pour l’organisation des idées et la structure de la rédaction
Pour la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse, un Mind map peut, en effet, servir de «check list» pour s’assurer du suivi des étapes établies ainsi que permettre de se recentrer sur la ligne directrice de notre projet. De plus, un Mind map participe efficacement à l’identification et à la fixation d’objectif SMART-ER.

Si l’aventure du Mind map vous intéresse, il y a toutes sortes de logiciels gratuits qui peuvent vous accompagnez. Personnellement, j’utilise de manière combinée Power Point, le crayon et les Post it. La manière de faire est tout aussi créative que le Mind map lui-même: à vous de jouer!
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Billet rédigé par Sèverine Lanoue, animatrice des retraites de rédaction Thèsez-vous?
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Merci à Philippe Valois (animateur Thèsez-vous?) pour sa contribution à l’expérience ainsi que ses précieuses rétroactions sur l’atelier et sur cet article de blogue.

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Assistanat de recherche: quatre questions à se poser

1/8/2019

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Lors des études aux cycles supérieurs, une multitude d’opportunités sont offertes aux étudiants. Une (forte) pression de participation à diverses activités académiques mène les étudiant.e.s à s’impliquer notamment dans le milieu universitaire ou dans le milieu de la pratique et à collaborer au sein de plusieurs projets de recherche en tant qu’assistant.e.s de recherche. L’assistanat de recherche est certes une belle façon de développer ses aptitudes et compétences en tant que chercheur.e, mais cette tâche ne doit pas prendre toute la place au détriment de l’avancement des études de l’étudiant.e.
Souhaitant regrouper nos expériences en tant qu’assistant.e.s de recherche, nous avons présenté une conférence prenant la forme d’un petit guide de survie relatif à l’assistanat de recherche*. Les discussions qui ont suivi la conférence laissent croire qu’une attention doit être accordée à cette thématique et c’est pourquoi nous souhaitons, à travers cet écrit, aborder une réflexion s’articulant autour de quatre questions.​
Pourquoi «assister la recherche»?
Avant même de se questionner sur l’arrimage des tâches d’assistanat de recherche et celles liées à son propre projet de recherche, il importe de souligner la pertinence d’être assistant.e de recherche. Nous soulevons trois avantages à l’assistanat de recherche:
1. Permet de former à la recherche, par la recherche (Conseil supérieur de l’éducation [CSE], 2010)

Certaines connaissances, compétences et aptitudes liées à la recherche sont peu (ou pas!) abordées au sein des cours et activités formalisées par les programmes universitaires. Les différentes tâches d’assistanat et les rencontres d’équipe permettent une initiation à la recherche scientifique et le développement de l’esprit critique. Par exemple, cela contribue à notre compréhension des différentes tâches qui incombent aux professeur.e.s.

2. Donne accès à une formation variée (CSE, 2010)

La variété des tâches associées à l’assistanat de recherche permet de développer la connaissance de cadre théorique divers, des compétences méthodologiques et des compétences d’analyse qui débordent du cadre du projet de recherche de l’étudiant.e et qui permettent son avancement. De plus, différentes opportunités découlent de l’assistanat de recherche comme des publications, des communications et l’organisation d’évènements.  
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3. Permet de créer un réseau académique et professionnel 

Des collaborations avec des chercheur.e.s, d’autres étudiant.e.s ou encore des milieux de la pratique peuvent être établies. Selon Gemme et Gingras (2006), cette socialisation avec le monde de la recherche constitue un facteur favorisant la réussite des études supérieures.
Comment accéder à l’assistanat de recherche?
Connaissant les avantages de l’assistanat de recherche, il est normal de se questionner sur la manière d’y accéder. Souvent, les premiers contrats d’assistanat de recherche sont proposés par le comité de direction. Toutefois, il existe des bienfaits à la collaboration avec d’autres professeur.e.s et d’autres équipes de recherche. Cela permet de découvrir de nouvelles façons de faire ou même de nouveaux domaines de recherche. Cela dit, ce choix est souvent à discuter avec attention auprès du comité de direction.
Le réseau professionnel, l’affichage, les invitations par courriel, les babillards dans les départements, les sites Internet des équipes de recherche et les contacts du comité de direction sont les meilleurs canaux pour connaître les offres disponibles.
Il ne faut pas oublier que des opportunités de travail et des besoins, il y en a! Cela peut d’ailleurs soulever des questionnements au regard de l’équilibre entre le travail d’assistanat, et la réalisation de sa propre recherche.
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Comment concilier l’assistanat de recherche et l’avancement des études?

La direction de recherche représente également, dans de nombreux cas, la personne qui nous embauche pour un travail d’assistanat. Considérant que la direction est une personne en position d'autorité par rapport à l'étudiant.e, le dédoublement des rôles risque d'augmenter les possibilités de tensions. Dans certains cas, la pression pour avancer des projets de recherche nuisent à l’avancement de la recherche de l’étudiant.e. Voici quelques conseils pour établir un équilibre entre les deux sphères:

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  • ​Instaurer des règles et balises claires lorsque la double relation s’installe (quelles journées sont attribuées à quelle tâche, par exemple);
  • Limiter ses heures d’assistanat (15h/semaine est, règle générale, ce qui est défini comme temps réaliste);
  • ​Savoir dire non! Il y aura des moments où l’avancement de votre propre recherche sera prioritaire ou encore, d’autres périodes où vous souhaiterez prioriser donner des cours ou prioriser toutes autres tâches connexes.  Il est important de l’aborder avec l’équipe de recherche à l’avance (ex. «J’envisage de donner un cours à la session d’hiver, alors je ne pourrai pas contribuer au projet pour les 4 prochains mois.»);
  • Faire une distinction lors des rencontres avec son comité: prévoir des moments pour aborder l’avancement du travail d’assistanat et d’autres pour sa propre recherche.
  • Prendre le temps d'apprivoiser le rythme universitaire avant d’accepter ou de chercher un contrat d’assistanat (Lambert-Chan, 2012);

Comment agir sur la structure de l’encadrement en tant qu’assistant.e?
Bégin (2018) propose un modèle de niveaux d’encadrement aux cycles supérieurs. Sans trop s’attarder sur tous les niveaux d’encadrement, il est possible de souligner que dans le cadre d’assistanat le niveau attendu est plutôt de type directif où l’aspect structurant est plus présent, mais dans lequel l’aspect relationnel serait moins présent que dans une relation direction-étudiant.e. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une relation de travail.
Une réflexion en amont sur les actions et les modalités facilite la relation qui s’établit souvent pour une longue période.


1. Aborder les attentes mutuelles formelles (préférablement) ou informelles dès le début du contrat
  • Fixer et réviser les objectifs;
  • Définir les rôles de chacun;
  • Clarifier les modalités de fonctionnement, le niveau d’autonomie, les prises d’initiatives;
  • Définir la fréquence de présentation de l’avancée des travaux et les révisions associées;
  • Déterminer les attentes quant à l’utilisation de logiciels variés, au besoin de formation.
*On peut toujours réviser les attentes, mais celles-ci doivent être définies!

2. Établir un calendrier de rencontres
  • Détailler un échéancier et les livrables associés;
  • Prévoir les semaines de congrès, les vacances, les congés.

​3. Spécifier les modalités de travail au sein de l’équipe de recherche
  • Définir les attentes quant aux rencontres d’équipe
Exemples de questions à aborder:
  • ​Est-ce que l’assistant.e doit toujours y assister?
  • De façon générale, à quel moment ces rencontres se tiendront-elles?
  • Est-il possible d’y assister à distance?
  • Est-il possible de se référer à quelqu’un d’autre dans l’équipe? Un autre chercheur? Un.e autre étudiant.e?
En somme, l’assistanat de recherche contribue pleinement à la formation professionnelle et doit être envisagé de manière positive dans le parcours des étudiant.e.s. Ce billet de blogue offre d’ailleurs quelques pistes afin d’assurer un bon équilibre entre ces opportunités incontestables de formation et l’avancement des études supérieures.    
​

*Ce billet de blogue fait suite à la présentation de Pierre-Luc Fillion (UQTR), Marie-eve Gadbois (UQAM) et Myriam Villeneuve-Lapointe (UQO) L’assistanat de recherche: petit guide de survie présentée à l’Université du Québec à Trois-Rivières dans le cadre du CAPREC (Colloque annuel pour la promotion de la recherche étudiante du CRIFPE) le 3 novembre 2018.

Bégin, C. (2018). Encadrer aux cycles supérieurs: étapes, problèmes et interventions. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Conseil supérieur de l’Éducation (CSE). (2010).  Pour une vision actualisée des formations universitaires aux cycles supérieurs. Repéré de https://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/Avis/50-0474.pdf  
Gemme, B. et Gingras, Y. (2006). Les facteurs de satisfaction et d’insatisfaction aux cycles supérieurs dans les universités québécoises francophones. Revue canadienne d’enseignement supérieur, 36 (2), 23-45.
Lambert-Chan, M. (2012). Petit guide de survie des étudiants. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.
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Se rassembler pour rédiger... et pour célébrer!

11/19/2018

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Vendredi dernier, des étudiant.e.s, professeur.e.s et allié.e.s du réseau universitaire et du réseau de l’économie sociale et solidaire se sont rassemblé.e.s à l’occasion de la soirée de lancement de l’Espace Thèsez-vous. Ce fut l’occasion de raconter l'odyssée de l’Espace et de partager un peu de notre bonheur. Rares sont les moments où il est possible de prendre du recul et de constater les étapes franchies, les bons et les moins bons coups, et tous les apprentissages réalisés dans l’action, parfois un peu malgré nous !  
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Au tout début de Thèsez-vous, l’idée d’ouvrir un espace en ville flottait. C’était une idée lointaine et idéaliste, mais qui persistait. Au-delà des retraites de rédaction, on évaluait la pertinence d’ouvrir des points de rencontre permanents, qui rassemblent les conditions favorables à la rédaction et qui permettent l’émergence d’une culture académique alternative, moins teintée de compétition, moins balisée par les cloisons disciplinaires et institutionnelles.


​Avec le soutien de la communauté, nous avons pu rêver très fort et nous mobiliser pour que l’idée se transforme en recommandations pratiques, puis en quelque chose de plus en plus tangible. De nombreuses personnes se sont impliquées: étudiant.e.s, chercheur.e.s, designers, architectes, ébénistes, programmeurs, partenaires stratégiques et financiers, mentors et spécialistes de l’immobilier, fournisseurs de caféine, ami.e.s et famille. C’était particulièrement touchant de réunir toutes ces personnes et de présenter une incroyable équipe qui compte maintenant six employées et une douzaine d’animateurs, d'animatrices et de bénévoles.
Photos: Geneviève Bergeron
Des problématiques comme la prolongation, l’abandon et l’isolement aux cycles supérieurs ne peuvent être résolues du jour au lendemain. On peut encore moins résoudre ces problématiques seule et en marge du système. Pour Thèsez-vous, l’idée est plutôt de proposer différents “communs de rédaction”, notamment des retraites ou des espaces, que les étudiant.e.s et les chercheur.e.s peuvent s’approprier, investir, transformer selon leurs besoins et leurs intentions. Ces communs sont d'abord des environnements sociaux et physiques favorables à la rédaction et au bien-être. Mais au-delà des avantages individuels qu'ils procurent, ces espaces offrent l'occasion d'amorcer et de poursuivre une réflexion critique et collective à l'égard du système académique.

Bref, l’Espace Thèsez-vous est un bel accomplissement, mais c’est surtout le début d’un nouveau chapitre(!). Considérant la participation croissante et l’enthousiasme des étudiant.e.s depuis l’ouverture, d’autres espaces suivront certainement. Ces projets, nous continueront de les mener avec une communauté d’étudiant.e.s et de professeur.e.s mobilisé.e.s autour de notre mission. Nous vous invitons à joindre ce mouvement, en adhérant au membership ou en soumettant votre candidature pour devenir ambassadeur ou ambassadrice de Thèsez-vous. 
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Après les étudiant.e.s, au tour des professeur.e.s de devenir membres de Thèsez-vous!

11/13/2018

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Thèsez-vous est toujours un peu en mouvement, dans l'idée d'innover et d’offrir des services qui soutiennent plus et mieux les étudiant.e.s aux cycles supérieurs. Et l’automne 2018 est certainement un moment charnière pour l’OBNL, avec l’ouverture du premier Espace complètement dédié à la rédaction universitaire, ainsi que du lancement du membership soutenu par une plateforme numérique originale.​ C'est au fil de la mise en place du membership-étudiant qui vise à faciliter l’accès aux services et à une communauté de soutien, que l’équipe de Thèsez-vous s’est demandée: Comment reconnaitre et impliquer les professeur.e.s dans ce mouvement? 

Depuis 2015, Thèsez-vous complète l’offre de soutien offerte par les universités et par les professeur.e.s. Loin de vouloir remplacer l’encadrement des comités de direction ou les services de soutien psychologique et pédagogique, l'OBNL se concentre sur la mise en place d'environnements sociaux que physiques qui permettent aux étudiant.e.s de briser l’isolement et de persévérer dans leur rédaction. 

Tant de raisons de devenir membre de Thèsez-vous 

Le membership permet aux professeur.e.s de prendre part à un mouvement qui vise à rendre les enjeux liés à la rédaction académique plus visibles et discutés. En devenant membres, les professeur.e.s contribuent concrètement à la mission de Thèsez-vous, soit à la prévention de la prolongation et de l’abandon aux cycles supérieurs. Au-delà de ces prémisses, les profils et les raisons de devenir membres de Thèsez-vous sont très variées. Par exemple, certains ont participé aux retraites avant de devenir professeurs et souhaitent redonner à la relève, d'autres ont été emballées par l'initiative alors qu'elles contribuaient aux retraites à titre de conférencière; Certaines ont participé à une retraite sur mesure avec leur centre de recherche et souhaitent soutenir la recherche sur les meilleures pratiques rédactionnelles,  alors que d'autres souhaitent faire bénéficier de l'Espace aux étudiant.e.s qu'ils supervisent au sein de leur laboratoire; Certaines veulent contribuer à augmenter l'impact de Thèsez-vous sur le bien-être et la productivité des étudiant.e.s, d'autres aiment soutenir les initiatives menées "par et pour" les étudiant.e.s. 

Autrement dit,  peu importe votre profil, que vous soyez professeur.e, chercheur.e, chargé.e de cours ou professionnel.le du corps universitaire, il y a certainement une bonne raison de vous joindre au mouvement en devenant membre de Thèsez-vous. Qu'en dites-vous?
JE SOUTIENS L'INITIATIVE, JE DEVIENS MEMBRE THÈSEZ-VOUS
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L'Espace Thèsez-vous: Pour prendre rendez-vous avec son mémoire, sa thèse, un article qui tarde à finir...

10/4/2018

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S'exiler tout en restant en ville

Les étudiant.e.s à la maitrise et au doctorat n'ont pas tous l'occasion de pouvoir s'exiler hors de la ville pour trois jours de rédaction intensive, particulièrement ceux et celles qui ont des enfants ou qui travaillent à temps plein. Voilà la motivation principale qui nous a poussé à nous lancer dans le projet fou d'un espace de rédaction en ville, conçu spécifiquement pour les étudiant.e.s aux cycles supérieurs et les chercheur.e.s en quête d'un oasis pour rédiger sans distraction. 

Cet espace de rédaction n'est ni un café, ni une bibliothèque, ni un laboratoire de recherche. C'est un environnement de travail qui rassemble les conditions idéales de rédaction en termes d'ergonomie, de luminosité, de communauté, de caféine (!) et, surtout, qui propose un cadre souple et favorable de gestion du temps... 
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Espace Thèsez-vous en construction - crédit @AudreyRivet

Pomo-quoi?

​Chaque fois qu’on se pose devant l’ordinateur, c’est un peu la même histoire : les interruptions sont aussi variées que fréquentes, bercées par l’illusion d’une capacité surhumaine à travailler en mode multitâches pendant des heures. Sans surprise, à la fin de la journée, peu de ces tâches sont réalisées et un sentiment d’éparpillement persiste.
 
L’une des pistes à suivre pour sortir de cette routine insatisfaisante est le recours à la technique Pomodoro qui fait ses preuves depuis plus de deux ans lors des retraites de rédaction. Nous avons donc décidé de nous en inspirer pour le mode de fonctionnement de l'Espace Thèsez-vous. 

Prendre rendez-vous avec son mémoire, sa thèse, son article 
Lorsque vous faites face à un blocage d'écriture, le réflexe est de s’inscrire à tous les ateliers possibles et de lire une tonne de guides sur la question. Néanmoins, rien ne peut remplacer le fait de prendre rendez-vous avec votre mémoire, votre thèse ou votre article et de s’y tenir. Voilà pourquoi il est nécessaire de s'inscrire à l'Espace Thèsez-vous pour en profiter: Cela évite de remettre à plus tard, de procrastiner ou de se laisser happer par d'autres engagements qui débordent. À partir de notre plateforme, vous pourrez devenir membre et réserver en ligne un ou des blocs de rédaction l'avant-midi (8h à 12h), l'après-midi (13h à 17h) ou le soir (18h à 22h). 

Suivre le rythme collectif
Lorsque vous vous présentez à l'Espace Thèsez-vous, un membre de l'équipe vous accueille et gère de façon souple et subtile le temps de rédaction en suivant la technique Pomodoro. Libre à vous de suivre ou non les indications, mais  sachez qu'il y a quelque chose de particulièrement motivant à rédiger en suivant la même cadence qu'une quarantaine d'étudiant.e.s. Même les plus septiques sont surpris.e.s des résultats en termes de productivité et de persévérance . 
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​Évaluer et planifier réalistement 
Une fois le bloc de rédaction terminé, vous pouvez prendre quelques minutes pour discuter avec les étudiant.e.s qui vous entourent, ainsi que pour planifier la prochaine séance de rédaction, plus tôt que plus tard. En effet, réduire les intervalles de temps entre les séances de rédaction permet de diminuer l’anticipation (souvent plus effrayante que la tâche elle-même), tout comme les probabilités de faire face au terrible syndrome de la page blanche. ​Après 3 ou 4 blocs, évaluez le travail réalisé et prenez des notes pour améliorer votre capacité à prévoir le temps nécessaire pour accomplir les tâches ciblées. Ce n’est jamais parfait, mais on arrive à mieux gérer son temps au fur et à mesure qu’on se familiarise avec cette approche.

​Vous avez besoin d'une dose de motivation additionnelle? Invitez un.e collègue à rédiger avec vous! Le fait de se sentir redevable à d’autres étudiant.e.s est hautement favorable à la persévérance et au maintien d’une certaine discipline. Il y a de plus en plus de membres de la communauté Thèsez-vous qui rassemble des étudiant.e.s et des chercheur.e.s de toutes les disciplines et toutes les universités du Québec. 
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Espace Thèsez-vous en construction - crédit @AudreyRivet

Et ça ouvre bientôt! 

​​L'ouverture de l'Espace Thèsez-vous est prévue pour octobre 2018. Inscrivez-vous à l'infolettre ou suivez-nous sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de l'avancement des travaux et être averti.e de l'ouverture des inscriptions en ligne. Et pour une meilleure idée du mode de fonctionnement, n'hésitez pas à consulter la page Comment fonctionne l'Espace? ou à nous écrire à info@thesez-vous.com. 

Merci à PME-Mtl, Forces Avenir, le Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, l'Acfas, les Rendez-vous Pile (UQAM - Quartier de l'Innovation), Innoweave - Fondation McConnell, Impact8 - Esplanade, la Caisse Populaire Desjardins du Centre-Nord de Montréal et le Mouvement Desjardins.  
Billet rédigé par Sara Mathieu-C., Co-fondatrice de Thèsez-vous? .
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